-
Au nom de l’amour
( Filial )
Je donnerais ma vie
Pour pouvoir retrouver
Dans le vaste paradis
Ces deux êtres aimés
Au nom de l’amour
( Fraternel )
Je voudrais épargner
Tout chagrin, toute peine
Donner jour après jour
Le meilleur de moi-même
Au nom de l’amour
( Maternel )
J’aurais pour le bonheur
De l’enfant que je n’aie eu
Fermé à double tours
La porte de mon cœur
Pour qu’il n’ait jamais su
Que s’y cachent des pleurs
Au nom de l’amour
( Familial )
C’est un bien merveilleux
C’est une force extrême
Lorsque l’on ait aimé
Par des êtres qu’on aime
Au nom de l’amour
( De Dieu )
Dans la ferveur, dans la piété
Je m'attache à suivre
Tous ses commandements
Car tout devient facile
Quand on L' aime vraiment
Au nom de l’amour
( Conjugal )
Celui qui atteint deux êtres
Ne demandent qu’à être
Réunis pour la vie
Conjuguant le verbe aimer
Au présent, au futur, et au plus que parfait
Au nom de l’amour
( Du prochain )
Je fais tout pour l’aimer
Beaucoup plus que moi-même
Car si c’était autant
Je l’aimerais bien peu
Au nom de l’amour
( De la Nature )
Lutter pour sa survie
Toujours la respecter
Protéger Faune et Flore
L’eau, la terre, la forêt
Au nom de l’amour
( de l’Art )
C’est être passionné
Comblé, touché, ému
Par toutes les beautés
Qui de nous sont connues
© Dominique
3 commentaires -
LE SPHINX
J’ai été et demeure une source de mystères
Depuis combien de temps suis-je sur cette terre ?
Quel est ce Dieu, cet homme ou autre Pharaon
Dont on me prête traits , qui m’a donné ce nom ?
Je suis celui qui veille depuis des millénaires
Taillé en un seul bloc, en une crête de calcaire
Je suis orienté face vers l’orient
Et peux donc contempler, l’Astre à son levant
Le sable du désert m’avait enseveli
Seule ma tête encore, me gardait de l’oubli
Un jour, un jeune Prince s’en venant de chasser
Exténué, fourbu par sa longue équipée
A l’ombre de mon Némés , vint chercher le repos
Dans la vaste étendue, il s’endormit bientôt
Exploitant son sommeil, je lui parus en songe
Le prévins que mon corps, que cette dune ronge
Etait depuis des siècles, recouvert par les vents
Lui promis le pouvoir ! Contre mon aspect d’antan
Lui demandant dès lors, pour que son front soit ceint
De la « Double Couronne », d’oeuvrer à mon dessein
Accomplir mon désir de désensablement
Pour qu’apparaisse mon corps, couvert indignement
Il a tenu promesse , j'ai respecté la mienne
C’est donc à Thoutmosis * ,«Dynastie dix huitième »
Que vous devez de voir en intégralité
Ma stature colossale au plateau de "Guizèh"
© Dominique* Thoutmosis IV : Pharaon de la dix-huitième dynastie
5 commentaires -
CE MEUBLE !
Je suis meuble possédant diverses formes et tailles
A mes balbutiements je n’étais que de paille
Ulysse me tailla dans un tronc d’olivier
Il n’aurait pu le faire dans un palétuvier
Je fus nommé Lectus dans la Rome dite antique
Mais devins par la suite beaucoup plus romantique
Sous Louis XV l’on dit que je suis en corbeille
L’on me pare de brocard et de soie nid d’abeille
De tout temps je perçus de la jeune épousée
Ce grand trouble inhérent à la « Chose » ignorée
Spectateur malgré moi de ces corps qui s’étreignent
Et qui dans le plaisir à la morale enfreignent
Je suis témoin muet de la parturiente
De ses cris de douleurs à l’heure où elle enfante
Tout autant que celui de ce vagissement
Le tout premier que pousse à la vie un enfant
On m’attribue moult noms, l’on me dénomme cage
Lorsque je suis celui d’un enfant en bas-âge
Quand je suis de douleurs, l’on dit que je suis blanc
Et dans un corps de garde je me nomme de camp
Si à moi un semblable s’emboite sans vergogne
On me désigne alors sous le nom de gigogne
Sans pour le moins du monde vouloir vous offenser
Par toutes les épithètes que je vous aie données
Je termine en disant pour clore celles-ci
Qu'en moi l’on Nait, l’on Aime et l’on Finit sa Vie
C’est sur moi que l’on dort car mon nom est : Le LIT !© Dominique
12 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires