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Par Dominica le 1 Juillet 2017 à 09:00
Le Principe des Tours Génoises !
Afin que de répondre à quelques interrogations, je développe quelque peu le principe des tours Génoises.
Il n'y avait pas une tour dans chaque village.
Elles étaient positionnées pour la plupart, sur le pourtour de l'ile, avec à certains points de la côte ,une très forte concentration comme on peut le voir.La carte ci-dessus indique la localité où est situé la tour
Sur plus de cent tours construites entre le XVI et XVII siècle , 91 sont encore visibles aujourd’hui , leur état allant du bon au plus mauvais.
Soixante sept seraient encore debout.Cependant certaines sont en voie de réhabilitation.Ces "sentinelles " côtières qui toutes avoisinaient entre douze à dix sept mètres de haut pour huit à dix mètres de diamètre, abritait chacune, cinq à six personnes.Elles avaient pour vocation de donner l'alarme à l'approche de toute voile suspecte. Deux types d ‘alarme étaient utilisées en cas d’approche d'un navire hostile.Celle -ci était donnée à partir du troisième étage, sur la terrasse au sommet de la tour.
Soit sous forme des signaux de fumée d’un grand feu, visible de très loin
Soit par le son du " Culombu"
( " Culombu": Grande conque marine)
Entendu à des miles alentours.
Les " vigies " de la tour ayant constaté le danger, elles allumaient le feu ou soufflaient dans la conque pour prévenir la tour voisine et ainsi de suite.
Astucieusement positionnées et à portée de vue les unes des autres, cela ne prenait alors que quelques heures pour mettre toute l'île en alerte.
1er octobre 2009
© Dominique
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Par Dominica le 30 Juin 2017 à 02:00
" Les Tours Génoises "
Elles furent construites au XVIe siècle
A la demande des communautés villageoises
Afin de se protéger des barbaresques.Qu’elles fussent carrées ou rondes,
Toutes étaient constituées de trois étages.-Un pour y vivre
-Le second pour la conservation de l’eau
et des vivres
Quand au dernier, il servait à la gardeLA TOUR DE MIOMO
( CAP CORSE )
TOUR DE MERIA
( CAP CORSE )
TOUR DE SANTA MARIA DI A CHJAPELLA
La seule qui soit dans l'eau
( CAP CORSE )
Pointe Nord-Estvue de l'Arrière
TOUR DES ILES FINOCCHIAROLA
( CAP CORSE )
Pointe Nord-Est
Les iles forment un archipel inhabité
de la mer TyrrhénienneTOUR DE L' ILE DE LA GIRAGLIA
( Île marquant la pointe la plus au nord de la Corse)
TOUR DE PORTO
(Sur la Cote Occidentale de l'Ile)
TOUR DE PIANOTTOLI CALDARELLO
(Corse du Sud )
30 septembre 2009
© & Photos Dominique
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Par Dominica le 16 Septembre 2014 à 02:30
Vêtement fin du XVIII è Siècle
" Le Villageois en tenue de voyage "
C’est grâce aux écrits des Abbés Germanes (1776) et Gaudin (1787), ainsi qu'à Mr. Maximilien Bigot (1869 ) - Mme Henriette Celarie (1900) - Mr. Guy Zuccarelli (1956) ; Ainsi qu' à une étude faite par Monsieur Rennie Pecqueux-Barboni sur le « Costume Corse » qu’il me fut possible de créer ces personnages en les vêtant, des « Traditionnels Costumes Corses » de la fin du XVIII è et début du XIX è siècle. que j'ai confectionnés avec le plus d’ exactitude possible.
Qu’ ils en soient ici remerciés !
VILLAGEOIS EN TENUE DE VOYAGE, porte une sorte de caban en drap épais fait de poils de chèvre ou de brebis, tissés " U Capottu " brun foncé, bordé de galon rouge, sur tout le tour et le capuchon , lequel se termine par un pompon rouge. Sous u capottu on peut voir le long gilet «Curpettu» (ici, rouge comme à Corté et ses environs) fermé jusqu’au cou, par des boutons de métal et duquel dépasse le col d’une chemise de lin écru. La Culotte « Braghe » à pont, est en « Pannu Corsu » brun. Elle s’arrête à hauteur du genou, tandis que les jambes, sont protégées par des guêtres "ghjambali" en peau de chèvres. Les chaussures sont faites de cuir naturel. Il porte en main , son bâton de marche© Dominique
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Par Dominica le 16 Septembre 2014 à 02:00
Le Costume Corse Masculin !
En partant d’une base unique, chaque région pouvait apporter une particularité à ce costume et, c’est cela qui en faisait toute l’ originalité.
Cependant, ce dernier se composait , invariablement
* d’une Chemise
* d’un Gilet
* d’une Veste
* de Culottes
* d’un couvre-chef
* et …… de guêtres
Prenons pour exemple , deux régions parmi tant d’autres :
LE NIOLU et LE CAP CORSE
LA CHEMISE
( a Camisgia)Elle était toujours ample, en lin fin tissé à la maison .
