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    Ma Destinée  

     

    J’ai si souvent pensé quand j’étais écolière
    J’ai si souvent pensé à ce temps d’aujourd’hui
    Où mes printemps, étés, s’en seraient tous enfuis
    Ce me semblait alors à des années-lumière 

    Je faisais des projets, tirant sur la comète
    Des plans bien romanesques, je l’ai compris plus tard
    Ne m’en voulant remettre qu'en les mains du hasard
    J’ai forgé mon destin un peu à l’aveuglette
      
    J’ai joué le héron du Sieur De la Fontaine
    Laissant toujours passer ce qui se présentait
    Déclinant sentiments que j’ai pu inspirer
    Trouvant toujours prétextes pour n’avoir pas de chaînes

    Il me semblait alors que j’avais devant moi
    Le temps de prendre époux et de devenir mère
    La douceur du foyer m’était si nécessaire
    Que je n’étais pas prête à vouloir d’autre toit

    Et les saisons passèrent, avec elles les années
    Pour revoir les plus belles, je regarde en arrière
    Je ne fus pas épouse, je ne fus jamais mère
     
    Cela était je crois, seulement ma destinée 

     

    © Dominique

     


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    UTOPIE

      

    Ah pouvoir  remonter le temps
    Inverser le parcours des heures
    Remédier aux évènements  
    Qui à jamais brisèrent nos cœurs

    Tel fut mon rêve, ma chimère
    Et à présent que de mes jours
    Que de mes hivers sur la terre
    S’égrène le compte à rebours

    Mon rêve hélas est  aboli
    Plus aucun espoir n’est permis
    Puisque nul n’a pu découvrir
    Le moyen pour y parvenir

    Parfois, je pense et j’envisage
    Est-ce là, le privilège de l’âge ?
    Que ce que nous nommons  « OVNIS»
    Que d’aucuns disent avoir surpris

    Pourraient n’être tout simplement
    Que des Terriens les descendants
    Qui eux auraient enfin trouvé
    La méthode afin d'arriver
    A remonter le cours du temps


    Comme j’en ai rêvé longtemps



    ©  Dominique


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    Mes Poèmes : Chers Parents !

    Mes Poèmes : Chers Parents !

    Chers Parents ! 
     
     

    Vous étiez de cette île, où le sens des valeurs
    Le respect, la droiture, sont des codes d’honneur
    L’ « Alta Rocca »  Maman !  Fut ton berceau,  ta terre

    Pour Toi,  ce fut le nord,  le « Nebbio » Petit Père !
    Rien ne vous destinait à vous connaître un jour
    Mais c’était là, le vœu, le dessein de l’ Amour
    Qui poussa facétieux, vos parents mutuels
    A quitter leur patrie, leurs  Us  traditionnels
    Pour venir s’établir avec femme et enfants
    Sur ce sol inconnu, qu’était le « Continent »
    Il est bien des régions, dans notre belle France
    Mais le Destin voulut, que ce fut en Provence
    Et plus précisément, au bord du Lacydon
    Que chacun décida, que serait sa maison
    Et l’étoile commune à vos deux destinées
    Au dessus de vos têtes, ne cessait de briller
    Dans le même quartier, elle guida vos pas
    Ils vinrent habiter même rue, même endroit
    Un étage seulement, séparait vos logis
    Et de voisins vous fûtes, bien vite des amis
    Sur lesquels, Cupidon  ne cessant de veiller
    Au moment opportun, vint décocher ses traits
    Tous deux en fûtes atteints et cet amour naissant
    Gratifia vos vies, de deux jolis enfants
    Enfants qui furent aimés, enfants qui furent heureux
    Qui grandirent trop vite et qui deviennent vieux
    Et auxquels vous manquez inexorablement
    Alors, dans le silence, quand s’égrène le temps
    Sous nos paupières closes, revivent vos visages
    Mais  des larmes, aussitôt, viennent en troubler l’image
    Avant que la vision, peu à peu se délite
    Le cœur lourd de chagrin, nous murmurons bien vite
    Tous ces mots de ferveur, d’amour et de tendresse
    Que vos deux orphelins, d’ ici bas, vous adressent
    Pour que mus, par la force de nos pieux sentiments
    Ils s’envolent vers vous, sur les ailes du vent

     

                  © Dominique              
        

    Mes Poèmes : Chers Parents !


