• Le Principe des Tours Génoises !

     

     

    Afin que de répondre à quelques interrogations,  je développe quelque peu le principe des tours Génoises.
    Il n'y avait pas une tour dans chaque village.
    Elles étaient positionnées pour la plupart, sur le pourtour de l'ile, avec à certains points de la côte ,une  très forte  concentration  comme on peut le voir.

    Le Principe des Tours Génoises !

         

      La carte ci-dessus  indique la localité où   est situé la tour  

     

    Sur plus de cent tours construites entre le XVI et XVII siècle , 91 sont encore visibles aujourd’hui , leur état allant du bon au plus mauvais.
    Soixante sept seraient encore debout.Cependant certaines sont en voie de réhabilitation. 

    Ces "sentinelles " côtières qui toutes avoisinaient entre douze à dix sept mètres de haut  pour huit à dix mètres de diamètre, abritait chacune, cinq à six personnes.Elles avaient pour vocation de donner l'alarme à l'approche de toute voile suspecte. Deux types d ‘alarme étaient utilisées en cas d’approche d'un navire hostile.Celle -ci était donnée  à partir du troisième étage, sur la terrasse au sommet de la tour.
    Soit sous forme des signaux de fumée d’un grand feu, visible de très loin
    Soit par le son du " Culombu"

    Le Principe des Tours Génoises !


    ( " Culombu": Grande conque marine)  
    Entendu à des miles alentours.


    Les " vigies " de  la  tour ayant constaté le danger, elles allumaient le feu ou soufflaient dans la conque pour prévenir la tour voisine  et ainsi de suite.
    Astucieusement positionnées et à portée de vue les unes des autres, cela ne prenait alors que quelques heures pour  mettre toute l'île en alerte. 


    1er octobre 2009

    © Dominique

     


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    " Les Tours Génoises " 

    Elles furent construites au XVIe siècle
    A la demande des communautés villageoises
    Afin de se protéger des barbaresques.

    Qu’elles fussent  carrées ou rondes,
    Toutes étaient  constituées de trois étages.

    -Un pour y vivre  
    -Le second pour la conservation de l’eau
    et des vivres
    Quand au dernier, il servait  à la garde

     

    Les Tours génoises !

    LA TOUR DE MIOMO 

    ( CAP CORSE ) 

     

    Les Tours génoises !

    TOUR DE MERIA  

    ( CAP CORSE 

     

    Les Tours génoises !

    TOUR DE SANTA MARIA DI A CHJAPELLA
    La seule qui soit dans l'eau

    ( CAP CORSE
    Pointe Nord-Est

     

    Les Tours génoises !

    vue de l'Arrière

     

     

    Les Tours génoises !

    TOUR DES ILES FINOCCHIAROLA 

    ( CAP CORSE
    Pointe Nord-Est

    Les iles forment un archipel inhabité
    de la mer Tyrrhénienne 

     

    Les Tours génoises !

    TOUR DE L' ILE DE LA GIRAGLIA  

    ( Île marquant la pointe la plus au nord de la Corse)

     

    Les Tours génoises !

    TOUR DE PORTO 

    (Sur la Cote Occidentale de l'Ile)

    Les Tours génoises !

    TOUR DE PIANOTTOLI CALDARELLO

    (Corse du Sud )

     

     

    30 septembre 2009

    © & Photos    Dominique


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  • Vêtement  fin du  XVIII è Siècle 

    " Le Villageois en tenue de voyage "

     Mes Créations : Costume Corse N° 2

     C’est grâce aux  écrits des Abbés Germanes (1776) et Gaudin (1787), ainsi qu'à  Mr. Maximilien Bigot (1869 ) - Mme Henriette Celarie (1900) - Mr. Guy Zuccarelli (1956) ; Ainsi qu' à une étude faite par Monsieur  Rennie Pecqueux-Barboni sur le « Costume Corse »  qu’il me fut  possible de créer ces personnages en  les vêtant, des « Traditionnels Costumes Corses »  de la fin du XVIII è et début du XIX è siècle.  que j'ai confectionnés avec le plus d’ exactitude possible.

