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    PANDORE

     

    Mes Poèmes Mythologiques : Pandore

    Tableau  de John William Waterhouse  (1849–1917)

     

    Mais qu’as-tu fait Pandore. Dis Pandore qu’as-tu fait ? 

    De la boite que Zeus un jour t’avait donnée 

    Mais dont il exigea que tu ne l’ouvrisses point 

    Sachant assurément que l’interdit enjoint 

    De par la tentation, se verrait transgressé 

    Afin que d’assouvir ta curiosité 

    Tu enfreignis ses ordres et en te parjurant 

    Tu libéras les maux qui s’y trouvaient dormants 

     Par ce geste fatal tu fis donc s’envoler 

    Toutes les vilénies que la boite contenait   

     Elles y étaient multiples : Guerre, Famine, Folie 

     Maladie et Vieillesse, Vice, Misère, Tromperie 

     Que subirent les êtres et qu’ils subissent encore 

     De ces calamités tu es coupable Pandore

    Coupable certes tu es, mais tout aussi victime 

    Car ce fut le dessein des Dieux tu le devines 

     Puisque le Démiurge qui se voulait venger 

     Des mortels, se servit de toi pour riposter 

    Lorsque des conséquences tu pris enfin conscience 

    Mue par le sentiment qu’est la désespérance 

    Tu refermas la boite afin de contenir 

    Ceux des maux qui n’auraient eu le temps de sortir 

    Plus lente que tout autre à pouvoir réagir 

    Seule resta prisonnière du coffret : L’Espérance 

     

      

     

    © Dominique 


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    Mes Poèmes :  Les Sept Merveilles Du Monde !

     

     

    LA PREMIERE

    Je  suis des sept merveilles la seule survivante
    Construction colossale à Giseh érigée
    Inviolable tombeau qui vit son apogée
    Se dresser vers les cieux
    A cent trente mètres cinquante
    Depuis quarante huit siècles ma grandeur intimide
    Du Pharaon Khéops je suis la Pyramide  !

     

    LA SECONDE

    Nous nous trouvions jadis  sur la rive de l'Euphrate
    Et dominions la ville de plus de soixante pieds
    Sur nos toits en terrasses maintes essences croissaient
    En des fragrances d'Iris de Roses et de Lis
    Chères au cœur de la belle Reine Sémiramis
    Ainsi que Genévriers, conifères et bryones

    Nous fûmes les légendaires Jardins de Babylone !

    LA TROISIEME

    J
    ’étais une statue faite d’Or et d’Ivoire
    De douze mètres de haut et par Phidias sculptée
    A Olympie en Grèce chacun pouvait me voir
    Tenant dans une main la Victoire « Niké »
    Et dans l’autre le sceptre, d’un aigle surmonté
    C
    ’est au cinquième siècle que dans le feu pris fin

    Ma  représentation du Dieu  Zeus Olympien !

     

    LA QUATRIEME

    Le prince de Carie qui se nommait Mausole
    Fut seul à l’origine de mon élévation
    Pourtant plusieurs années dura mon érection
    Tant je fus imposant et grande mon auréole
    Un séisme détruisit ce qui fut ma puissance
    L
    e British Muséum conserve de moi des traces

    Je fus le Mausolée d' la ville Halicarnasse  !


    LA CINQUIEME
     


    C’est en Asie Mineure que je fus érigé
    Dans l’un des plus grands ports, sis sur la mer Egée
    Par l’ architecte Crétois qu’on nommait Chersiphron
    Pour être dédié à la sœur d’Apollon
    Temple aux colonnes Ioniques, immense sanctuaire
    D
    ont le nom à jamais restera légendaire

    De la ville d’Éphèse, je fus L’ « Artémision » ! *

     

    LA SIXIEME

    J'étais statue de bronze représentant Hélios
    Construite par Charès statuaire de Lindos
    Sur l'une des douze iles  dans le  Dodécanèse
    De mon bras élevé je tenais un flambeau
    Saluant à l'entrée du port tous les bateaux
    B
    ien avant que le temps, ma stature ne corrode

    Je fus celui qu'on nomme Le Colosse de Rhodes !

     

    LA SEPTIEME

     J' étais  un édifice bâti en marbre blanc
    Dans la ville fondée par Alexandre Le Grand
    Qui dans l’antiquité fut premier port d’Égypte 
    Culminant à cent trente cinq mètres je prévenais
    De l’arrivée au port les bateaux qui rentraient
    L
    e jour par des sirènes, l’approche d’ennemis

    J’étais le somptueux Phare d’Alexandrie !