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  • Valeurs
     
    Tant que tu garderas ton honneur tes valeurs
    Tant que tu sentiras tout au fond de ton cœur
    L’affliction à la vue de ceux que l’on torture
    Humains ou animaux, quelle que soit leur nature
    Tant que tu appliqueras les préceptes enseignés
    Dans ta petite enfance par qui furent tes aînés
    Que tu pourras toujours te voir en une glace
    Sans éprouver de honte sans détourner la face
    Que tu n’auras jamais déshonoré ton nom
     Le traînant dans la boue par de viles actions
    Que tu n’auras sciemment porté tort à quiconque
    Par une manigance, une manœuvre quelconque
    Que devant tes semblables tu ne baisseras  les yeux
    Ne t’inclinant jamais, sinon devant ton Dieu
    Que tu ne galvauderas au nom de l’intérêt
    L’affection bienveillante que l’on nomme Amitié
    Tant que tu t ‘abstiendras de porter jugement
    Sur les actions d’autrui, sur leurs agissements
    Que tu ne seras pas fat, mais pas non plus servile
    Devenu obséquieux, flagorneur ou futile
    Tant que tu n’auras pas une once de vanité
    Tant que tu lutteras pour que la vérité
    Triomphe du mensonge, comme le Bien du Mal
    Tant que tu trouveras l’hypocrisie immonde
    Ecœuré de la voir ainsi mener le monde
     Que tu pourras marcher tête droite dignement
     Sans devoir craindre d’autrui le moindre jugement
    Ne te pose plus de question, ne te fais pas de souci 
    Tu auras en ce cas bien réussi ta vie !

     

    © Dominique  

     

     


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    Mes Poèmes : France !

    FRANCE 

     

    France !   Mère  Patrie
    Pays où je suis née
    Je voudrais tant qu'on t'aime
    Comme je t'ai aimée
    France de Montesquieu , de Voltaire , de Rousseau
    France de  d' Alembert, France de Diderot
    Pays des « Droits de l' Homme » du « Siècle des Lumières » 
    Où chacun s'exprimait dans la langue de Molière
    Grand Dieu !   Que t' a-t-on fait  ?
    Dans les conversations,  de nos jours l'on n'entend
    Que l'emploi  d'anglicismes ,que  formules en Verlan ,
    A la femme qu'on chérit, on ne dit plus : Je t'aime !
    P
    ourtant le verbe « Aimer » , rime en chaque poème

    Dans un néologisme, aussi laid  qu'il est neuf
    On dit tout  simplement : Je la  Kiffe cette Meuf   !
    Et lorsque on est en groupe, qu'on part et  s'en détache
    On n'dit plus: Je vous quitte !   Mais plutôt: Je m' arrache !
    Vous Pays francophones qui vous évertuez

    A toujours employer un Français épuré
    Vous devez  bien sourire, face à l' aberration
    D'une langue  bafouée  par sa propre  Nation
    Pères de la  « Pléiade » de  Ronsard  à  Belleau
    Vous devez tressaillir au fond de vos tombeaux
    Pauvre FRANCE ! 
    Il n'est pas seulement que tes mots, qui aient changé
    Mais ton sens des valeurs , Morale, Charité
    Qu'on enseignait en classe, de façon quotidienne
    L'écrivant au tableau, pour que l'enfant l'apprenne
    Mais tout est désormais aboli , périmé ,
    Les usages, la vertu, y compris le respect
    Envers les enseignants, comme envers les Aînés
    FRANCE de ma jeunesse, je ne te reconnais plus
    J' éprouve de la peine. Non , que je ne t'aime plus !
    Je t'imagine un peu ; Vieille Dame aux abois
    Abandonnée, aux mains de  gens qui la rudoient
    L'on se prévaut de toi,  pour tirer avantages
    Mais au moindre prétexte, on ternit ton image
    Souvent, je m'interroge, me posant cette question:
    D'autres que moi, font-ils cette constatation ?
    Et par cela, sont-ils comme moi, attristés  ?
    Car, même la nostalgie… n'est plus ce qu'elle était !


      
    © Dominique

     


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