    Qu’ ils en soient  ici remerciés !


     

    Mes Créations : Costume Corse N° 2


    VILLAGEOIS EN TENUE DE VOYAGE, 
    porte une sorte de caban en drap  épais  fait de poils de chèvre ou de brebis, tissés " U Capottu "  brun foncé, bordé de galon rouge, sur tout le tour et le capuchon , lequel se termine par un pompon rouge. Sous  u  capottu  on peut voir le long gilet «Curpettu» (ici, rouge comme à Corté et ses environs) fermé jusqu’au cou, par des boutons de métal et duquel dépasse le col d’une chemise de lin écru. La Culotte « Braghe » à pont, est en « Pannu Corsu » brun. Elle s’arrête à hauteur du  genou, tandis que les jambes, sont protégées par des guêtres "ghjambali"  en peau de chèvres. Les chaussures sont faites de cuir naturel. Il porte en main , son bâton de marche

     

     

     Mes Créations : Costume Corse N° 1

     ©  Dominique

     


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    Le Costume Corse Masculin !

     

    En partant d’une base unique, chaque régionLe Costume Corse Masculin ! pouvait apporter Le Costume Corse Masculin !une particularité à ce costume et, c’est cela  qui en faisait toute l’ originalité.

    Cependant, ce  dernier se composait , invariablement

                       

                                  * d’une Chemise 

                                 * d’un   Gilet

                                 * d’une  Veste                         

                                 * de Culottes

                                 * d’un couvre-chef

                                 * et ……  de guêtres

    Prenons   pour exemple , deux régions  parmi tant d’autres :   

               LE  NIOLU     et   LE CAP CORSE                      

     

    LA CHEMISE
    ( a Camisgia)                                                                        

    Elle était  toujours ample,  en  lin fin  tissé à la maison .

    La Camisgia du  « Niolin » était une chemise boutonnée au col et  sur  laquelle était passé un gilet de  drap rouge. Celle du « Cap Corsin » , par contre, se fermait au col, par une sorte de cravate nouée, que l’on appelait ( frisghjettu ) et se portait sous un gilet  en soie rayée  ( gravure  gauche )

     

    LE GILET  ( curpettu ) Gilet de drap, boutonné jusqu’au cou. Bleu à CORTI– Vert en Castaniccia – il est Rayé ou Violet pour le Cap Corsin- le Bastiais ou l’ Ajaccien.

     

    LA VESTE  ( mozza)  A pans coupés .Elle et en drap corse pour les gens du peuple, en drap plus fin, voire, en velours noir pour les personnes appartenant à la noblesse.

     

    LES CULOTTES  ( Braghe )  Larges, à pont,  elles étaient taillées dans le « Pannu Corsu »  noir ou brun, s’arrêtaient à hauteur du  genou où elles se  boutonnaient , tandis que les jambes , elles, étaient  protégées par des guêtres  faites dans  ce même drap. 

     

    LES GUETRES, ( ghjambali ) recouvrant la chaussure, montaient jusqu’aux genoux  où, fermées  par une douzaine de boutons elles venaient se fixer. Quand aux guêtres, portées par  les bergers  des montagnes,  elles avaient cette  particularité,  que  d’être  confectionnées en  peau de chèvre, le pelage,  tourné vers l’extérieur.

