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Dis Grand-Père !
- Quand elle tombe du ciel où donc s'en va la pluie
Grand -Père ?- Elle fait grandir les fleurs, s'accroître les ruisseaux et s'enfler les rivières
- Quand les feuilles d' Automne se détachent des arbres, où s'en vont-elles
Grand -Père ?- Le grand vent les emporte, ou elles deviennent humus fertilisant la terre
- Que deviendra l' enfant que je suis aujourd'hui, lorsque je serai grand
Grand - Père ?
- Il restera caché tout au fond de ton cœur et te rappellera, s'il en était besoin
Des jours comme celui-ci, devenus très lointains- Quand tu fermes tes paupières mais que tu ne dors pas, dis ! Où t'en vas -tu
Grand- Père ?-Je pars vers ce pays que je ne connais pas, mais où je sais fort bien, que m'y attend Grand- Mère !
- Mais où se trouve-t-il ce pays dont tu parles, des larmes pleins les yeux
Grand- Père ?- Il se trouve mon Petit, dans un monde meilleur aux confins de la terre !
- Et quand tu partiras, vers ce monde meilleur
est - ce que je pourrai, t'accompagner
Grand- Père ?- Tu ne le pourras point et ne le devras pas, car ta place est ici avec tes sœurs , tes frères !
- De ce voyage là, quand tu nous reviendras, dis : Surtout, n'oublie pas de ramener
Grand- Mère !
- Mon Petit ! Ce pays nous retient pour toujours
Mais il n'empêche pas que perdure l'amour
Et quand ce jour viendra, fais moi une promesse
Celle de ne jamais sombrer dans la tristesse
Si parfois je te manque, pense très fort à moi
Et Comme l' « Oiseau Bleu », je serais près de toi !
© Dominique6 commentaires
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Pourquoi ?
Pourquoi donc, êtres humains, nous appelez vous :
« Bêtes »
Le plus bête souvent, n'est pas celui qu'on croit
Et sans vous faire offense, je m'en vais de ce pas
Vous prouver à quel point, votre idée est surfaite
Quand vous venez au monde, il vous faut quelques mois
Avant que de pouvoir marcher avec aisance
Pour nous, les animaux, si petit que l'on soit
Nous marchons, dès notre naissance
Le créateur voulu vous doter de parole
Il avait ses raisons, pour nous la point donner
N'êtes vous pas surpris ? Moi je trouve ça drôle
Nous pouvons vous comprendre
Mais vous, ne le pouvez !
Nous flairons le danger, avant qu'il ne survienne
Vous n'en prenez conscience, qu'une fois qu'il est là
Je n'en fais pas grief, autant qu'il m'en souvienne
Votre constitution, n'y prédispose pas
Nous respectons la vie , Elle vous indiffère
Et si des prédateurs, se trouvent parmi nous
Leur instinct de survie, les oblige à le faire
Le plaisir de tuer, seul commande chez vous
Vous détruisez nos vies, sans la moindre vergogne
La vie d'un animal, qu'est ce donc, après tout ?
Mais vous arrêteriez , votre sale besogne
Si vous pouviez comprendre, qu'on souffre comme vous
Ma condition de chien, ne peut qu'abominer
La manière dont on traite, nombre de mes congénères
Si certains sont heureux, ont trouvé un foyer
D'autres bien moins chanceux, vivent dans la misère
Après avoir connu, adorables petits chiots
D'une famille unie, l'affection , la tendresse
Quand ils deviennent grands, et dérangent un peu trop
Ils sont abandonnés par une main traîtresse
Qui ne se soucie point, de ce qu'il adviendra
De celui qu' hier encor , elle serait dans ses bras
Sans l'ombre d'un remord, mais avec quelle bassesse.
Vous que l'on nomme humains, êtes capables de « Çà »
Jamais, vous ne verrez, un chien quitter son maître
Bonne est notre nature et sain est notre esprit
Même s'il nous traitait, aussi mal qu'on peut l'être
Pour lui , nous serions prêts, à sacrifier nos vies
Bien que n'ignorant pas, qu'il est de bonnes gens
Qui savent nous aimer, au sein de vos semblables
La réciprocité me paraît cependant, inconcevable
Voilà en quelques mots, la raison du pourquoi
Le plus bête souvent, n'est pas celui qu'on croit !
© Dominique
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Bottin :Jolie carnation
Charrue :Chat de gouttière
Portefeuilles :Branches
Radeau :Ragondin
Fémur : S'évade
Patrouille : Courage
Centrafrique :Banque
Comprimé : Roi des imbéciles
Balcon : Soirée dansante où l'on s'ennuie
Macadam :Souteneur
Mobile home : Marcheur
© Dominique
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LES COMMERES VOYAGENT ! ( Suite...)
