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    INSPIRATION PAR L'AFFICHE

     

      

         Leonetto Cappiello  ( 1875 - 1942 )

     

    Affiche de Leonetto Cappiello ( 1925 )

     

    Senryū

    Oh dis rends le moi !

        Nigaude  je l'ai SUCHE

           M'en moque c'est  SUCHARD !

     

    16 Avril 2012

    © Dominique  


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     Les Macaques !

     

    Macaques

     

    LUI

    Ma belle amie, jolie macaque 
    Laissez-moi baiser vos longs doigts 
    Vous faire la cour comme il se doit 
    Pourquoi m'avoir donné une claque 
      
    ( Mais pour qui elle s’ prend la donzelle ) 
    ( Elle fait des excès de zèle ) 
    ( Elle veut jouer les saintes nitouches )  
    ( La pucelle qu'on effarouche ) 
    ---------------
     
    ELLE
     
    Vous vouliez ma main n'est-ce pas
    J'ai fait à votre convenance
    Louez-donc mon obéissance
    Vous l'eûtes lorsqu'elle m'échappa
     
    ( Il faut que je me carapate)
     ( Que je m'éloigne de ce primate )
    ( Il n'arrête pas de m' bisouiller )
    ( La main  et ce n'est pas le pied )
    ---------------
     
    LUI
     
    Je devine votre langueur
    Votre joli minois est triste
    Que de mélancolie mon cœur
    Souffrez qu'auprès de vous j'insiste
     
     ( Elle fait toujours sa mijaurée )
    ( Elle se croit trop belle pour moi )
    ( T'inquiète ma p'tite je t'aurai )
    ( Malgré ton farouche quant-à-soi )
    ----------------
     
    ELLE 
     
    Sombre moi mais aucunement
    Peut être un peu de lassitude
    A tolérer votre attitude
    Accepter votre empressement
     
    ( Il m'exaspère ce malotru )
    ( Ce vieux singe ce sapajou )
    ( S'il a eu ma main sur la joue )
    ( Mon pied il va l'avoir au c.. !  )
     
     
     
    © Dominique
     
    02  juin  2013  
      

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    Le Crapaud et la Grenouille

     

      

     

    Au printemps un crapaud aussi fier qu'Artaban
    Et pourtant aussi laid que le crapaud peut l'être 
    Vint dans l'Etang voisin pour passer du bon temps
    Pensant que nul ainsi pourrait le reconnaitre
    Ne sachant pour le moins refréner ses ardeurs
    Il sauta sur le dos d'une pauvre Rainette
    Comme sur une proie se jette un prédateur
    La Rainette fragile et tout effarouchée
    A l'énorme amphibien chercha à se soustraire
    Elle lutta si bien qu'elle se fit lâcher
    Mais le gros batracien tenant à satisfaire
    Un caprice pressant ne put s'en tenir là
    Il pourchassa Rainette sur le bord de la rive
    La rattrapa d'un bond et ne la lâcha plus
    Dédaignant sans nul doute tout ce qui arrive
    A des êtres plus faibles et de tout, dépourvus
    Car la p'tite grenouille pauvrette s'activait     
     A happer des insectes tout comme le bécard
    Afin que de pouvoir élever son têtard
    Après qu'à son plaisir il l'eut enfin soumise
    Et que notre grenouille se fut mise à l'abri
    Rester dans les parages, il n'était plus de mise
    Et le vilain crapaud s'en alla lui aussi
    Il se pensait tranquille, qui après tout pourrait
    Venir lui reprocher ce qu'il venait de faire
    Il se pensait puissant pour qu'on le put juger
    Et se croyait bien sûr ainsi sorti d'affaire
    Comment eut-il songé qu'un petit batracien
    Avait eu le courage que de s'en aller plaindre
    Mais voila il le fit, contrariant les desseins
    De  Messire Crapaud qui alors dut tout craindre
    Tout d'abord la vindicte de la gent Amphibien
    Puis celle de la loi gouvernant cet  Etang
    Qui vint le déloger, étonné au combien !
    Et c'est bien sa sentence qu'à ce jour il attend
     
     
     
     28 juin 2011
    © Dominique
     
     Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existées n'est absolument pas  fortuite
    mais bien volontaire !

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    Cet « EXERCICE d’ ECRITURE »
    EST COMPOSE avec  les  PATRONYMES
    de POETES  FRANCAIS CELEBRES -
    Tous siècles confondus.
     

     

    MORICE  LE GOFFIC,  BARBIER  BRETON,  juché sur son CHAR à bœufs, accompagnait VALERY, sa jeune belle soeur, en ARAGON . Ils passèrent par LA TOUR DU PIN . La belle aperçut au loin  LAFONTAINE . LATTAIGNANT , elle  voulut ramasser de LA BRUYERE et de L’AUBESPINE mais  sélectionnant MALHERBE,  elle arracha la RACINE de fleurs DESCHAMPS, cachées sous  DES ROCHES . Levant  les yeux, elle vit alors,  la tourelle d’un CHATEAUBRIAND  sous le soleil, comme autant DE VERMEIL. A  LAFENESTRE de la tour, elle distingua LE BRAZ  blanc, d’une demoiselle, jouant  DE LA HARPE. Le BARBIER, ayant bu la totalité d 'une bouteille DE BOURBON , se laissa ALLAIS . Il prit la jeune femme, par LA TAILLE  et  LASSAILLY.  
    MAROT, SAUVAGE, vieux RENARD cria celle-ci. Ah ! Je suis pour toi, une rose en BOUTON et tu trouves mes RIMBAUD ! Si le jus  DELAVIGNE  t’est contraire, BOILEAU !  Lança-t-elle furieuse en lui claquant le visage de SAMAIN . Je suis MALARME il est vrai. rajouta la jeune femme, et  nous ne pouvons nous COLLETTET ni nous livrer   BATAILLECRETIN  ! Mais tu peux toujours goûter à  LAPOINTE de mon ombrelle. Je n’ai pas peur DE LA MARCHE, bien que j’aie une douleur VERLAINE et  mal HAUDENT  mais, ça  PASSERAT. Descends  mes bagages de ta VOITURE, je vais aller chercher refuge à l'église chez Monsieur LABE. Je sais qu'au moins lui , sera CLEMENT.

       

     

     

      Août 2008
     © Dominique

     


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     LE  "DICODOMI"

     

     

    Vendanges:
    Flatulences de Chérubins

     

    Bicoque:
    Catamaran

     

    Pilule:
    Nom du  futur Pape

     

    Chandail:
    Plantation de condiment

     

    Amadouer:
    Exclamation  Bretonne

     

    Antimoine:
    Irréligieux

     

    Antiquaire:
    Opposant Égyptien
     
    Apparence:
    Charme obsolète

     

    Censeur:
    Fils unique

       

    Soupape:
    Cardinal

     

    Parabellum:
    Parachutiste séduisant

       

    Muselière:    
     Égérie envahissante

     

     

    Décembre 2012 

    © Dominique 

     


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