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    Mon Costume Corse N° 1

     Mes Créations : Costume Corse N° 1

    C’est grâce aux  écrits des Abbés Germanes (1776) et Gaudin (1787), à ceux de: Mr. Maximilien Bigot (1869 ) - Mme Henriette Celarie (1900) - Mr. Guy Zuccarelli (1956) ; Ainsi qu' à une étude faite par Monsieur Rennie Pecqueux-Barboni sur le «Costume Corse »  qu’il m’a été possible de créer ces personnages en  les vêtant, avec le plus d’ exactitude possible, des « Traditionnels Costumes Corses » de la fin du XVIIIe et début du XIXe siècle.  Qu’ ils en soient  ici remerciés.

     

    Vêtement  fin du  XVIIIe  Siècle

     Mes Créations : Costume Corse N° 1

     

     

    FEMME BOURGEOISE ou  DE PETITE NOBLESSE.

    Elle porte l’ "imbustu"* corselet rouge, dont  les manches sont "à l'espagnole", c'est à dire froncées sur le dessus de l' emmanchure, ouvertes à l'aisselle et ajustées sur le bras et l'avant bras. Les  poignets à revers, sont ornés de  galons et de fleurs, ainsi que le haut des manches et le devant du corsage, qui laisse apercevoir  la "casmigia" chemise de lin blanc, froncée à l’encolure. La jupe est bleue. La coiffe, est le "capanghujulu" (la tête d'ange), un turban de toile blanche fine, drapée en auréole et les "scherpine" (escarpins) que l’on ne peut voir ici,  sont noirs avec un ruban rose. Elle porte des pendants d’oreilles circulaires, en argent doré et un collier de perles de corail, ce  qui révèle un  certain  signe d’aisance.

     

    NB : * L’ Imbustu ,était un objet de valeur qui s’offrait et se transmettait par héritage de  femme à femme et devait absolument, faire partie du trousseau.

     

     

     ©  Dominique

     

    Mes Créations : Costume Corse N° 1

     


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         Mes photos  de Voyages : Calèches  et Cochers !

    Mes photos  de Voyages : Calèches  et Cochers !

     

    LES MOULINS DE  " CONSUEGRA"

     

    Monsieur de Cervantès ...

    Monsieur de Cervantès, je n'aurais jamais pensé voir ces "Géants" contre lesquels  dans la plaine de la Mancha, vous fîtes, s'élancer le  plus impétueux des Hidalgos:

    " Don Quichotte "

    Et pourtant, oui, je les ai vu ces Majestueux, se dresser sous le brûlant soleil. Ceux desquels, le doux rêveur, soutint opiniâtre, à son écuyer le pauvre Sancho étonné  par la méprise de son maître, que si  les Géants s’étaient à leur approche métamorphosés en moulins à vent, cela n'était dû qu'aux manœuvres de méchants magiciens. Ils sont toujours là, depuis le XVIe siècle au nombre de douze (actuellement)  dans un alignement quasi parfait sur la colline de Caldérico, surplombant le pittoresque "Village Blanc" qu'est CONSUEGRA (Province de Tolède) et sont soigneusement entretenus. Il en est même qui fonctionnent encore. Ils portent les noms évocateurs peuplant les aventures de votre héros : le Bolero, Mambrino, Sancho, Mochilas,Vista Alegre,Cardeño, Alcancía, Chispas, Caballero del Verde  Gabán,  Rucio, ( que j'ai pu visiter ) (du nom de la monture de Sancho),  Espartero, Clavileño.
     

    Monsieur de Cervantès !

      Le moulin  " Rucio "

    Monsieur de Cervantès !

     Intérieur du moulin  " Rucio "

     

    Le moulin "Caballero del Verde Gabán" 

    Monsieur de Cervantès !

