• ANADIPLOSES  

     

    * L'ANADIPLOSE  (substantif féminin), du grec ana ("de nouveau") et diploos ("double") est une figure de style consistant en la reprise du dernier mot, ou d'un groupe de mots de la phrase précédente, à l'initiale de la phrase qui suit, afin de marquer la liaison entre les deux 

     

     

    Le soleil s'est couché, finissant  va le jour 

    Le jour qui peu à peu, laisse place à la nuit 

    La nuit comme  un vélum constellé de diamants 

    Diamants  illuminant le ciel à l'infini 

    Le ciel à l'infini, se reflète dans l'onde 

    L' onde  toujours mouvante, où naissent les marées 

    Les Marées capricieuses, au  rythme déchaîné 

    Déchaîne l'embarcation, quand leur violence gronde 

    Gronde le flux  puissant engendrant les tempêtes 

    Tempêtes dans lesquelles, sera pris  le bateau 

    Bateau en perdition ,qui chavire et qui sombre 

    Sombre est toujours la nuit .L'aurore poindra bientôt 

    Bientôt l'évanescente, laissera place au jour

    Jour qui verra à l'est se lever le soleil

     

    ♦  ♦   ♦  ♦    

      

    Je voudrais pour un temps ne plus pouvoir penser 

    Penser à tous ces jours de bonheur envolés 

     Envolés à jamais dans un ailleurs peut-être 

    Peut-être, qui sait un jour je les verrais renaître 

    Renaître le mot est dit, c’est là mon seul espoir 

    Espoir bien dérisoire il est vrai mais ce soir 

    Ce soir, je ne peux croire que ce que l’on a vécu  

    Vécu toute une vie, ne peut qu’être perdu 

    Perdu à tout jamais aux confins du néant 

    Néant ce trou béant dans un espace temps 

    Temps qui nous est compté et je sais bien qu’un soir

    Un soir je trouverai réponse à mon espoir 

     

    © Dominique


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    Vendanges:  Flatulences de Chérubins

    Bicoque:    Catamaran

    Pilule:   Nom du futur Pape

    Chandail:   Plantation de condiment

    Amadouer: Exclamation Bretonne

    Antimoine:  Irréligieux

    Baragouine : Lieu prisé des homosexuelles

    Antiquaire: Opposant Égyptien

    Apparences:  Charmes flétris

    Censeur:   Fils unique

    Soupape:  Cardinal

    Muselière:   Égérie envahissante

     

    © Dominique


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    DICO.jpg

     

     

    Bottin : Jolie carnation 

    Charrue : Chat de gouttière 

       Portefeuilles : Branches 

    Radeau :   Ragondin

    Fémur : S'évade 

     Patrouille : Courageux   

          Centrafrique :  Banque  

       Comprimé :    Roi des imbéciles 

            Balcon :  Soirée dansante où l'on s'ennuie 

    Macadam :    Souteneur 

    Mobile home :   Marcheur 

    Bagages  :     Bas salaires

    Danseurs :     Incisives

                 Parabellum :   Parachutiste  séduisant

     

     

    © Dominique


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     Cher Maître !

      AVOCAT-H.-Daumier.jpg
            Oeuvre d'Honoré Daumier 

     

                                                                               *Maître Des Forges
                                                                                        Rue Georges Ohnet
                                                             
                                 ROMANS (Drôme)

                                                                                                      

                              Cher Maître ,

     

    Étant moi-même au barreau Maître
    Je me permets de vous transmettre
    Mon cher confrère cette lettre
    Il s'avère que je défends le maître
    L'instituteur, que veut démettre
    Votre client voulant le mettre
    Si j'ose ce mot me permettre
    Au banc des accusés et ester
    Contre celui-ci  en justice
    Car il trouva lourd préjudice
    Ainsi que preuve d'iniquité
    Que la personne sus nommée
    Un de ses fils ait sermonné
    Lequel s'était permis pourtant
    Dans sa classe de faire un Ban
    En incitant tous les auteurs
    A se mettre droits sur le leur
    Que dut-il faire à votre avis
    Ce formateur, ce pédagogue
    Engager obligeant dialogue ?
    Leur envoyer un préavis
    Ou avant toute réprimande
    Nous en adresser la demande ?
    Je trouve de grande importance
    Qu'un maître, mon cher Maître tance
    Des olibrius de la sorte
    Qui de toute une classe exhorte
    A de si  bas  agissements
     Il cria donc plus fort Maître qu'eux
    Sans cela, sachez reconnaître
    Que l'autorité périt Maître !
    Tout bon maître  se doit d'user
    De son bon droit de maîtriser
    Qui ourdit complot ou incite
    Par un acte  très illicite
    Que des élèves se rebellent
    Criant comme moutons qui bêlent
    Dans sa classe un maître est le maître
    Il doit agir de main de maître
    Et nul ne devrait compromettre
    De ce fait son autorité
    Étant maître dans le métier
    J'ai senti Maître, chez ce père
    Nonobstant sa fonction de Maire
    Que son autorité opère
    Et n'admet en aucune façon

    Une  quelconque dénégation
    Pense-t-il donc qu'être un édile
    Octroie droit sur la loi Civile ?
    Il se peut que mes termes Ô Maître
    Ne trouvent à vos yeux d'intérêt
    Ce dont je serais atterré
    Ayant l'écho  de vos valeurs
    Par nos confrères et consœurs
    Qu'outre vos qualités orales
    Vous  possédez celles morales
    Sans oublier celles de cœur
    Je doute fort qui vous puissiez
    Admettre de tels procédés
    Et par la même ainsi permettre
    Qu'une classe aille à Hue et Dia Maître
    Et même si vous désavouez
    Les bases de mon plaidoyer
    Connaissant votre profond respect
    Des normes et des libertés
    Je vous adresse ici les miens
    Bien que n'étant plus  avoué
    Je reste votre dévoué !   