     

    LE COUVRE-CHEF :  ( A barreta ) Durant des siècles, pour se protéger des ardeurs du soleil , les hommes  portèrent  un  bonnet  pointu  ( A barreta pinzutta)  fait de drap ou de velours.  , celui-ci céda le pas au bonnet phrygien en laine qui, à son tour ne tarda pas a disparaître  au profit  d’ un bonnet  souple , de forme ronde qui  porta alors, le nom de ( barreta misghia ). Ce n’est qu’aux alentours de 1875  , que « A barreta » emblématique, fut supplantée  par la casquette. Cette dernière d’abord réservée aux jours de fêtes, entra peu à peu dans l’usage courant

    Pour parfaire ce traditionnel  costume, il ne faut pas  omettre de parler de la ceinture de cuir,   élément très important, de celui-ci . Ceinture à  travers de laquelle était passé le stylet et,  attachée par devant, la cartouchière ( A Carchera ) faite en cuir de sanglier et dans laquelle  étaient déposés, non seulement les munitions mais tout le matériel nécessaire pour  réparer chaussures ou vêtements, en cours de voyages, si cela était indispensable.

    Dans son étude  sur une famille de Bastelica , en 1887 Maximilien BIGOT  dresse l’inventaire vestimentaire du père de famille, qui était propriétaire d’un troupeau:

                         2 Vestes  de drap Corse - 2 Pantalons  -  2 Gilets de drap noir -2 « Baretta misgia » de drap brun – 3 Caleçons de toile – 12 chemises de toile de lin ( faites à la maison ) - 4 mouchoirs de poches– 2 paires de souliers – 4 paires de chaussettes –1 manteau  ( pilone ).

    Il est intéressant de préciser que dans cet inventaire, étaient compris, les vêtements de fêtes qui ne se distinguaient des vêtements de tous les jours, que par leur moindre degré d’usure.

    A suivre... : " Le Villageois en tenue de voyage "
     
     

    © Dominique Bonavita  


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  • COSTUMES CORSES      COSTUMES CORSES COSTUMES CORSES

     

    La matière première..  

     



    Avant que d’aborder le  « COSTUME CORSE  » en tant que tel, nous allons voir comment, à une époque depuis très longtemps révolue, on obtenait  la matière première  pour l‘élaboration de celui-ci.

    Pendant des siècles, les femmes et les jeunes filles des villages , tissaient et filaient la laine, le poil de chèvre, le chanvre et le lin, qui  étaient destinés à leur usage vestimentaire. Il était courant,tandis qu’elle vaquait à ses occupations  quotidiennes, de voir la gent féminine, une quenouille sous le bras.

    L’usage était d’ailleurs d’offrir, à une  jeune fille qui prenait époux,  le jour de ses noces , une jolie quenouille ( a rocca)  enrubannée et fleurie pour la circonstance, symbolisant les tâches que celle-ci  devrait désormais  accomplir dans sa nouvelle demeure.

    Le filage et le tissage ( fait à la maison )  étaient des activités très prenantes . De ce tissage, tâche des plus ardues, on obtenait trois qualités textiles.

                                 

                                 * La toile de Lin

                             * Le drap corse  appelé communément « pannu corsu » ou « pannu frisu »

    que l’on obtenait à partir de la laine de brebis

                 et  * Le drap de « Piloni»  avec lequel on confectionnait la  cape « pilone» des bergers et qui  était,  en poils de chèvre

                                                      
    Inutile de préciser, que lorsque le berger se vêtait de cette pelisse à capuche, très chaude et très robuste , il pouvait affronter sans aucun problème, toutes les intempéries et, la nuit,  s’il dormait à « la belle étoile » c’était dans son  « pilone » qu’il s’emmitouflait.

    Les brebis noires étaient très recherchées, car leur couleur, assurait dit-on, à la laine que l’on tirait d’elles, une extrême solidité .

    Tandis que des  brebis blanches, on tirait le drap  blanc, dans lequel  étaient confectionnés  les gilets et les jupons.


    Quand au drap gris, il était teint avec  du sulfate de cuivre et du bois de campêche.
    Après ces indications, quelque peu rudimentaires, nous allons voir maintenant, de quoi se constituait le costume Corse

     

    A suivre...  Le Costume MASCULIN



    © Dominique Bonavita 


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