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Par Dominica le 20 Mai 2023 à 10:00
CANDEUR
Dis donc petit canard, faut pas que tu aies peur !
T’as perdu ta maman, tes frères et tes sœurs ?
Ne sois donc pas inquiet ce n’est pas une déroute
A nous deux tu vas voir on va trouver leur route
Faut pas être craintif, j’ai mangé mon Ronron
Puis de toute façon j’aime pas le caneton
Qu’il n’y ait pas de méprise, je veux dire en repas
Faut pas croire ce qu’on dit sur nous autres les chats
Tu trembles de toutes tes plumes et tu claques du bec
Je ne te fais pas là quelques salamalecs
J’ai rétracté mes griffes pour que tu n’aies pas mal
Pour ne pas te blesser par ce geste amical
Tu es surpris je sais, tu te demandes pourquoi
Un petit félidé se soucierait de toi
Eh bien un jour sais-tu, j'ai perdu ma Maman
Je l'ai cherchée partout, je l'ai cherchée longtemps
Parce que j'étais tous seul, je ne l'ai pas trouvée
Alors si t'es d'accord je vais t'accompagner
Tu verras qu'à nous deux, on va y arriver !
© Dominique
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Par Dominica le 25 Mars 2023 à 08:00
MONSIEUR DE NERVAL
Monsieur de Nerval
Lorsque j’appris de vous ce si joli poème
Que vous aviez nommé joliment « Fantaisie »
J’étais encore bien jeune quelque huit ans à peine
Mais il s’est depuis lors encré en mon esprit
Je n’ai rien oublié pas un vers, un vocable
De ces mots aux accents de la mélancolie
Du château, des vitraux, du coteau agréable
De la dame aux yeux noirs que dans une autre vie
Vous pensiez avoir vu et croyiez reconnaitre
Dans ses habits anciens à sa haute fenêtre
Dans vos décasyllabes vos tournures de phrases
Il est certes des mots qu’une petite enfant
Quand bien même ils sont riches et sans aucune emphase
A peine à concevoir la teneur et le sens
Mais je me vis bercée par l’unité du rythme
La mesure des stances, la cadence des mots
Dans ce havre de paix édifié par vos rimes
J’aime venir gouter la paix et le repos
© Dominique
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Par Dominica le 1 Mars 2023 à 02:00
Dames ! Qui sommes-nous ?
Nous sommes des amies cependant dissemblables
Mais l’on ne peut voir l'une, sans que les autres n' y soient
La fortune fait pourtant, que nous sommes parfois
Les unes envers les autres, adversaires redoutables
L’on peut nous croire légères, car passons de mains en mains
Mais ensemble nous disons, d’une seule voix, en chœur
Ne vous y trompez point ce serait une erreur
Nous sommes gentes Dames, épouses de souverains !
Je me nomme Judith ma qualité première
C’est que d’être indulgente et d'avoir un grand Cœur
Argine est romantique, c'est très évocateur
Elle n’aime rien tant, que Trèfle et champs de fleurs
Pallas est mal aimée, cela est affligeant
Quand elle lance une Pique ce n’est pas très méchant
Quand à Rachel la douce elle est pusillanime
Craintive, un rien l’effraye elle fuit aussitôt
Où bien elle défaille et tombe sur le Carreau
C’est son Valet Hector, qui alors la ranime
Quant aux Rois nos époux
Charles, Alexandre, David, César
Ils passent tout leur temps en des jeux de hasard© Dominique
Rachel Argine
Pallas Judith
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Par Dominica le 19 Février 2023 à 08:00
Inspiration par l'image
" Le Badaud de Sarlat "
Une sculpture (2002 ) de Gérard Auliac
Photo d'EGLANTINE
Du haut de mon muret je domine la ville
Cette cité Médiévale sise au creux d’un vallon
Bordées par la Vézère, la Dordogne, les maisons
De pierres aux éclats blonds que la lézarde habille
Les toitures grises de lauzes ,les murs à colombages
S’offrant à mes regards, composent mon voisinage
Je demeure là, assis genoux sous les aisselles
Les deux bras fendant l‘air comme de grandes ailes
Passants je vous regarde, comme vous me regardez
Mais qui de vous ou moi par l’autre est étonné ?
Je porte vêtements qui viennent d’un autre âge
Mais sachez que les vôtres m’étonnent davantage
Ni Vilains, ni Seigneurs portaient pareilles mises
Vous avez braies bizarres et drôles de chemises
Vous n’êtes point vêtus de chainses, de bliauds,
Vous allez tête nue, sans hennin ni calot
Et je suis stupéfait de voir les gentes dames
Porter tuniques courtes et laisser voir leurs charmes
Je vous bade il est vrai, d’où le nom que je porte
Et vous regardant vivre ma pensée me transporte
A ce siècle d’alors où n’étant point statue
Comme vous je marchais aussi le long des rues
© Dominique
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Par Dominica le 15 Février 2023 à 09:00
(d'octosyllabes ou de décasyllabes )
le même mètre doit être conservé dans tout le poème
dans lequel s'appliquent deux systèmes de reprises
A savoir : Le deuxième et le quatrième vers de chaque strophe doivent
respectivement être repris
comme premier et troisième vers de la strophe suivante
N Y X
Afin que l’on s’évade de ce monde réel
Pour aller par le rêve vivre l’intemporel
Où en cet univers nous goûtons aux délices
Afin que l’on s’évade de ce monde réel
Tu nous offres l’ éther, l’espace pour calice
Où en cet univers nous goûtons aux délices
L’espace d’un instant dans le surnaturel
Tu nous offres l’ éther, l’espace pour calice
Nous abreuve de nectar aussi bien que de fiel
L’espace d’un instant dans le surnaturel
Si de notre sommeil tu es conjuratrice
Nous abreuve de nectar aussi bien que de fiel
Ne reculant devant aucun de tes caprices
Si de notre sommeil tu es conjuratrice
Le rêve devient bientôt cauchemar démentiel
© Dominique* Nyx étant la personnification de la Nuit
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