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Par Dominica le 4 Décembre 2019 à 10:00
Je dédie ce Poème à ma Grand-Mère maternelle
( Ma Mammone )
Qui a quitté ce monde, il a 56 Ans aujourd'hui
( L'histoire de cet anneau est absolument authentique )
L' Anneau d' Or
Je porte depuis peu, en souvenir de Toi
L'anneau d'or que grand-père a passé à ton doigt
Le onze février de l'an mil neuf cent huit
Il avait vingt cinq ans, tu en avais vingt huit
Lorsque je vins au monde, grand-père l'avait quitté
De ne l'avoir connu, cela m'a tant manqué
Mais Toi, tu étais là et tu m'as vu grandir
Et je garde de Toi, de si beaux souvenirs
Que de choses recèle ce petit anneau d' or
Qui avec tant d'éclat, à mon doigt brille encor
Que de joies, que de peines, cache ce doux écrin
Qui de toute ta vie, reste le seul témoin
Il a été usé par la anse du seau
Dans lequel tous les jours, tu allais puiser l'eau
Quand tu partais matin, petite lavandière
Il a été poli aux galets des rivières
Il a été lustré par les travaux des champs
A été maculé par des langes d'enfants
Il a été baigné par le flot de tes larmes
Causes de tes douleurs de fille, de sœur, de femme
Il fut tourné vers Dieu, tandis que tu priais
Puis, au soir de ta vie, il fallut te l'ôter
Dès lors, il eut pour nous valeur de talisman
Lorsqu'il fut égaré, j'ai vu pleurer Maman
Il m'a été offert quand il fut retrouvé
Grand-mère ! Je suis fière, de pouvoir le porter
Lorsque mon tour viendra de quitter cette terre
Qu' on ne me l' ôte pas, car si je vois grand-père
C'est au creux de sa main, que je le remettrai
Pour qu' à nouveau il puisse, à ton doigt le passer
© Dominique* Ce poème avait obtenu le Premier Accessit
Au «Grand Concours Littéraire du Monde Francophone» en 2003
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Par Dominica le 9 Novembre 2019 à 10:00
Les Premiers Pas
Lorsqu'un enfant apprend à faire ses premiers pas
Il mène avec la vie, son tout premier combat
Ce n'est pas chose simple, que de devoir poser
Sans perdre l'équilibre, chacun des petits pieds
Le pas est indécis, la jambe malhabile
La décoller du sol, Dieu, que c'est difficile
Et quel est donc ce traître qu'il sent mais ne voit pas
Qui l'oblige à s'asseoir, alors qu'il ne veut pas ?
Là-bas Maman sourit, elle lui tend les bras
Il veut aller vers elle, mais il ne le peut pas
Longue est cette distance, qui le sépare d'elle
Oui mais, Maman l'attend et tendrement l'appelle
Alors, il faut y aller ... !
D'un pas mal assuré, regardant droit devant
Il pose son regard dans celui de Maman
Et malgré l'ombilic qui fut un jour tranché
Il reste par ce lien, à sa mère attaché
Et c'est dans cet amour, qu' il puise l'assurance
Qui fait que lentement ..., peu à peu ..., il avance
© Dominique
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Par Dominica le 19 Septembre 2019 à 09:00
Hommage
A vous tous sans lesquels je n'existerais pas
A vous qui avez fait qu'à mon tour je sois là
Que je ne connais pas, mais qui me connaissez
C'est vers vous aujourd'hui que montent mes pensées
Il m'a fallu du temps, avant d'avoir conscience
Que j'ai reçu la vie, grâce à vos existences
Parce que l'un de vous, un jour fit un enfant
Et que lui à son tour, il en fit tout autant
Qu'à chaque génération, il en fut fait ainsi
C'est donc bien à vous tous, que je dois d'être ici
C'est toujours votre sang qui irrigue mes veines
Pour cela je vous dit :« Ascendants, je vous aime ! »
L' âge mur étant là, je me sens plus encline
A repenser à vous et je vous imagine
Grands-pères et grands-mères, comment donc étiez vous ?
Quels étaient vos visages, vos yeux étaient-ils doux ?
Dans ces siècles passés quelles furent vos existences ?
Ai-je hérité de vous, certaines ressemblances ... ?
Je pense à vous souvent et quand je vous évoque
Chacun de vous portant ses vêtements d'époque
C'est autour d'une table, que vous êtes assis
Un sentiment de paix, de la pièce irradie
Vous êtes installés par rang de filiation
Réunis dans l'amour et les générations
J'aimerais tellement, " Un jour " vous rencontrer
Parvenue à l'honneur, d'être à vous présentée
© Dominique
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