     

    © Dominique


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              L'ASSOMPTION  DE LA VIERGE MARIE

     

    Ô Marie, l'univers tout entier se réunit au Ciel, en ce Jour, 

    pour célébrer votre Triomphe 

     

     Paroles prononcées par  Madame Louise de France , dernière fille du roi Louis XV  

    Alors devenue Carmélite sous le nom 

    de Sœur Thérèse de Saint-Augustin  

     

               Reproductions D'art De Musée | l`assomption de la vierge, 1670 de Bartolome Esteban Murillo (1618-1682, Spain) | ArtsDot.com

                  Tableau de  Bartolome  Esteban Murillo (1670)

     


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     Peinture féérique de Josephine Wall

    Oeuvre de Josephine Wall

     

    Dame Nature je ne sais
    Si un jour quelque grand poète
    Célébra de vous la beauté  
    Mais si la chose ne fut faite
    Permettez que bien humblement
    Je répare ce manquement 

    Qui d’entre nous n‘a jamais dit :

    - Que la Nature est donc bien faite !
    - Dieu que cette fleur est jolie !
    - Quel beau creuset pour un poète ! 

    Vous êtes un régal pour les yeux
    C'est mirifique,  merveilleux
    D’ une diversité parfaite
    Vous nous offrez multiples choses
    Les chants d’oiseaux à notre ouïe
    A notre odorat, c'est exquis 
     Fragrances et parfums de roses

    Le goût n’ étant pas oublié
    Vous nous proposez fruits et baies
    Drupes et plantes potagères
    Pour sustenter la biosphère 
    Les arbres, les monts et les vaux 
    Rivières, fleuves et ruisseaux  
     Luxuriance de végétaux

    Et nous, que l’irrespect abreuve
    Vous faisons subir moult épreuves
    Et de vous, devenons bourreaux
     

     

     © Dominique


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    Mes Poèmes : France !

    FRANCE 

     

    France !   Mère  Patrie
    Pays où je suis née
    Je voudrais tant qu'on t'aime
    Comme je t'ai aimée
    France de Montesquieu , de Voltaire , de Rousseau
    France de  d' Alembert, France de Diderot
    Pays des « Droits de l' Homme » du « Siècle des Lumières » 
    Où chacun s'exprimait dans la langue de Molière
    Grand Dieu !   Que t' a-t-on fait  ?
    Dans les conversations,  de nos jours l'on n'entend
    Que l'emploi  d'anglicismes ,que  formules en Verlan ,
    A la femme qu'on chérit, on ne dit plus : Je t'aime !
    P
    ourtant le verbe « Aimer » , rime en chaque poème

    Dans un néologisme, aussi laid  qu'il est neuf
    On dit tout  simplement : Je la  Kiffe cette Meuf   !
    Et lorsque on est en groupe, qu'on part et  s'en détache
    On n'dit plus: Je vous quitte !   Mais plutôt: Je m' arrache !
    Vous Pays francophones qui vous évertuez

    A toujours employer un Français épuré
    Vous devez  bien sourire, face à l' aberration
    D'une langue  bafouée  par sa propre  Nation
    Pères de la  « Pléiade » de  Ronsard  à  Belleau
    Vous devez tressaillir au fond de vos tombeaux
    Pauvre FRANCE ! 
    Il n'est pas seulement que tes mots, qui aient changé
    Mais ton sens des valeurs , Morale, Charité
    Qu'on enseignait en classe, de façon quotidienne
    L'écrivant au tableau, pour que l'enfant l'apprenne
    Mais tout est désormais aboli , périmé ,
    Les usages, la vertu, y compris le respect
    Envers les enseignants, comme envers les Aînés
    FRANCE de ma jeunesse, je ne te reconnais plus
    J' éprouve de la peine. Non , que je ne t'aime plus !
    Je t'imagine un peu ; Vieille Dame aux abois
    Abandonnée, aux mains de  gens qui la rudoient
    L'on se prévaut de toi,  pour tirer avantages
    Mais au moindre prétexte, on ternit ton image
    Souvent, je m'interroge, me posant cette question:
    D'autres que moi, font-ils cette constatation ?
    Et par cela, sont-ils comme moi, attristés  ?
    Car, même la nostalgie… n'est plus ce qu'elle était !


      
    © Dominique

     


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