     

    © Dominique 




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     VENUS

     

    Mes Poèmes : VENUS

    Détail de "La Naissance de Vénus"  
    Par Sandro BOTTICELLI (1485)

     

    Vénus symbolisant, l ‘amour et la beauté
    Toi que l‘on dit  née de l ‘écume de l’onde
    Émergeant de ses flots dans ta nudité blonde
    Auréolée d’azur et de gouttes perlée  
    Le soleil astre d’or faisait briller ta peau
    Étanchée par Zéphyr te guidant vers la terre
    Son  souffle te porta bientôt jusqu’à  Cythère
    Tu abordas ce lieu  évoquant les plaisirs
    Avec pour toute escorte, l‘  "Amour"  et   le "Désir" 
    A peine vins-tu au monde éblouissante déesse
    Que tu participas à l’assemblée céleste
    Jouissant des honneurs et des divins égards 
    Il te fut octroyé d’avoir droit de regard
    Sur tout ce qui touchait au physique au charnel
    Tant parmi les humains que les Dieux immortels
    Tu présidas ainsi à tous les entretiens
    Il est dit que sur toi pour charmer les humains
    Tu portais une ceinture qu’on dit sac à malice
    Laquelle renfermait pléthore de délices
    Des sourires engageants, des grâces, des attraits
    Des caresses innocentes et celles de volupté
    Des doux mots, des soupirs les plus persuasifs
    L’expression de  regards, des silences expressifs
    Afin que pris aux charmes tout être s’abandonne
    Aux délices d'amour que ton vouloir ordonne

     

     © Dominique


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    La Mort de Narcisse !

    Tableau de John William Waterhouse

     

    LA MORT DE NARCISSE

     

    Répond donc à mes vœux Ô Source Liriopé 
    Car j’ai enfin trouvé en ton doux ondoiement
    L'être qui prit mon cœur et que je  veux aimer
    Et duquel pour toujours je veux être l'amant
    La beauté de ses traits et unique à mes yeux 
    Incomparable à celle des Déesses et des Dieux
    Mais sitôt que j’avance ma main pour le saisir
    Le voilà qui s'enfuit, je ne le peux tenir
    Ô Source je t’en prie répond à ma prière 
    Libère de ton lit celui dont la lumière
    A su toucher mon cœur frappé par Cupidon
    Car il est de ma vie l’exclusive raison
    Depuis des jours déjà, je viens et je me penche
    Sous tes  eaux je le vois et mon amour s'épanche
    J'admire son visage,  je reste et  le contemple
    N'ayant vu aussi beau dans le Naos des temples
    Je lui offre mes sourires, le dévisage, l’admire
    Il  me fait don des siens mais n’a rien à me dire
    Fait qu’il prononce un mot, une simple parole
    Que j’entende de sa voix un son je me désole
    De n’être point aimé et payé de retour
    Par celui qui suscite les passions de l'amour
    Moi qui fut de tout temps un sujet d’attirances
    Qui aie des déités refusé les avances
    Voilà que je me trouve à mon tour rejeté
    Je sais à cet instant qu'on peut mourir d’aimer
    A toi donc bel éphèbe qui te joue de ma peine
    Souffre que désormais avec toi j’appartienne
    Au monde des Naïades auquel tu appartiens
    Puisque tu te refuses à celui des humains
    Et puisque ton amour je ne peux obtenir
    C’en est fait de ma vie, je préfère mourir

     


    © Dominique

     

     


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    LE SPHINX

     

    LE SPHINX

     

    J’ai été et demeure  une source  de mystères
    Depuis combien de temps suis-je sur cette terre ?
    Quel est ce Dieu, cet homme ou autre Pharaon
    Dont on me prête  traits , qui m’a donné ce nom ?
    Je suis celui qui veille depuis des millénaires
    Taillé en un seul bloc, en  une crête de calcaire
    Je suis orienté  face vers l’orient
    Et peux donc  contempler,  l’Astre à son levant
    Le sable du désert m’avait enseveli
    Seule ma tête encore, me gardait de l’oubli
    Un  jour, un jeune Prince s’en venant de chasser
    Exténué, fourbu  par sa longue équipée
    A l’ombre de mon Némés  , vint chercher le repos
    Dans la vaste étendue, il s’endormit bientôt
    Exploitant son sommeil, je lui parus en songe
    Le prévins que mon corps, que cette dune ronge
    Etait depuis des siècles, recouvert par les vents
     Lui promis le pouvoir ! Contre mon aspect d’antan
    Lui demandant dès lors,  pour que son front soit ceint
    De  la « Double Couronne », d’oeuvrer à mon dessein
    Accomplir mon désir de désensablement
    Pour qu’apparaisse mon corps, couvert indignement
    Il a tenu  promesse , j'ai respecté  la mienne
    C’est donc à Thoutmosis *Dynastie dix huitième »
    Que vous devez de  voir  en intégralité
    Ma stature colossale au plateau de "Guizèh"
     


     


            © Dominique
     

     

    * Thoutmosis IV :  Pharaon de la dix-huitième dynastie

     



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