-
Par Dominica le 23 Février 2022 à 09:00
Mon Roman
" Sur les Rives du fleuve Amour "
R E S U M E
Dans la Russie du XIXe siècle, dans deux villes des environs de Moscou, distantes entre elles, d'une cinquantaine de kilomètres ; l' une, "Lyoubertsy" au Sud-Est, dans laquelle demeure la comtesse Irina Anatolievna Ivanovna ; l'autre " Odintsovo" au Sud-Ouest où réside son neveu, le comte Alexandre Vassilievitch Ozerov. Celui-ci qu'elle considèra toujours, comme l'enfant qu'elle n'eût jamais est le fils de sa défunte soeur. Le Destin paraît s'amuser avec cette famille de nobles, en faisant, tel des pions, se déplacer sur un gigantesque échiquier au gré de sa fantaisie: Maîtres et valets. Du jeu de ce tacticien de la vie, d' "Avantage" en "Contre-attaque", naîtront, des intrigues et des rencontres ; des peines et des joies ; des trahisons mais également des amours, des révélations, des vengeances mais aussi du repentir. Ces divers évènements viendront rectifier la position et rétablir le fragile équilibre, de ces "Pions" humains.
En lire un extrait
PROLOGUE
Dans la culture russe, le thé, que l'on boit à toute heure ; fut de tout temps une véritable institution. Au milieu du XIXe siècle à « Lyoubertsy », petite ville au Sud-est de Moscou, dans la demeure de la comtesse Irina Vassilievna Ivanovna, la préparation de cet emblématique breuvage était dévolue à Olga Konstantinovna*(1) Lejova, l’intendante.
Dans un rituel matinal, Olga, préparait quotidiennement le grand "samovar" d'argent. Après l’avoir empli d'eau, elle enflammait, dans le foyer de celui-ci, les charbons de bois qui allaient chauffer l'air de la cheminée centrale et, porteraient ainsi, l'eau à ébullition, en lui maintenant une chaleur constante. Lors de ce bouillonnement on disait poétiquement, que " le samovar chantait ".
Dans la théière au décor bleu cobalt, du service en porcelaine de « Lomonossov », la porcelaine la plus raffinée de Russie, Olga, déposait plusieurs feuilles d'un thé noir, très amer, auxquelles ; elle rajoutait, selon la demande ; des baies de fruits rouges, des morceaux d'agrumes séchés, de la bergamote ou bien encore du miel, afin d'en atténuer l'amertume. Puis, après y avoir versé, l’eau, elle reposait la théière sur le « piédouche », chapeautant le samovar où, ce mélange de thé, très concentré, nommait "zavarka" infusait alors.
ARRIVEE A « LYOUBERTSY »
En cette fin de journée hivernale, du mois de février mille huit cent cinquante-quatre, à « Lyoubertsy », petite ville située à vingt-quatre kilomètres au sud-est de Moscou ; la comtesse Irina Vassilievna Ivanovna, une alerte septuagénaire ; après avoir dîné comme à l’accoutumée, d'un léger bouillon de légumes, se rendit dans l’un des salons de sa vaste demeure. Celui-ci ; dont les murs et les sièges étaient tendus de lampas vert amande était prosaïquement nommé : le salon vert. Elle s’assit, dans une bergère à oreilles, tout près de la cheminée, qui dispensait sa douce chaleur.
Le crépitement du feu, propice à la somnolence, la conduisit peu à peu à l'endormissement, le livre : « Un bretteur », d'Ivan Tourgueniev ; dans lequel elle s’était plongée quelques minutes auparavant ; encore ouvert sur ses genoux. Olga Konstantinovna, afin de ne pas l’éveiller, s'avança à pas feutrés, vers les fenêtres du salon, desquelles elle tira les lourds rideaux, de velours vert empire et s’apprêtait à fermer les croisées, lorsqu’elle suspendit son geste ; en apercevant la lumière émanant de la lanterne d'un fiacre, s'approchant au petit trot de la demeure. Elle se dirigea, vers la bergère dans laquelle Irina Ivanovna, dormait du sommeil du juste et, délicatement l’éveilla en murmurant à son oreille :
- Irina Vassilievna … ! Irina Vassilievna … !
Irina tressaillit et, à l’instar de quelqu’un que l’on eût pris en faute ; en un réflexe, elle rajusta son bonnet, lissa prestement son corsage, ferma le livre, que les plis de son imposante jupe, avaient maintenu en place et, d'une mauvaise foi évidente ; qui fit sourire Olga répondit :
- Ne criez pas aussi fort Olga Konstantinovna, je ne suis pas sourde savez-vous ? J'étais pensive voilà tout mais qui y a-t-il ?
- Un fiacre arrive chez nous Irina Vassilievna !
