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    Rencontre entre un Personnage et son Auteur

     

    LES CROQUEURS DE MOTS : Défi N° 160  "Un Personnage sort du Livre"

    Hercule  POIROT

     

    Mes posthumes hommages Miss CHRISTIE ! Ou plus exactement « Dame » CHRISTIE, puisque vous reçûtes  en 1971 cette distinction des mains de la reine Elisabeth II . 

    Je naquis sous  votre plume en 1920 et pour cela ma  reconnaissance vous sera éternelle. Éternelle, mot on ne peut plus adéquat, puisque après m'avoir donné la vie vous me l'ôtâtes en me faisant trépasser en 1975. Un an seulement, avant votre propre trépas. Je n'aurais jamais pu concevoir que les personnages naissants de l’imaginaire d’un auteur puissent prendre vie dans un ailleurs inconnu de tous et pourtant je dois me rendre à l’évidence, puisque je vous rencontre aujourd’hui dans ce monde que l’on dit meilleur. Toutefois, puisque cette opportunité m'est offerte me permettrez-vous quelques petites observations, Dame CHRISTIE, (déformation toute professionnelle, oserais-je dire) quelques petites objections ?  Vous pûtes, (Pardonnez à ce "passé simple" qui flirte avec  la goujaterie tout autant qu'avec la trivialité, mais ayant vous-même décidé que, né à Bruxelles, le Français serait ma langue maternelle; c'est donc dans le pur respect de cette langue que je m'adresse à vous). Vous pûtes, disais-je, ne pas m'octroyer cette allure guindée, cette démarche quelque peu efféminée et surtout cette fatuité qui caractérise mon personnage. Mes investigations de fin limier, n'en n'eurent aucunement souffert. En effet, vous fîtes de moi, un égocentrique aimant les flatteries, un  être infatué de sa personne, (ne se couchant jamais sans ses pinces à moustaches et un filet  pour maintenir les quelques rares cheveux qui n'avaient pas encore déserté son crane). Superficiel et précieux, ne parlant de lui qu'à la troisième personne et vantant sans cesse sa grande intelligence et les capacités de "ses petites cellules grises". Ah ! Très chère "Dame" que j'eusse aimé, ne fût-ce que le temps d’un roman, avoir; sinon l'apparence physique, (ma taille ne l'eût pu prétendre, bien que mon prénom lui, l'eût pu  laisser croire), mais du moins, le caractère d'un Jules MAIGRET. Cet homme bourru et flegmatique, grand amateur de pipe et de bière, friand de bonne chère... Et point, ce petit bonhomme étriqué à la tête ovoïde, vaniteux  et coquet. Je ne voudrais surtout pas que vous puissiez imaginiez que j'eusse préféré avoir été créé par Georges SIMENON plutôt que par vous, Dame CHRISTIE ! Vous qui à juste titre, êtes considérée comme l'auteur Anglo-Saxon, le plus lu, après William SHAKESPEARE et devoir de ce fait,  rajouter à la liste de ce que je considère comme "mes défauts", celui d'ingratitude. Non ! Indubitablement non ! Je fus malgré ceux-ci, très honoré d'être né de votre fertile imagination et, vanité oblige, d'être à ce jour, grâce à vous, le  seul personnage de fiction dont le " New York Times " publia  le 6 août 1975, la nécrologie. 

      

     © Dominique


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    Un entretien improbable

     

    — Sire, en ce jour anniversaire de la victoire de Castiglione, qui se déroula le 5 août 1796 et qui, bien que lointaine, a dû à n'en pas douter, restée gravée en votre mémoire ; puis je me permettre de vous demander ce que vous pensez de la France actuelle.

    — Madame, je suis ravi que vous me parliez de Castiglione, en effet les victoires de mes armées me sont inoubliables à plus d'un titre, mais je dois dire que toutes les batailles que j'ai menées le sont même si toutes, ne nous ont pas conduits à la victoire.

