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Par Dominica le 15 Mars 2024 à 08:00
Ma Destinée
J’ai si souvent pensé quand j’étais écolière
J’ai si souvent pensé à ce temps d’aujourd’hui
Où mes printemps, étés, s’en seraient tous enfuis
Ce me semblait alors à des années-lumière
Je faisais des projets, tirant sur la comète
Des plans bien romanesques, je l’ai compris plus tard
Ne m’en voulant remettre qu'en les mains du hasard
J’ai forgé mon destin un peu à l’aveuglette
J’ai joué le héron du Sieur De la Fontaine
Laissant toujours passer ce qui se présentait
Déclinant sentiments que j’ai pu inspirer
Trouvant toujours prétextes pour n’avoir pas de chaînes
Il me semblait alors que j’avais devant moi
Le temps de prendre époux et de devenir mère
La douceur du foyer m’était si nécessaire
Que je n’étais pas prête à vouloir d’autre toit
Et les saisons passèrent, avec elles les années
Pour revoir les plus belles, je regarde en arrière
Je ne fus pas épouse, je ne fus jamais mère
Cela était je crois, seulement ma destinée© Dominique
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Par Dominica le 29 Janvier 2024 à 08:00
UTOPIE
Ah pouvoir remonter le temps
Inverser le parcours des heures
Remédier aux évènements
Qui à jamais brisèrent nos cœurs
Tel fut mon rêve, ma chimère
Et à présent que de mes jours
Que de mes hivers sur la terre
S’égrène le compte à rebours
Mon rêve hélas est aboli
Plus aucun espoir n’est permis
Puisque nul n’a pu découvrir
Le moyen pour y parvenir
Parfois, je pense et j’envisage
Est-ce là, le privilège de l’âge ?
Que ce que nous nommons « OVNIS»
Que d’aucuns disent avoir surpris
Pourraient n’être tout simplement
Que des Terriens les descendants
Qui eux auraient enfin trouvé
La méthode afin d'arriver
A remonter le cours du temps
Comme j’en ai rêvé longtemps
© Dominique
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Par Dominica le 14 Novembre 2023 à 08:00
Chers Parents !
Vous étiez de cette île, où le sens des valeurs
Le respect, la droiture, sont des codes d’honneur
L’ « Alta Rocca » Maman ! Fut ton berceau, ta terre
Pour Toi, ce fut le nord, le « Nebbio » Petit Père !
Rien ne vous destinait à vous connaître un jour
Mais c’était là, le vœu, le dessein de l’ Amour
Qui poussa facétieux, vos parents mutuels
A quitter leur patrie, leurs Us traditionnels
Pour venir s’établir avec femme et enfants
Sur ce sol inconnu, qu’était le « Continent »
Il est bien des régions, dans notre belle France
Mais le Destin voulut, que ce fut en Provence
Et plus précisément, au bord du Lacydon
Que chacun décida, que serait sa maison
Et l’étoile commune à vos deux destinées
Au dessus de vos têtes, ne cessait de briller
Dans le même quartier, elle guida vos pas
Ils vinrent habiter même rue, même endroit
Un étage seulement, séparait vos logis
Et de voisins vous fûtes, bien vite des amis
Sur lesquels, Cupidon ne cessant de veiller
Au moment opportun, vint décocher ses traits
Tous deux en fûtes atteints et cet amour naissant
Gratifia vos vies, de deux jolis enfants
Enfants qui furent aimés, enfants qui furent heureux
Qui grandirent trop vite et qui deviennent vieux
Et auxquels vous manquez inexorablement
Alors, dans le silence, quand s’égrène le temps
Sous nos paupières closes, revivent vos visages
Mais des larmes, aussitôt, viennent en troubler l’image
Avant que la vision, peu à peu se délite
Le cœur lourd de chagrin, nous murmurons bien vite
Tous ces mots de ferveur, d’amour et de tendresse
Que vos deux orphelins, d’ ici bas, vous adressent