Garance (à gauche) est aussi entière et caustique
Que Léonie (à droite) est effacée et naïveGarance: On est vraiment bien installées ici hein ? On a une vue panoramix c’est super non ?
Léonie : Oui, oui on est bien, et pis pour la vue panoramix on l’a aussi sur le décolleté de la guide quand elle s’penche en avant. Z’avez-vu ? Tout d’ même c’est un peu osé non ?
Garance: Osé ? Mais elle a juste un tee shirt échancré, vous voulez pas qu’elle porte un col Claudine, non ?
Léonie : Eh bien ! Parce qu’en plus, elle a un p’tit short j'avais pas vu ! J’ai vu qu’ le haut. Ça s’fait pas ça dites ! Elle serait pas un peu coquine la Claudine ?
Garance: J'ai pas dis un petit short, mais un" tee shirt' une sorte de maillot de corps si vous préférez et pi, comment qu'vous savez qu’elle s’appelle Claudine vous elle s’est pas encore présentée.
Léonie : C’est vous qu’ avez dit comm’ ça : Voulez pas qu’elle porte un col Claudine !
Garance: C’est le nom du col « Claudine » pas le sien. Attendez… Attendez elle va prendre l’micro .
( En effet l’accompagnatrice se levant se saisit du micro)
Mesdames et Messieurs : Bonjour je me présente je suis Emy et notre conducteur se prénomme Nans ! Nous sommes heureux de passer ce séjour que nous souhaitons des plus agréables en votre compagnie. Nans et moi-même sommes à votre disposition. N’hésitez donc pas à faire appel à nous en cas de besoins ! )
Léonie : Z’aviez raison elle porte pas d’ short, elle porte un" Boud' jan" et j'trouve qu'elle a l’air gentillet quand même. En parlant d' besoins et si on a besoin ?
Garance : Eh bien elle vient d’le dire : on fait appel à eux !
Léonie : Garance j’veux dire si on a be… soins quoi !
Garance : J’ai bien entendu aller, mais vous sûrement pas ! J’vous dit : On fait appel à eux !
Léonie : Oh criez pas si fort ! Vous m’obligez à met’ les points sur le T et les barres sur les I . Si on a besoin d’faire Pipi voilà j'lai dit !
Garance : Y a des toilettes dans le car ! Soyez pas inquiète.
Léonie : Vous m’voyez-vous crier Emy Nans ! J’ai besoin d’faire Pipi. Tout-d’même j’oserai pas !
Garance : A évidemment si vous ameutez l’car ! Et surtout ne les appelez pas tous les deux en même temps. Parce que crier : Eminence à chaque fois, ça serait un peu solennel non ? Hiii..Hiii . Vous n’avez qu’à vous pencher et glisser à l’oreille d’Emy vot’ besoin et pi c’est tout. J’ai vu sur l' dépliant qu’on faisait des arrêts d’confort. Ça veut dire ça, aussi : Les arrêts confort « Si on a besoins » !
Léonie : Ça y est nous partons ! Oh y conduit bien Nans hein, y fait pas d’secousses. Z ‘ avez vu, y a une tablette qui s’rabat ? C’est bien pour poser un verre ou quèque chose ça. Ah par contre pour poser les pieds, j’peux pas y l’on placé trop loin.
Garance : Léonie z’allez pas commenter comme ça tout au long du voyage non ! La tablette c’est « Exprès » pour poser quèque chose quand au repose-pieds c’est pas qu’il est placé trop loin l’ votre, c’est qu’ vous avez les jambes trop courtes ! Regardez, moi j’les pose mes pieds !
Léonie : Dites Garance , ce soir où c’est qu’on mange ?
Garance : ( En dépliant l’itinéraire du voyage ) Ce soir ?... Ah le MANS !
Léonie : Allemand ? J’savais pas qu’on allait aussi en Allemagne. Mais moi j’mange pas de choucroute dites et la bière ça me donne des aigreurs.
Garance : Pas Allemand , Le Mans ! Dans la Sarthe z’avez jamais entendu parler des fameuses Rillettes du mans. Ça chui sûre que ça va vous plaire Hii...Hii
Léonie : Et on y reste longtemps A le Mans ?
Garance : Vingt-quatre heures ! On va visiter les jardins de Pierre Ronsard : Mignonne allons voir si la Rose ……
Léonie : Ah ben oui si vous voulez ! J’aime ben les roses moi ! Puis ça m’fait r’udment plaisir que vous m’app’liez Mignonne, vous l’avez jamais fait hein ?
Garance : Mais , c’est pas à vous que j’dis ça hé ! C’est : " A Cassandre" .