    Je songe à Waterloo évidemment. Mais évoquer la France, qui a tellement changée me brise le cœur ! Je voulais pour Elle, pour ma patrie, le meilleur. Ma vie durant, j'ai œuvré en ce sens, grâce au courage de mes armées et sans en ménager nos forces. D'aucuns me reprochèrent assez et me le reprochent encore, d'avoir pour se faire, sacrifier bon nombre de mes valeureux soldats. Mais hélas, les pertes sont le tribut que l'on paye aux guerres. Sans nos victoires aurions-nous pu faire de la France d'alors, ce magnifique empire respecté et craint de tous, duquel l'Europe était aux pieds ? J'avais pour Elle de bien grandes ambitions encore, mais l'on me contraignit à l'abdication ! La France… Que reste-t- il aujourd'hui de sa grandeur ? Mais ôtez-moi d'un doute, est-elle donc devenue si insignifiante pour se voir annexée à la Hollande ? Des rumeurs me sont parvenues affirmant cela !

    — Rassurez-vous Sire, il n'en est rien ! La France est à ce jour, encore indépendante. Cependant je présume que vous n'ignorez rien du traité européen qui la lie dorénavant, à vingt-six autres pays membres et que de fait, elle n'a plus depuis 1993, comme ce fut le cas sous l'Empire et les successives républiques, ses pleins pouvoirs décisionnaires ? Cependant elle n'est annexée à aucun pays et donc point gouvernée par la Hollande ; mais elle le fut, voilà dix ans par Le Hollande, si je peux me permettre ce trait, à l'égard de votre Majesté. Hollande était en effet le patronyme du président de notre République du 15 mai 2012 au 14 mai 2017 d’où la méprise de votre Majesté que je laisse seule juge, de déterminer si cela fut mieux ou pire pour la France.

    Depuis lors, un nouveau président est à la tête de l' État Français, son prénom est Emmanuel, qui comme vous le savez Sire, veux dire " Dieu est avec nous". Eh bien si votre Majesté,  me permet cette audace, je dirais qu' il faut absolument dans ce cas précis et plus que jamais, que " Dieu soit avec nous " ! Du fait que le dénommé Emmanuel  a, comme cela se dit dans le jargon militaire, rempilé pour cinq ans.

     

    — La France subit de très nombreux bouleversements et pas des moindres. Même dans mes cauchemars les plus tourmentés, je n'eusse pu imaginer, ce qu'il m'eût été donné d'entendre. L'un de vos chantres du siècle dernier, avait à son répertoire, je me souviens l'avoir entendu, un titre qui qualifie on ne peut mieux, ce que reflète aujourd'hui la France : Tout fout l'camp ! Avez-vous souvenance de ce chant ?

    — Certes Sire, Certes ! Ce chantre comme vous le nommer, avait pour nom Marcel Mouloudji et peut être l'avez-vous croisé aux " Champs Élysées" là, où vous espériez après votre trépas, retrouver vos braves : Kléber, Desaix, Bessières, Duroc, Ney, Murat, Berthier et Masséna, mais aussi  Alexandre le Grand, Scipion, Annibal et César.

    — Oui c'est exact, de grands hommes s'il en fut ! Vous eûtes aussi en France après moi, de grands hommes ! N'y voyez là aucune allusion voilée à ma taille qu'on s'évertua à plaisir de diminuer. Je n'étais pourtant pas frappé de nanisme que je sache et, sans qu'elle ait pu être comparée à celle du Roi François premier, qui avoisinait les deux mètres, elle était tout de même, d'un mètre soixante-neuf ce qui, à mon époque, était au-dessus de la moyenne. Du reste, ce n'est pas antinomique ; un homme petit peut être un grand homme ! Mais que cela ne donne pas à croire que cela vaut pour tous. Tout le monde ne peut se permettre de diriger un pays au pied levé simplement pour satisfaire son ego. Faut-il encore en avoir les capacités intellectuelles, être tacticien et fin diplomate. Cet Emmanuel comment est-il au juste ? Est-il grand de sa personne, est-il un grand homme ?