- À cette heure ? Allez donc voir qui cela peut bien être !
Olga, grande et svelte quadragénaire, au teint marmoréen et pommettes saillantes, coiffée d’une large natte couronnant sa chevelure blonde ; s’empressa d'exécuter l'ordre, dans les bruissements de sa longue robe de taffetas noir à haut collet, qui lui donnait un air austère. Elle ouvrit la lourde porte à double vantaux et vit le fiacre s'immobiliser devant l’entrée. Un homme, de belle stature, en descendit le premier en offrant son bras, à une toute jeune femme, qui portait un ballot et paraissait pleurer. Se tournant vers le cocher, l’homme lui demanda d'attendre et, ce fut dos courbé et cinglé par des tourbillons de neige, que le couple, avança vers le perron de la luxueuse demeure, dont les trois colonnes de style dorique, soutenaient un fronton semi-circulaire. Après avoir franchi les quelques marches menant au seuil, les arrivants, ôtèrent à l'aide du décrottoir scellé dans le mur, la neige qui s'était amassée sous leurs bottes. Secouant les derniers flocons restés accrochés à son manteau à col de loutre, l'homme s’avança vers l’intendante et dit en ôtant respectueusement son chapeau haut de forme :
- Bonsoir Olga Konstantinovna !
Mais avant même, que cette dernière n’ait eu le temps de répondre à cette civilité ; de l'intérieur de la demeure, la comtesse s'enquit.
- Qui donc est-ce, Olga ? ............
Il est possible de se procurer celui-ci en un clic CHEZ AMAZON
Ou aux Editions : " EDILIVRE" (entre autres)
© Dominique
7 commentaires
-
Par Dominica le 1 Décembre 2021 à 11:00
Mon nouveau Roman
" Sur les Rives du fleuve Amour "
Est paru aux Editions Edilivre le 29 juin 2021
Vous pouvez cliquer ici pour en lire un extrait
R E S U M E
Dans la Russie du XIXe siècle, dans deux villes des environs de Moscou, distantes entre elles, d'une cinquantaine de kilomètres ; l' une, "Lyoubertsy" au Sud-Est, dans laquelle demeure la comtesse Irina Anatolievna Ivanovna ; l'autre " Odintsovo" au Sud-Ouest où réside son neveu, le comte Alexandre Vassilievitch Ozerov. Celui-ci qu'elle considèra toujours, comme l'enfant qu'elle n'eût jamais est le fils de sa défunte soeur. Le Destin paraît s'amuser avec cette famille de nobles, en faisant, tel des pions, se déplacer sur un gigantesque échiquier au gré de sa fantaisie: Maîtres et valets. Du jeu de ce tacticien de la vie, d' "Avantage" en "Contre-attaque", naîtront, des intrigues et des rencontres ; des peines et des joies ; des trahisons mais également des amours, des révélations, des vengeances mais aussi du repentir. Ces divers évènements viendront rectifier la position et rétablir le fragile équilibre, de ces "Pions" humains.
Il est possible en un clic, de se procurer celui-ci :
Chez l’ Editeur : " EDILIVRE"
Ou bien:
EYROLLES (Livraisons dans le monde )
Dominique
16 commentaires
-
Par Dominica le 16 Mars 2015 à 08:00
Ma Seconde Publication
( 2006 )
" Un Roman "
Il parait établi que les souvenirs seraient si je puis dire, stockés dans l’Hippocampe ou « Corne d’Ammon », située dans la face médiane du lobe temporal. Et quand bien même, cela ne m’apporte pas la réponse à cette question que je me pose si souvent :
Pourquoi les souvenirs sont-ils si sélectifs ?Pourquoi durant notre vie, avons nous la faculté de nous souvenir de certains événements et pas d’autres ? Je ne parle pas bien évidemment d’événements qui ont marqué notre existence d’une façon indélébile en bien comme en mal. Les grandes peines, comme les grandes joies ne peuvent s’oublier. Je veux parler des ces petits faits, qui ont jalonné notre parcours de vie, constitué notre quotidien en somme.
SI je me suis souvent posé cette question, je n’ai jamais pu à ce jour trouver de réponse.
Comme tout un chacun, j’ai des souvenirs très précis de périodes de ma vie, dont j’ai cette curieuse impression, tellement ils sont encore distincts en ma mémoire, qu'ils ne datent que d’hier. Hélas pour combien de temps encore, ceux-ci me seront -ils restitués tels qu'ils se sont déroulés. Le temps passe si vite….. Comme on le fait si volontiers de moments que l’on aime en les enregistrant ou en les filmant pour la postérité ; N’ ayant pas de descendance et ne souhaitant pas pour autant que ces jours heureux se perdent à jamais lorsque la flamme de ma vie s’éteindra, j’ai couché, pour les immortaliser certains de ces souvenirs sur papier et c’est en partie, en partie seulement, que ceux-ci ont contribué à la conception de ce livre. On ne peut s’y tromper celui-ci est un roman, il n’est absolument pas autobiographique, mais j’ai pris plaisir à faire revivre au personnage principal, une période bien précise de mon enfance. Période heureuse s’il en fut. Mes souvenirs, se mêlant à mes fantasmes et à mes espérances m'ont permis d'écrire ce roman. Je n’ai eu qu'à fermer les yeux pour faire renaître tout ce qui fut alors, à cette époque de ma vie « Mon petit monde » , dans ce joli village de Provence, au pays des Santons.