Léonie : A Cassandre ? C’est qui ça Cassandre ? J’vois personne moi !
Garance : " A Cassandre " , c’est un poème de Ronsard pardi !
Léonie : Ah M’sieur Ronsard c’est un poète ? Mais alors, vous pensez pas qu’on va l’déranger, si on visite ses jardins.
Garance : Y a plus de quatre cent ans que personne ne dérang’ plus M'sieur Ronsard ! Bon après Le Mans on va aller à Saumur.
Léonie : Ah j’en ramènerai un peu tiens ! Ça peut toujours servir pour conserver les anchois la saumure pas vrai ?
Garance : C’est pas la saumure, c’est Saumur : Nous allons avoir là-bas une visite guidée du cadre noir.
Léonie : Aller si loin pour voir un cadre noir ? J’en ai un à la maison et j’le regarde jamais ! En pus y vont nous faire un’visité guidée ? Vous croyez pas Garance, qu’ y se moquent de nous dites ?
Garance : Ah vous alors ! C’est pour ainsi dire, donner de la confiture aux cochons tiens ? Le Cadre Noir, c’est un corps de cavaliers d’élite, qui est classé au Patrimoine Culturel de l’UNESCO. Au contraire, y se moquent pas du nous en nous y emmenant. A ce qui paraît c’est un très beau spectacle !
Léonie : Ah ? Si vous l’ dites alors ! Et après où qu’on va ?
Garance : Après…Après…. (lisant le descriptif du voyage) Ah v’là ! Après c’est à CHATEAUBRIANT !
Léonie: Oh dites là, on doit en manger de bons des Chateaubriants c’est sûrement la spécialité locative. J’en ai toujours entendu parler mais j’en ai jamais mangé et vous ?
Garance: Oui moi j’en ai mangé et je serais bien étonnée que vous aimiez ça vous Hii…Hii
Léonie: Et pourquoi que j’aimerai pas ça moi hein ? Comment qu’ vous l’savez vous ? Non mais dites. Elle est bien bonne cell’-ci !
Garance: Comment qu’je sais ? Parce que vous êtes Végétalienne pardi ! Un Châteaubriant, c’est une épaisse tranche de bœuf grillée ! Alors j’ai raison ou pas ?
Léonie : Oh ! Et moi qui pensais que c’était un beau gâteau ! Chui déçue tiens . Dites moi où qu’on va ensuite.
Garance: Après avoir à Chateaubriant, visité : la Halle, l’Hôtel de ville, la Maison de l’Ange où séjourna Sophie Trébuchet, la future mère de Victor Hugo on se dirigera sur Rennes dans l' Ile et Vilaine.
Léonie : Alors faudra qu’on prenne le bateau si c’est une île et je crains l’bâteau moi ! En plus si elle est vilaine, j’comprends pas pourquoi on y va. J’vous dis Garance, y s’moquent de nous. Et pi, vous voyez pas dites, que là-bas on mange de la renne ? Alors là se serait le comblement !
Garance : Quand j’vous ai dit Ile et Vilaine c’est du département que j’parlais pas d’la ville de RENNES qui, dit en passant n’est pas une Ile . C’est la capitale de la Bretagne. Pour v’te gouverne, on dit le Renne pas là. Ça pourrait prêter à confusionnemnt ! Vous inquiétez pas, on mangera pas de renne à Rennes on mangera des spécialités Bretonnes.
© Dominique
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LES COMMERES VOYAGENT !
Garance (à gauche) est aussi entière et caustique
Que Léonie (à droite) est effacée et naïveGarance : Ouf nous voilà installées ! J’ai bien fait dites-voir, d’choisir les premières places hein ? Déjà on verra mieux l’paysage et en plus, on pourra entendre tout c’qui se dira entre le chauffeur et la guide hiii…Hiii… ! Hé vous qu’êtes toujours dans la lune, zavez rien oublié ? Vot’carte d’identité vous l'avez au moins ?
Léonie : Oh j’ai tout ben pris allez ! Mais j’vais tout-de même tout capituler ( Prenant sa valise posée sur le porte-bagages et l’ouvrant ) Les bas : j’les ai, les jarretelles j’les ai, ma ch’mise de nuit en pilou : j’l’ai , mes quat' rob’ sont là, mes culottes antifuites : z’y sont aussi, mes charentaises: c’est toké ! Là, dans l' sachet y a mes préservatifs.
Garance : ( Interloquée ) Vos Quoi ??
Léonie : Ben, mes préservatifs pardi ! Zavez pas pris d’préservatifs vous ? C’est pourtant nécessaire dites ! D'habitude quand j'pars j'en emporte qu'un, mais com’ y en avait un qui s’était un peu élargi, quand j’ai bataillé pour l’enfiler l'aut' soir ; c’est normal vu l’volume, alors des fois qu’il lâche, j’en ai pris un deuxième.
