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Mes Poèmes Mythologiques : Les Sept Merveilles Du Monde !
LA PREMIERE
Je suis des sept merveilles la seule survivante
Construction colossale à Giseh érigée
Inviolable tombeau qui vit son apogée
Se dresser vers les cieux
A cent trente mètres cinquante
Depuis quarante huit siècles ma grandeur intimide
Du Pharaon Khéops je suis la Pyramide !LA SECONDE
Nous nous trouvions jadis sur la rive de l'Euphrate
Et dominions la ville de plus de soixante pieds
Sur nos toits en terrasses maintes essences croissaient
En des fragrances d'Iris de Roses et de Lis
Chères au cœur de la belle Reine Sémiramis
Ainsi que Genévriers, conifères et bryones
Nous fûmes les légendaires Jardins de Babylone !
LA TROISIEME
J’étais une statue faite d’Or et d’Ivoire
De douze mètres de haut et par Phidias sculptée
A Olympie en Grèce chacun pouvait me voir
Tenant dans une main la Victoire « Niké »
Et dans l’autre le sceptre, d’un aigle surmonté
C’est au cinquième siècle que dans le feu pris fin
Ma représentation du Dieu Zeus Olympien !
LA QUATRIEME
Le prince de Carie qui se nommait Mausole
Fut seul à l’origine de mon élévation
Pourtant plusieurs années dura mon érection
Tant je fus imposant et grande mon auréole
Un séisme détruisit ce qui fut ma puissance
Le British Muséum conserve de moi des traces
Je fus le Mausolée d' la ville Halicarnasse !
LA CINQUIEME
C’est en Asie Mineure que je fus érigé
Dans l’un des plus grands ports, sis sur la mer Egée
Par l’ architecte Crétois qu’on nommait Chersiphron
Pour être dédié à la sœur d’Apollon
Temple aux colonnes Ioniques, immense sanctuaire
Dont le nom à jamais restera légendaire
De la ville d’Éphèse, je fus L’ « Artémision » ! *
LA SIXIEME
J'étais statue de bronze représentant Hélios
Construite par Charès statuaire de Lindos
Sur l'une des douze iles dans le Dodécanèse
De mon bras élevé je tenais un flambeau
Saluant à l'entrée du port tous les bateaux
Bien avant que le temps, ma stature ne corrode
Je fus celui qu'on nomme Le Colosse de Rhodes !
LA SEPTIEME
J' étais un édifice bâti en marbre blanc
Dans la ville fondée par Alexandre Le Grand
Qui dans l’antiquité fut premier port d’Égypte
Culminant à cent trente cinq mètres je prévenais
De l’arrivée au port les bateaux qui rentraient
Le jour par des sirènes, l’approche d’ennemis
J’étais le somptueux Phare d’Alexandrie !
© Dominique
Tags : port, ville, merveilles, metres, monde
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Commentaires
Un beau rappel poétique des merveilles du monde... lorsque je cherche à m'en souvenir il m'en manque souvent 1... et pas toujours la même
bonne fin de semaine Dominique
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Samedi 9 Janvier 2016 à 10:34
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le phare on chercher encore au fond de la mer ! j'ai vu des reportages-
j'espère que les fana extrémistes ne vont pas détruire la merveille qui reste-
bon week-end- bisous-j'ai toujours du plaisir à lire tes poèmes Dominique et comme la dernière fois il me manque toujours une merveille à l'appel
bonne soirée
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Merci beaucoup Dominique. C'est une excellente idée de mettre en poésie les 7 merveilles du monde et tu nous les décris si bien. Merci. Bon samedi
Bonjour Martine,
C'est très gentil, je te remercie !
Beau wwek-end
Bises
Dominique