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MES FABLES : " Le Nanti et le Pauvre "
" MES FABLES "
"Le Nanti et le Pauvre"
L’histoire se passa en période antique
Dans un vaste palais de Mésopotamie
Tout près de Babylone que des récits bibliques
Décrivent comment étant une citée honnie
Là, vivait un Nabab un homme cousu d'or
Qui ne songeait qu' à lui et à son opulence
Ne pouvant vivre heureux qu'au milieu de trésors
Noyé dans une débauche de surabondance
Aux marches du palais était un homme assis
Âgé et loqueteux que des gens inhumains
Chassaient à chaque fois qu'il le voyait ainsi
Posé sur une marche un ballot à la main
Lui donnant du bâton ou lui jetant des pierres
Car comment osait-il lui, cet être indigent
Venir salir les marches d'un palais éminent
Et l'on pouvait alors voir partir le pauvre hère
Injurié et meurtri mais toujours sans mot dire
Pour se mettre à l'abri de la maudite sphère
Sur laquelle veillaient les méprisables sbires
Chaque jour cependant il revenait s'asseoirQuels étaient ses desseins, était-il doloriste ?
Pour revenir ainsi sachant que chaque soir
La volée de bois vert sur son dos viendrait choir
Aimait-t-il être battu.. ? Était-t-il masochiste ?
Voyant un soir venir vers lui les hommes de main
Sans plus se démonter il leur tendit la sienne
Il osa demander l'aumône aux béotiens
Et contre toute attente, le plus jeune remit
Au creux de celle-ci deux "drahms" en une obole
L'homme le remercia, sans aucune parole
Mais par un doux sourire ému et attendri- Tu as donné deux pièces à cet homme dit l'autre
Mais c'est un moins que rien, tu devais les garder
C'est ce qu'a dit le Maître de ne lui rien donnerIl l'interdit à tous et tu es l'un des nôtres !
- N'as-tu pas vu ? Pauvre homme il avait juste un pagne
Pour tout autre vêtement que la peau sur les os
Certes je ne suis pas riche, vu le peu que je gagne
Mais lui pourra manger quelques grains de sorgho !- Sais-tu ce que tu risques d'avoir désobéi
Au Maître en ayant fait ce qu'il a interdit ?- Je le sais et l'assume et si c'est avoir tort
Que de venir en aide aux êtres vivant dehors
Je m'en remets aux dieux et accepte mon sort !A l' instant où le garde prononça ces paroles
Qu'on aurait dit sorties droit d'une parabole
La terre alors trembla et le sol s'entrouvrit
Engloutissant palais, le nabab avec lui
Les gemmes, les trésors, les richesses amassées
Les êtres ayant fait preuve d'aucune aménité
Tout fut enseveli dans l'immense cratère
Au terrible séisme, seul deux hommes échappèrent
Ce fut le charitable et le mendiant âgé
Qui n'était autre qu'un Dieu, qui les hommes, visitait !
Jean II le Bon l'a dit
Et j'en suis convaincue* Un bienfait n'est jamais perdu ! *
© Dominique
* Citation de Jean II Le Bon, Roi de France (1350 -1364)
Tags : homme, pauvre, autre, deux, marche
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Commentaires
Une belle fable et une morale à laquelle je crois moi aussi! Bise
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Vendredi 9 Décembre 2022 à 09:18
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la morale est sauve !!
enfin un brin d'humanité !
une belle histoire à méditer-
bon samedi- bisous-