    — Concernant sa taille, il est de huit centimètre plus grand que vous ne l'étiez Sire, donc je dirais qu'il n'y a pas là, grande disparité. Quant au reste, Plut-à Dieu, pour la France et pour les Français, qu'il ait eu avec vous quelques similitudes. Mais hélas… trois fois hélas... !

    — Je suis obligé Madame de prendre congé !

    — Je suis ravie Votre Majesté, d'avoir pu vous entendre et je vous remercie de m'avoir accordé un moment de votre éternité !

    — Au plaisir de vous voir Madame !

    — Sauf votre respect Sire et malgré l'honneur qui me fut fait de pouvoir vous entendre, j’espère  que celui de vous voir, me sera accordé le plus tard possible !

     

    © Dominique


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     UCHRONIE

    L' Uchronie est  une reconstruction fictive d'une histoire, (ou de l'Histoire) relatant les faits, tels qu'ils auraient pu se produire. 

     

    " GAVROCHE "

     

    Des deux pièces qui battaient maintenant la barricade de la rue de la Chanvrerie, l'une tirait à mitraille, l'autre à boulet…..

    Combien de fois avais-je lu "Les Misérables", je ne saurais le dire, mais j'en connaissais toutes les répliques et un passage, m'émouvait particulièrement C'était celui là même où, les insurgés manquant de cartouches, Gavroche courageusement, s'apprêtait à allez en chercher au péril de sa vie. Dans quelques lignes il sautera de la redoute dans la rue et sa jeune vie sera fauchée en dépit de son courage. Pauvre gosse pensais-je, si quelqu'un avait pu le voir avant qu'il ne commette cette action. L'ai-je pensée très fort, trop fort, peut être, je ne sais pas. Quoi qu'il en fut et, aussi surprenant que cela paraisse, je me suis aussitôt retrouvée sur la barricade auprès de l'enfant.

     = Mon petit ! Criais-je. Ne fais pas cela !

    Le garçonnet tenant le panier qui devait lui servir à récupérer les cartouches qu'il s'apprêtait d'aller récupérer sur les corps des gardes nationaux, se retourna vivement et je vis son regard, traversé par un éclair de surprise. Une femme se dressant face à lui sur la barricade dans le grondement du canon et le fracas de la mitraille, ce n'était pas courant, mais de plus, vêtue d'un "sweat -shirt" et d'un "legging", cela avait en effet de quoi surprendre. Il ouvrit de grands yeux et, me toisant dit alors :

    = Citoyenne ! Primo je ne suis pas vôtre p'tit et secundo, ce n'est pas une femelle qui va me dire ce que je dois faire. Pigé ?

    = Gavroche ! Insistais-je. Il ne répondit pas. Alors sachant que le temps m'était compté et, voulant à tout prix l'empêcher de commettre l'irréparable, je me saisis vivement de son panier. 

    = C'était donc ça ! S'exclama-t-il

    = En voila de vilaines façons,s'attaquer à un loupiot pour lui prendre son bien. Vrai ! Si j'en avais pas un besoin urgent je vous l'aurais offert citoyenne, mais il m’est trop nécessaire. Au fait ! Comment vous connaissez mon blaze ? Je vous ai jamais vue ! Faut dire, qu'accoutrée de la sorte, j'vous aurais pas oubliée pour sûr. Mais j'ai assez jacté, faut qu'je décanille.