Garance : ( ? ? ? ) Quoi ? vous avez batailler pour enfiler un préservatif ? Vous ? Mais vous n’avez jamais…. Heum... Quoi ! Ha ben ça alors si je m'doutais !
Léonie : Zavez l’air rudement étonnée dites-voir ! Mais j’ai toujours utilisé des préservatifs moi, comment qu’j’aurais gardé une si belle toison à mon âge sinon hein ? Si j’la mouille sous la douche, faudrait que j’la sèche à chaqu’ fois au séchoir, l’est tellement longue !
Garance : ( Rassurée ) Attendez, attendez ….Vous voulez parler d’un bonnet d’ douche là, pour protéger vos ch’veux ? Une charlotte quoi ?
Léonie : Est-ce qu' j'sais moi s’il s’appelle Charlotte, ou Charlot c’bonnet là ? Moi j’ai toujours appelé ça un préservatifs et pi c'est tout ! Y préserve ben les tifs non ? Alors ! (Inventoriant toujours sa valise) mon foulard, mes….
Garance :Eh dites, vous allez pas nous fair’ l’inventaire de Champvert des fois non ? Et l’raton laveur vous l’avez pris ? Hiii…Hiiii….
Léonie : A ben non , vous voui ? Moi j’ai pris un gant et du savon, ça suffira ben !
Garance : Mais j’plaisantais Léonie, j’plaisantais ! Par cont’ là, j’plaisante plus ! Vous avez pensé à prend’ vot’ parapluie ?
Léonie : Vu qu’on va fair’ une halte à Cherbourg, j’me suis dit à quoi bon s’ incomber hein, je l’ achèt’rai là-bas !
Garance ( Narquoise) Oui et à Rochefort, vous achèt’rez les D’moiselles. Hiii…Hiii
Léonie :Vous riez dites, mais comme on passe en Picardie, j’me suis dit que j’ vais acheter quèques mèt’ de ficelle Picarde. Elle doit êtr’ ben solide pour qu’elle soit une spécialisation d’là-bas. Et pis on a toujours besoin d’ficelle un jour ou l’aut’ pas vrai ?
Garance : Mais c’est une crêpe au jambon c’tte ficelle là Léonie ! Vous pourrez rien attacher avec dites !
Léonie (Etonnée): Ah ? Et pourquoi alors qu’ils l’appellent ficelle ? ça trompe tout le mond’ ça !
Garance : Et si on va à Lyon et qu’on entre dans un bouchon, ils vont vous proposer : La Rosette, La cervelle de Canut , le tablier de sapeur.. Vous pensez tout d’même pas qu’il ont fait cuire une dame qui s'nomme Rosette non ? Et pareil pour l’ canut ; quant au tablier de sapeur… Ces noms là sont des noms de mets locaux. Non mais ?
Léonie : Ben moi j’ai jamais mangé de méloco, j’sais même pas à quoi ça r’ssemble un méloco. Oh pi de tout’ façon comment vous voulez qu’on rentre à deux dans un bouchon, faudrait qu’il soit énorme dites ! En pus, moi qui suis claustrophone, j’me vois pas m’glisser comm’ ça dans un bouchon même énorme !
Garance : C’était un exemple Léonie. N’en parlons plus. De tout’ façon on y va pas à Lyon !
Léonie: (cherchant dans son sac à dos) Avec tout ça, où est-ce qui s’trouve c’lui-ci ? Ah le v'là ! J’lai trouver mon châle.
Garance: (Surprise) Vous avez aussi apporter le sac à dos ? Eh bien vous vous êtes pas embarquée sans biscuits vous hein ?
Léonie: Ah mais c'est ça ! J’me disais ben qu’avais dû oublier quèque chose, c’est les biscuits ! Mais dites, c'est pas un sac cadeau ce sac là hein, j’lai ach’té. Chez « Trouvetout » le magasin au coin de la rue des cauteleux. J’lai pas payé ben cher en plus.
Garance: J’vous crois allez ! C’est le contraire qui m’aurait étonnée vu l’sac !
Léonie: Pourquoi y vous plait pas mon sac ? C’est p’têtre à cause de « Titi et Gros minet » qui sont d’ssus ?
Garance: Non Léonie, c’est à cause qu’il à qu’une bretelle v’ote sac à dos ! La rue où vous l’avez acheté porte bien son nom ah ça oui alors !
Léonie: Oh ça c’est pas ben grave allez, j’le porterai en pendouillière !
Garance: Ah pour pendouiller y va pendouiller c'est sûr !
© Dominique
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