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    Fable que j'ai réécrite en langage argotique
    avec des mots très,très peu châtiés.
     Et comme pour la précédente...
    Je vous en demande excuses ! yes 
     
    Le  Chêne et le Roseau
     

     

      L'arbre mastard dit à la tige: 
    -J'entrave qu'avec toi Dame Nature attige
    Le moindre puceron pour toi est un costaud
    Tu vois une tornade dans un pet de crapaud
    Qui te force à baisser la bouille
    Alors que moi, le maousse increvable
    Il n'est aucun vent qui m'accable
    De plus, quand frappe le cagnard
    Je le cache à tous les regards
    Tamisant le moindre rayon
    Avoue quand même que c'est couillon
    Que tu ne puisses pas crécher à côté de mézigue
    Tu ne sentirais plus la fatigue
    T'aurais pas tant à dérouiller
    Des coups durs je te parerais
    Mais tu te pointes au bord de l'eau
    Des étangs et autres ruisseaux
    Dans les lieux seuls ou "Zèf " renaude
    Où jamais il ne baguenaude
    Je dois dire t'es pas veinard
    Tu aurais pu vivre peinard
    Envers toi la nature est vache !
    -Malgré que vous soyez bravache
    J'admire votre sens critique
    Répondit la plante aquatique
    Vous êtes plein de zèle
    Mais ne vous bilez pas
    Bien que sans cesse je flageole
    Je résiste toujours à tous ces fils d'Éole
    Pouvez-vous en bonnir autant ?
    Ce fut alors qu'à tout berzingue
    De tous les vents connus arriva le plus dingue
    Le Roseau brinqueballe
    Mais le Chêne que dalle
    Le cinglé souffle de plus belle
    Tant et si bien qu'il colle à terre
    L'hercule végétal à l'âge séculaire
    Malabar dont la tête tutoyait le soleil
    Alors que le brin d'herbe, que l'on pensait faiblard
    A fait la nique au vieux briscard




    © Dominique   
     

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    Fable que j'ai réécrite en langage argotique
    avec des mots très,très  peu châtiés.
    Je vous en demande excuses ! yes   

    Fable Revisitée : Le Renard et la Cigogne

     
    Le Renard et la Cigogne

    Un  renard  faux-jeton
    Ourdit un jour un plan
    Afin de pigeonner
    La "Livreuse d'enfants
    Au grand  cou et longues guibolles

    Il lui fixa rancard, mais c'était faribole
    Un bluff pour que chez lui  elle vienne  bouffer
    N'allez pas par - là esgourder
    Qu'il eût prévu  poiscaille
    Pour préparer la boustifaille
    Que nenni ! Il mit au fond d'une gamelle
    Deux cuillerées de flotte et quelques   vermicelles
    Que l'échassier ne put  forcément becqueter
    Et que lui  seul Goupil, se magna de bâfrer
    Elle ne moufta pas mais elle se promit
    Un retour d'ascenseur envers ce faux ami
    Elle attendit longtemps  afin qu'il ne devine
    Ce que pour lui tramait son emplumée voisine
    Puis un jour arriva le moment opportun
    Où la matoise, roublarde  oiselle
    Finaude, l'invita chez elle
    Pour y faire un bon gueuleton
    Le Renard à sa joie bien sûr ne dit pas non
    Le ballot accepta crédule
    Mais lorsqu'il mit ses mandibules
    Dans le col allongé du pichet
    Celles-ci restèrent coincées
    Et de la bonne bouffetance
     Il n'eut que la fragrance
        Et la cigogne hilare
    Le chassa dare - dare
    C'est   queue basse  et bien  possédé
    Qu'il regagna son terrier


       Moralité :

    Ne couillonnez personne
    Sans craindre que l'on vous couillonne!

       

    © Dominique

     

     

     


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    L'Agneau et le Loup

     

    Si la fable du Loup et  L’agneau
    Eût été de nos jours écrite
    Gageons que l’agnelet  pareil eux jeunes gens
    Des actuelles essences
    Aurait-eu alors plus de chance 
    Malin et très futé il n’eût pas fallu lui en conter
    Après qu'il eût bu du courant l’onde pure
    De qui il nomma Sire, n’ignorant la nature
    Ni même   la réputation
     Il n’eût pas eu l’ingénuité
    De lui tenir conversation
    Et de répondre à ses questions
    Il lui aurait certainement
    Dit de très loin ... Évidemment !
    Ceci :
     

          L' Agneau et le Loup !

        © Gif d.Bonavita        

     

    Eh Mec !
        T'es  bien  vénér
    Hé  chui pas sur tes terr
    Et mêm' si j'ai bu l'eau
         T'es pas le proprio  
       
     Tu dis tu veux m’châââtier   ?
    Radine si t'es en forme
    Car pour ça mon pote il faudrait
    Que t'arrives à m' gauler

    Eh Mec !
    Tu m’prends pour qui ?
    Tombé d' la dernièr' pluie
    T’as la dalle, t'as les crocs
    Et tu veux croquer mes os
    T'es pas cool Mec !
    J'suis qu'un mouflet
    Et sans l'moindre blème
    Tu voudrais me bouffer
    T'es qu'une caillera, un charlot
    Un dingue, un flippé, un barjo
    Mais moi j' suis pas ouf
    Eh non Mec  
    T'as pas de pot !

      
     

    © Dominique 


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