    En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, il sauta dans la rue et rampa jusques aux gardes nationaux qui gisaient au sol. Je savais pouvoir le suivre sans risque, nulle femme ne fut jamais mentionnée dans l'œuvre de Victor Hugo et, ce fut ce que je fis. Je le suivis à travers l'écran d'une épaisse fumée qui avait envahi la rue. Il rampait, se relevait, sautait, courait, allant de l'un à l'autre, vidant dans son panier gibernes et cartouchières. Deux balles furent tirées dans sa direction sans pour autant l'atteindre. L'enfant vit que les tirs provenaient de la banlieue et c'est à la vue des gardes nationaux qu'alors, mains sur les hanches et cheveux au vent, il se mit à chanter en les narguant. Sa fin était proche. N'étant pas parvenue à lui éviter cela, je courus jusqu'à lui, ne voulant pas qu'il meure seul. C'est alors qu'une balle claqua et l'atteignit. Touché au font, il s'affaissa mais se redressant hardiment, il continua à chanter :

    Je suis tombé par terre,
    C’est la faute à Voltaire,
     

    Arrivée auprès de lui, sans mot dire, je lui pris la main. Le regard déjà voilé par le spectre de la mort, il esquissa un faible sourire et pressa fort la mienne. Dans un dernier sursaut d'une volonté surhumaine, il poursuivit :

    Le nez dans le ruisseau
    C’est la faute à...

    Une autre balle stoppa net les derniers mots. Gavroche s'abattit face contre terre, la vie l'avait quitté. Mon visage contre le sien, entre deux sanglots je murmurai alors:

    C'est la fau..te à Rou.. sseau !

     

     

    © Dominique


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    IMPROBABLE   RENCONTRE

    Entre

    Denis DIDEROT et un jeune ado

    L’on ne sait, par quelle facétie du Temps, Denis DIDEROT bascula un jour dans notre dimension temporelle et notre espace-temps. Dire que ce qu’il vit le surpris, ne serait qu’un doux euphémisme ; il fut épouvanté, hagard, sidéré. Il faut dire que sa réaction fut des plus justifiées car, passer du XVIIIe au XXI e siècle en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, a de quoi bouleverser un être ; mais de plus, lorsque on croise un adolescent coiffé d’une crête de cheveux verte et jaune, dont les bras sont couverts de tatouages tribaux, portant Slim troué aux genoux et Boots montantes jaunes canaris on peut, c’est évident se poser des questions sur l’état de sa santé mentale. Malgré ce, notre philosophe après avoir repris ses esprits osa l’interpeller :

     

    - Pardon  Jeune homme, pouvez -vous je vous prie, me dire à quelle époque nous sommes ?

    - En hiver M’sieur voyez pas la neige qui tombe ?

    - Je constate Jeune homme, en effet je constate ! Mais voulais-je dire, en quelle année sommes-nous ?

    - Ah là M’sieur, vu votre déguisement et le fait que vous êtes dans un brouillard total, vous avez dû faire une sacrée teuf hier non ?

    - Mais qu’est donc que ce vocable : Teuf ? Jamais je ne l’ai ouï jusqu’ alors, quant à ma mise Monsieur, sachez que je ne suis point déguisé comme vous le prétendez.  Ma mise fut taillée par Mr Lepro , maître Tailleur de son état.  Savez-vous, j’arrive tout droit du siècle des Lumières ?

    - Ah oui, je vois, vous arrivez des Champs  (Elysée) quoi ?  S'ils sont illuminés comme ça ,c’est surtout pour les fêtes de Noël. Y a des lumières dans toutes les villes et villages à c' tte époque . Si vous appelez ça, l’ siècle des lumières, vous n’avez rien vu alors !

    - J’avoue ne pas comprendre ! Il m’eut plu de penser que vous me reconnaîtriez, mais, ma popularité semble-t-il, n’a pas dû résister au temps qui est passé. Permettez donc alors que je me présente.  Je suis Denis Diderot !

    - Denis dit deux rots ? Mais pourquoi un tel surnom ? C’est à cause que vous ro ...Enfin ,que vous avez une mauvaise digestion peut être ?

    - Non ! Cela ne vient point d’une éructation répétée. DIDEROT, Jeune homme est bien mon patronyme et, je n’aurais point cru vous paraître anonyme. Vous avez je présume entendu parler de l’Encyclopédie ?

    - Ah c’est vous qui  à l’an… Je ne sais plus quand, avez inventé les clopes en paquet de six ?  Mais comment vous savez que je m’appelle Eddy ?