La Camisgia du « Niolin » était une chemise boutonnée au col et sur laquelle était passé un gilet de drap rouge. Celle du « Cap Corsin » , par contre, se fermait au col, par une sorte de cravate nouée, que l’on appelait ( frisghjettu ) et se portait sous un gilet en soie rayée ( gravure gauche )
LE GILET ( curpettu ) Gilet de drap, boutonné jusqu’au cou. Bleu à CORTI– Vert en Castaniccia – il est Rayé ou Violet pour le Cap Corsin- le Bastiais ou l’ Ajaccien.
LA VESTE ( mozza) A pans coupés .Elle et en drap corse pour les gens du peuple, en drap plus fin, voire, en velours noir pour les personnes appartenant à la noblesse.
LES CULOTTES ( Braghe ) Larges, à pont, elles étaient taillées dans le « Pannu Corsu » noir ou brun, s’arrêtaient à hauteur du genou où elles se boutonnaient , tandis que les jambes , elles, étaient protégées par des guêtres faites dans ce même drap.
LES GUETRES, ( ghjambali ) recouvrant la chaussure, montaient jusqu’aux genoux où, fermées par une douzaine de boutons elles venaient se fixer. Quand aux guêtres, portées par les bergers des montagnes, elles avaient cette particularité, que d’être confectionnées en peau de chèvre, le pelage, tourné vers l’extérieur.
LE COUVRE-CHEF : ( A barreta ) Durant des siècles, pour se protéger des ardeurs du soleil , les hommes portèrent un bonnet pointu ( A barreta pinzutta) fait de drap ou de velours. , celui-ci céda le pas au bonnet phrygien en laine qui, à son tour ne tarda pas a disparaître au profit d’ un bonnet souple , de forme ronde qui porta alors, le nom de ( barreta misghia ). Ce n’est qu’aux alentours de 1875 , que « A barreta » emblématique, fut supplantée par la casquette. Cette dernière d’abord réservée aux jours de fêtes, entra peu à peu dans l’usage courant
Pour parfaire ce traditionnel costume, il ne faut pas omettre de parler de la ceinture de cuir, élément très important, de celui-ci . Ceinture à travers de laquelle était passé le stylet et, attachée par devant, la cartouchière ( A Carchera ) faite en cuir de sanglier et dans laquelle étaient déposés, non seulement les munitions mais tout le matériel nécessaire pour réparer chaussures ou vêtements, en cours de voyages, si cela était indispensable.
Dans son étude sur une famille de Bastelica , en 1887 Maximilien BIGOT dresse l’inventaire vestimentaire du père de famille, qui était propriétaire d’un troupeau:
2 Vestes de drap Corse - 2 Pantalons - 2 Gilets de drap noir -2 « Baretta misgia » de drap brun – 3 Caleçons de toile – 12 chemises de toile de lin ( faites à la maison ) - 4 mouchoirs de poches– 2 paires de souliers – 4 paires de chaussettes –1 manteau ( pilone ).
Il est intéressant de préciser que dans cet inventaire, étaient compris, les vêtements de fêtes qui ne se distinguaient des vêtements de tous les jours, que par leur moindre degré d’usure.
A suivre... : " Le Villageois en tenue de voyage "
© Dominique Bonavita
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Par Dominica le 15 Septembre 2014 à 02:00
COSTUMES CORSES
La matière première..
Avant que d’aborder le « COSTUME CORSE » en tant que tel, nous allons voir comment, à une époque depuis très longtemps révolue, on obtenait la matière première pour l‘élaboration de celui-ci.Pendant des siècles, les femmes et les jeunes filles des villages , tissaient et filaient la laine, le poil de chèvre, le chanvre et le lin, qui étaient destinés à leur usage vestimentaire. Il était courant,tandis qu’elle vaquait à ses occupations quotidiennes, de voir la gent féminine, une quenouille sous le bras.
L’usage était d’ailleurs d’offrir, à une jeune fille qui prenait époux, le jour de ses noces , une jolie quenouille ( a rocca) enrubannée et fleurie pour la circonstance, symbolisant les tâches que celle-ci devrait désormais accomplir dans sa nouvelle demeure.
Le filage et le tissage ( fait à la maison ) étaient des activités très prenantes . De ce tissage, tâche des plus ardues, on obtenait trois qualités textiles.
* La toile de Lin
* Le drap corse appelé communément « pannu corsu » ou « pannu frisu »
que l’on obtenait à partir de la laine de brebis
et * Le drap de « Piloni» avec lequel on confectionnait la cape « pilone» des bergers et qui était, en poils de chèvre
Inutile de préciser, que lorsque le berger se vêtait de cette pelisse à capuche, très chaude et très robuste , il pouvait affronter sans aucun problème, toutes les intempéries et, la nuit, s’il dormait à « la belle étoile » c’était dans son « pilone » qu’il s’emmitouflait.Les brebis noires étaient très recherchées, car leur couleur, assurait dit-on, à la laine que l’on tirait d’elles, une extrême solidité .
Tandis que des brebis blanches, on tirait le drap blanc, dans lequel étaient confectionnés les gilets et les jupons.
Quand au drap gris, il était teint avec du sulfate de cuivre et du bois de campêche. Après ces indications, quelque peu rudimentaires, nous allons voir maintenant, de quoi se constituait le costume CorseA suivre... Le Costume MASCULIN
© Dominique Bonavita
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