Ce Roman est en vente Cher l'Editeur
Dans tous les points : FNAC
Ou BIEN ENCORE CHEZ :
3 commentaires
-
Par Dominica le 23 Mai 2014 à 09:26
En même temps que l'année 2OO9
Naissait également
Mon premier "Recueil de Poèmes "
Celui-ci est constitué de
Soixante huit
de mes poèmes
Il est possible de se procurer ce recueil chez
l’ Editeur EdilivreOu bien Chez:
votre commentaire
-
Par Dominica le 12 Mai 2014 à 08:17
MA PREMIERE PUBLICATION
Au Grand Concours Littéraire du Monde Francophone en 2004
Lorsque nous étions enfants, mon frère et moi avons souvent entendu notre Grand-père paternel, nous parler et avec quelle émotion, de cet arrière grand oncle, qui avait eu l’insigne honneur de graviter autour de la sphère Impériale. Il fut en effet, tour à tour: Agent de Joseph BONAPARTE, quand celui-ci était Roi d’Espagne, puis à Rome,devint le chapelain de la soeur de l' Empereur , la très belle Pauline BORGHESE. A l’Ile d‘ Elbe, où fut banni Napoléon, contraint à l'abdication par le traité de Fontainebleau du onze avril 1814 ; La mère de l' Empereur, Létizia, « Madame Mère » qui avait là-bas, rejoint son fils, demanda à Antonio Bonavita de devenir son chapelain et ce fut encore lui, que le Cardinal Joseph FESCH, oncle maternel de l'Empereur, choisit pour devenir à SAINTE HELENE " le Premier Aumônier" de son illustre neveu.
C'est à l'âge de vingt cinq ans, que cet arrière grand oncle, après avoir obtenu la prêtrise, quitta sa Corse natale, pour partir à travers le monde en tant que missionnaire, notamment en Amérique Latine ( Mexique- Paraguay ) où il obtint des charges importantes. Après moult pérégrinations il regagna le vieux continent où s'accomplit son destin au sein de la famille Impériale.
De retour de Ste- Hélène, que Napoléon lui conseilla de quitter pour retourner à Rome auprès de Létizia, sa mère, afin que de pouvoir rétablir une santé plus que défaillante; Antonio décida après quelques années, de quitter définitivement l' Europe, qui ne lui avait apporté que douleurs et chagrins, pour s'en aller finir ses jours sur une autre île : L’ Ile Maurice.Si l’Ile Maurice est aujourd’hui, une île enchanteresse, vantée par tous les Tours Opérators et mise à la portée du plus grand nombre, dans ma petite enfance c’ était le bout du monde; l’ Ile que nous n’atteindrions jamais. Le destin en voulut autrement et c’est en 1989, que nous pûmes, mon frère et moi, nous y rendre. Notre première visite fut bien évidemment, pour cet arrière grand oncle, qui repose dans le petit cimetière des "Pamplemousses". Devant cette vieille tombe ( qui est toujours actuellement maintenue dans le souvenir par le "Comité de Soutien Aux Monuments Historiques " et sur laquelle les enfants Mauriciens se rendent avec leurs enseignants en hommage à celui qui y repose ) me suis-je sentie investie d’un devoir de mémoire envers cet ancêtre, qui, s’ il est très connu à Maurice l’est beaucoup moins en France? Ou, tout simplement en souvenir de notre grand- père, dont les yeux s’embuaient de larmes lorsqu’ il l’évoquait . Je ne sais !
Toujours est-il , que plusieurs années plus tard, j ’ai entrepris d’écrire sa biographie.
Entrepris et le mot qui convient, car si le livre n’est pas très épais, tous les événements qui le composent sont historiques et m’ont demandés des heures et des heures de lecture de livres anciens, où, des témoins tant oculaires qu’auriculaires parlaient de cet arrière grand oncle. J’ ai pu avec tous les événements le concernant, qui furent scrupuleusement recoupés par mes soins, afin de ne pas écrire tout et n’importe quoi, rédiger cette biographie et ainsi, mener à bien la mission que je m’étais imposée.
Il est possible de se procurer cette Biographie en m'adressant un Mail
3 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique