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Pardonnez-moi !
Pardonnez-moi, si je n’ai facilement
Employé envers vous l’opportun tutoiement
Et de cette retenue, n'avoir su vous prouver
Cet amour que pour vous, pleinement j'éprouvais
N'étant pas expansifs, parlant qu'à bon escient
Si peu démonstratifs, furent vos sentiments
Que je crus cette réserve, perçue à votre endroit
N'être que détachement, désamour envers moi
L’enfant timide alors, s'est vite retrouvée
Renfermée et discrète, en votre intimité
Je me revois encore, lorsque venant chez vous
J'allais hâtivement m'asseoir sur les genoux
De mon Père, votre « Fils » et ne m'en détachais
Que lorsque du départ, l’heure était arrivée
Dès que je vous croisais, je m'avançais vers vous
Posais furtivement, un baiser sur vos joues
Et les miennes rosissaient, si la conversation
M'obligeait à répondre à l'une de vos questions
J'étais très mal à l'aise, mais ce qui m’affectait
Était de percevoir que vous le ressentiez
Alors pour me soustraire à ce triste embarras
Indulgents, en riant, vous disiez :
Sauve- toi... !Si jeunesse savait ……Comme le dit l'adage
Je me serais comportée, d'une façon plus sage
Le doute que des aïeux n'aiment pas leur enfant
Ne m'eût pas effleurée, ne fût-ce qu'un instant
J'aurais trouvé l'audace de dire : Je vous aime !
Je sais bien maintenant que c'eût valu la peine
Car nous sommes passés involontairement
A côté d'effusions et de doux sentiments
Je vous demande pardon, de m’être à votre égard
Comportée de la sorte, je l'ai compris trop tard
Et de n'avoir pas su, qu’apparente froideur
N'empêchait nullement que puisse battre un cœur
J'aurais auprès de vous, passé de longs moments
Vous aurais questionné sur vos années d'antan
J'aurais tout fait alors, pour briser cette glace
Que de l'indifférence, je crus voir la cuirasse
Je vous demande aussi, pardon pour cette « ORANGE »
Ce cadeau qu’à « Noël », je trouvais si étrange
Je ne me doutais point, qu'elle était simplement
Restée pour vous symbole, de vos « Noëls » d'enfants
Si dans un autre monde, un jour Dieu le permet
Grand-mère et grand-père, je m'engage, je promets
Que nous partagerons et pour l'éternité
Cet Amour qu'ici-bas, nous ne sûmes exprimer
© Dominique
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CANDEUR
Dis donc petit canard, faut pas que tu aies peur !
T’as perdu ta maman, tes frères et tes sœurs ?
Ne sois donc pas inquiet ce n’est pas une déroute
A nous deux tu vas voir on va trouver leur route
Faut pas être craintif, j’ai mangé mon Ronron
Puis de toute façon j’aime pas le caneton
Qu’il n’y ait pas de méprise, je veux dire en repas
Faut pas croire ce qu’on dit sur nous autres les chats
Tu trembles de toutes tes plumes et tu claques du bec
Je ne te fais pas là quelques salamalecs
J’ai rétracté mes griffes pour que tu n’aies pas mal
Pour ne pas te blesser par ce geste amical
Tu es surpris je sais, tu te demandes pourquoi
Un petit félidé se soucierait de toi
Eh bien un jour sais-tu, j'ai perdu ma Maman
Je l'ai cherchée partout, je l'ai cherchée longtemps
Parce que j'étais tous seul, je ne l'ai pas trouvée
Alors si t'es d'accord je vais t'accompagner
Tu verras qu'à nous deux, on va y arriver !
© Dominique
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Edmond ROSTANDPortant l' Habit d'Académicien en 1903Il est des Marseillais célèbres dans bien des domaines, d'autres se prétendant l'être et, desquels je ne ferai pas ici état . Cependant, je voudrais aujourd'hui, vous parler de l'un de ces célèbres Marseillais, n'étant autre que l'auteur dramatique et académicien de renommé mondiale: Edmond ROSTAND qui y naquit le 1er Avril 1868 et qui repose à jamais, au cimetière Saint-Pierre de la ville, depuis décembre 1918.
Qui donc n'a jamais entendu parler de l'une de ses plus célèbres œuvres: " Cyrano de Bergerac" ? Cette œuvre qui n'est plus à présenter, mais qui fut représentée dans maintes adaptations telles qu' Opéra, Lyrique, Théâtre, Ballets ,Cinéma , Télévision, Bandes dessinées, Album Jeunesse etc... Et ce, tant aux États-Unis, qu'en Italie, qu' en Estonie et bien évidemment en France où, cette pièce fut représentée pour la première fois le 28 décembre 1897 au théâtre de la Porte St-Martin à Paris où elle fut saluée par vingt minutes ininterrompues d'applaudissements, Un succès qui depuis lors, ne s'est jamais démenti. J'eus la chance au mois de décembre 2016, de visiter à "COMBO LES BAINS" (Pyrénées-Atlantiques), la Villa du Maître et de son épouse la Poétesse Rosemonde Gérard .
Il s'agit de " La Villa ARNAGA " que le couple fit construire entre 1903 et 1906, dans un style purement Néo-basque et j'aimerais, autant que faire se peut, vous faire partager le plaisir qui fut le mien, en découvrant le lieu de vie de ces deux "talentueuses" personnes et de leur deux fils Maurice ( poète et dramaturge ) et Jean (philosophe, biologiste et comme son père, académicien en 1959 ).
Entrons donc si vous le voulez bien !
Les jardins à la Française de la La Villa ARNAGA
Le Grand Hall
Dans le Grand Hall, le Piano offert par Jules Massenet
à Rosemonde GERARD, épouse d'Edmond ROSTANGLe Bureau d'Edmond ROSTAND
La Chambre d'Edmond ROSTAND
© Dominique
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