Pour que mus, par la force de nos pieux sentiments
Ils s’envolent vers vous, sur les ailes du vent© Dominique
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Par Dominica le 2 Octobre 2023 à 09:00Valeurs Tant que tu garderas ton honneur tes valeursTant que tu sentiras tout au fond de ton cœurL’affliction à la vue de ceux que l’on torture
Humains ou animaux, quelle que soit leur nature
Tant que tu appliqueras les préceptes enseignés
Dans ta petite enfance par qui furent tes aînés
Que tu pourras toujours te voir en une glace
Sans éprouver de honte sans détourner la face
Que tu n’auras jamais déshonoré ton nom
Le traînant dans la boue par de viles actions
Que tu n’auras sciemment porté tort à quiconque
Par une manigance, une manœuvre quelconque
Que devant tes semblables tu ne baisseras les yeux
Ne t’inclinant jamais, sinon devant ton Dieu
Que tu ne galvauderas au nom de l’intérêt
L’affection bienveillante que l’on nomme Amitié
Tant que tu t ‘abstiendras de porter jugement
Sur les actions d’autrui, sur leurs agissements
Que tu ne seras pas fat, mais pas non plus servile
Devenu obséquieux, flagorneur ou futile
Tant que tu n’auras pas une once de vanité
Tant que tu lutteras pour que la vérité
Triomphe du mensonge, comme le Bien du Mal
Tant que tu trouveras l’hypocrisie immonde
Ecœuré de la voir ainsi mener le monde
Que tu pourras marcher tête droite dignement
Sans devoir craindre d’autrui le moindre jugement
Ne te pose plus de question, ne te fais pas de souci
Tu auras en ce cas bien réussi ta vie !
© Dominique
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Par Dominica le 14 Juillet 2023 à 09:00
FRANCE
France ! Mère Patrie
Pays où je suis née
Je voudrais tant qu'on t'aime
Comme je t'ai aimée
France de Montesquieu , de Voltaire , de Rousseau
France de d' Alembert, France de Diderot
Pays des « Droits de l' Homme » du « Siècle des Lumières »
Où chacun s'exprimait dans la langue de Molière
Grand Dieu ! Que t' a-t-on fait ?
Dans les conversations, de nos jours l'on n'entend
Que l'emploi d'anglicismes ,que formules en Verlan ,
A la femme qu'on chérit, on ne dit plus : Je t'aime !
Pourtant le verbe « Aimer » , rime en chaque poème
Dans un néologisme, aussi laid qu'il est neuf
On dit tout simplement : Je la Kiffe cette Meuf !
Et lorsque on est en groupe, qu'on part et s'en détache
On n'dit plus: Je vous quitte ! Mais plutôt: Je m' arrache !
Vous Pays francophones qui vous évertuez
A toujours employer un Français épuré
Vous devez bien sourire, face à l' aberration
D'une langue bafouée par sa propre Nation
Pères de la « Pléiade » de Ronsard à Belleau
Vous devez tressaillir au fond de vos tombeaux
Pauvre FRANCE !
Il n'est pas seulement que tes mots, qui aient changé
Mais ton sens des valeurs , Morale, Charité
Qu'on enseignait en classe, de façon quotidienne
L'écrivant au tableau, pour que l'enfant l'apprenne
Mais tout est désormais aboli , périmé ,
Les usages, la vertu, y compris le respect
Envers les enseignants, comme envers les Aînés
FRANCE de ma jeunesse, je ne te reconnais plus
J' éprouve de la peine. Non , que je ne t'aime plus !
Je t'imagine un peu ; Vieille Dame aux abois
Abandonnée, aux mains de gens qui la rudoient
L'on se prévaut de toi, pour tirer avantages
Mais au moindre prétexte, on ternit ton image
Souvent, je m'interroge, me posant cette question:
D'autres que moi, font-ils cette constatation ?
Et par cela, sont-ils comme moi, attristés ?
Car, même la nostalgie… n'est plus ce qu'elle était !
© Dominique
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