    - Je suis troublé par votre méconnaissance savez-vous ? Mais vous connaissez peut-être,  « La Religieuse »

    - Si je connais   la Religieuse ? Mais je pense bien !

    - Ah la bonne heure ! Et avez-vous aimé cela ?

    - Aimer c’est peu d'le dire, je l’ai dévorée d’un trait oui !

    - Que vous ayez trouvé « La Religieuse » à ce point à votre goût, me   ravi et me flatte Jeune homme, je vous en sais gré et vous remercie ! 

    - Merci ? Mais pourquoi c’est vous qui l’aviez faite ?

    - Faite, n’est certainement pas le vocable que j’aurais employé mais enfin … L’on peut le dire ainsi  !

    - Si je l’ai trouvée à mon goût ? Ah pour sûr alors ! Surtout la Religieuse au chocolat ! Je la préfère vous voyez, à celle au café, bien que je l’aime beaucoup aussi. Dès que je passe devant une pâtisserie je m’arrête pour en acheter deux ou trois.

     (Diderot Interloqué) - Je présume que, pas plus que vous n’ayez eu connaissance de mes œuvres et de ma personne, vous n’avez dû, je le présume entendre parler de d’Alembert , de Voltaire ou  de Rousseau ?

    - DALEM Bert ...? Non connais-pas !  Voltaire oui par contre. Ma grand-mère à un fauteuil chez elle , qu’elle appelle comme ça ! Quant à ROUSSEAU ; j’en connais deux : Carole  et Stéphane l'humoriste.  C’est lequel des deux ?

    - Mon garçon, je crains qu'il ne s'agisse ni de l'une , ni de l'autre. Je veux parler de Jean-Jacques Rousseau et, croyez- moi, il n’a rien d’un humoriste comme vous dites !

    - Ah ben moi, le seul Jean-Jacques que je connaisse, c’est Goldman. C’est pas l’même du tout !

    - N’avez-vous donc jamais entendu parler de « Julie ou la nouvelle Héloïse » ou bien des « Confessions » de D'Alembert  ? 

    - Julie oui pour sûr, c’est la sœur d’un de mes potes, mais pour la nouvelle Héloïse jamais!  Déjà que j'connais pas l’ancienne … Quant aux confessions, j’suis pas une balance moi, ce que me disent les copains, j’le garde pour moi. Et je vous répète en plus, que ce Bert DALEM  connais pas !

     

    Dubitatif mais surtout dépité de constater que si le XVIIIe siècle était celui des Lumières, le vingt et unième lui, est indubitablement devenu pour certains, celui de l’inculture. Fort de cette conviction, Diderot poursuivit son chemin dans l’espérance de réintégrer au plus vite son époque.

     

     © Dominique

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  • B L O G    E N    P A U S E 
      
     
    L'ASSOMPTION 
     
    ASSOMPTION DE LA STE VIERGE par Nicolas POUSSIN relief
      L'Assomption de la  Vierge par Nicolas Poussin

     

     

    Ô Vierge Marie !
    Vous qui fûtes choisie
    Pour porter et enfanter le « Verbe »
    Vous qui avez subi
    Sur le mont Golgotha
    La souffrance suprême
    Assistant à l’infâme
    L’ignominieuse crucifixion du fils de Dieu
    De votre fils bien aimé Jésus Notre Seigneur
    Vous qui L’avez recueilli dans vos bras
    A la descente de la croix
    Qui avez ôté de Son visage, de Sa bouche
    De Ses cheveux, le sang qui s’y était répandu
    Vous qui avez oint d’onguents toutes Ses plaies
    Avant Sa mise au tombeau
    Vous Ô Très Sainte Mère
    Qui avez dû supporter l’insupportable
    Voilà que dans Votre dormition
    Des anges sont venus vous enlever
    Vous élever, afin de vous déposer
    Sur votre Céleste trône où Vous régnez
    Dans la maison du Père auprès de Jésus
    Pour l’éternité.
     

     

    © Dominique

     

     





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