     

     Maître Ise
    ωïζξ
    Avocat au barreau de LA CHAISE (Aube) 
     


     

    * les mots  écrits en bleu sont des homophones. Ils ont des sens différents mais se prononcent de la même manière. 

     

    © Dominique

     


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  • Un entretien improbable entre

    " Napoléon Premier"

    et 

    Mon humble personne ...

     

    Le général Bonaparte lors de la bataille de Castiglione le 5 août 1796 par Nicolas-Didier Boguet

     " Bataille de Castiglione ' 5 Août 1796 

    par Nicolas-Didier Boguet 

     

    - Sire, en ce deux cent dix-huitème anniversaire de la victoire de CASTIGLIONE, qui se déroula le 5 août 1796 et qui  bien que lointaine, a dû à n'en pas douter, restée gravée en votre mémoire; puis-je me permettre de vous demander ce que Votre Majesté pense de la France actuelle?

    - Madame, je suis ravi que vous me parliez de CASTIGLIONE, en effet les victoires de mes armées me sont inoubliables à plus d'un titre, mais je dois dire que le sont, toutes les batailles que j'ai menées, même si toutes, ne nous ont pas conduits à la victoire. Je songe à  Waterloo évidemment. Mais évoquer la France, qui a tellement changée, cela  me brise le cœur !

    Je voulais pour Elle, pour ma patrie, le meilleur. Ma vie durant, j'ai œuvré en ce sens, grâce au courage de mes armées et sans en ménager nos forces. D'aucuns me reprochèrent assez, et me le reprochent encore, d'avoir pour se faire, sacrifier bon nombre de mes valeureux soldats. Mais hélas, les pertes sont le tribut que l'on paye aux guerres. Sans nos victoires aurions nous pu faire de la France d'alors, ce magnifique empire respecté  et craint  de tous, duquel l'Europe était aux pieds ? J'avais pour Elle, encore de   grandes ambitions , mais je fus contraint  à l'abdication ! La France… Que reste-t-il de sa grandeur, de sa magnificence ? Mais ôtez moi d'un doute, est-elle donc devenue si insignifiante aujourd'hui,pour se voir annexer à la Hollande? Des rumeurs me sont parvenues affirmant cela !

    - Rassurez-vous Sire, il n'en est rien ! La France garde encore à ce jour son indépendante. Cependant je présume que vous n'ignorez rien du traité de  Maastricht, signé  par l'ensemble des Etats, membres de la Communauté économique européenne en 1992 et qui lie la France à   ces pays membres. Elle n'a plus de fait, les pleins pouvoirs décisionnaires. Cependant elle n'est annexée à aucun pays et donc, point gouvernée par la Hollande; mais par " Le Hollande ", si je puis me permettre cette audace à l'égard de votre Majesté. Hollande, étant en effet le patronyme du tout nouveau président de notre République; d' où la confusion de Votre Majesté ! Cela dit, je laisse seule votre Majesté , juger  si cela est mieux, ou pire pour la France.

     

    - La France subit de très nombreux bouleversements et pas des moindres. Même dans mes rêves les plus audacieux, je n'eusse pu imaginer, ce qu'il m'est donné d'entendre. L'un de vos chantres du siècle dernier, avait à son répertoire, je me l'étais laisser dire; un titre qui qualifie on ne peut mieux, ce que reflète  la France actuelle : "Tout fout l'camp !" . Avez-vous souvenance de ce chant ?

    - Certes Sire, Certes ! Ce chantre comme vous le nommer,  s'appelait  Marcel Mouloudji et peut être l'avez-vous croisé aux " Champs Élysées"  là, où vous espériez  retrouver, après votre trépas, vos braves : Kléber, Desaix, Bessières, Duroc, Ney, Murat Berthier et Masséna, mais aussi Scipion, Annibal et César !

    - Oui  c'est exact, de grands hommes s'il en fut ! Vous eûtes aussi en France après moi, de grands hommes ! N'y voyez là aucune allusion voilée à ma taille qu'on s'évertua à  plaisir de diminuer. Je n'étais pourtant  pas frappé de nanisme que je sache et, sans qu'elle ait pu être comparée à celle  du Roi François Premier, elle était  tout de même, d'un mètre soixante neuf ; ce qui à mon époque, était au dessus de la moyenne. Du reste, ce n'est pas antinomique; un homme petit peut être un grand homme ! Mais que cela ne donne point  à croire que ça vaut pour tous. Tout un chacun, ne  peut se permettre de diriger un pays au pied levé, simplement pour satisfaire son ego; faut il encore qu'il possède  les capacités intellectuelles, être tacticien et fin diplomate pour se faire. Ce monsieur Hollande comment est-il bâti au juste ? Est-il grand de sa personne? Est-ce un grand homme ? 

    - Concernant sa taille, il est de cinq centimètre plus grand que vous ne l'étiez Sire, donc je dirais qu'il y a  là quasi similitude. Mais hélas pour la France et pour les Français, c'est bien la seule dont il est pourvu !

    - Je suis obligé   de prendre congé  Madame ! 

    - Je suis ravie Votre Majesté,  d'avoir pu vous entendre et vous remercie d' avoir accepté de m' accorder un peu  de votre éternité. Adieu donc !   

    - A  plaisir de vous voir  un jour !

    - Sauf votre respect Sire,  et malgré l'honneur qui me serait fait d'une telle rencontre, je souhaiterais,  compte tenu  des distances qui nous séparent encore ,  que celle-ci  ait  lieu le plus tard possible !

     

    05 Août  2012

    © Dominique

     

     

                     


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