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Par Dominica le 20 Avril 2024 à 07:00
UNE DE MES AQUARELLES
" Diaphane"
FILLETTE
Fillette savez-vous que la vie est taquine ?
Vous en êtes il est vrai en vos jeunes printemps
Si m’en croyez usez, abusez de ce temps
Car vous perdrez un jour votre allure enfantineVous goûterez alors en votre adolescence
Autres jeux et plaisirs cela est évident
Connaîtrez de l’amour les feux et les tourments
Mais aurez à jamais perdue votre innocenceChaque âge de la vie offre gaieté, tristesse
Chaque âge de la vie est un enseignement
Vous connaîtrez la joie de devenir Maman
L’instant sera pour vous un moment d’allégresseMais pour l’instant fillette profitez de l’enfance
Buvez avec délice la coupe d’ insouciance
Buvez je vous en prie, son breuvage à loisir
Elle est la seule coupe qu' il ne se puisse remplir© Dominique
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Par Dominica le 11 Mars 2024 à 09:00
J' Aurais Aimé ...
J' aurais aimé Jésus
Être l'un des Bergers
Qui suivirent l'Etoile, pour venir T'adorer
Être cet Agnelet, qui eut le privilège
De gambader vers Toi, au long de ce cortège
Ou le Bœuf , que Marie découvrit dans l'étable
Qui réchauffa Ton corps d'un souffle charitable
Etre ce Brin de paille, qui a touché Tes langes
Tandis que Ciel et Terre, entonnaient tes louanges
J' aurais aimé Jésus
Être l'un des Enfants
Qui accouraient vers Toi, tandis que doctement
Tu enseignais et, qu'eux, juchés sur Tes genoux
Jouaient avec Ta barbe, s'accrochaient à Ton cou
J 'aurais aimé Jésus
Être la Samaritaine
Qui s'en allait puiser de l'eau à la fontaine
Et à laquelle, alors que chacun l'ignorait
Tu demandas de l'eau, pour Te désaltérer
J 'aurais aimé Jésus
Être le « Saint Calice » ,
Bu avec Tes disciples, juste avant Ton supplice
Le Pain , de Ton partage avec les douze apôtres
Avant d'offrir Ta vie pour le rachat des nôtres
J' aurais aimé Jésus
Être le Mandylion
Empreint de Ton visage, au jour de Ta Passion
Avoir été choisie , tel Simon de Cyrène
Pour soutenir Ta croix et alléger Ta peine
Être la Coupe, dans laquelle, Joseph d'Arimathie
Vint recueillir Ton sang, quand Tu rendis l'Esprit
J' aurais aimé Jésus
Mais ne suis que poussière...
Infime particule, dans Ton infinité
Mais lorsque viendra l'heure, de ma vie achevée
Tout comme le Bon Larron, je Te demanderai
De m'accorder une place
« Au Royaume du Père »
© Dominique
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Par Dominica le 25 Février 2024 à 08:00
IL Y A 351 ANS
DECEDAIT Jean-Baptiste POQUELIN
DIT : " MOLIERE "
" Jean-Baptiste POQUELIN "
MOLIERE
( 1622 -1673 )Que ne vous doit-on pas Jean-Baptiste Poquelin
Plus connu il est vrai sous votre pseudonyme
Celui-là même, qu’un prix aujourd’hui éponyme
Récompense de votre art le meilleur comédien
Bien qu’étant avocat vous quittâtes la toge
Pour suivre la femme aimée jouant sur les tréteaux
Oubliant par amour le droit et le barreau
Vous déclamâtes ensemble tant les vers que la prose
Ce fut votre "Madeleine", mais après quelques années
C'est une autre « Béjart » que vous épousassiez
Votre belle-fille de fait, puisque fille d'Armande
Cet hymen-là fit dire aux esprits malveillants
Que la jeune épousée eût pu être votre enfant
Et cela vous valut mauvaise propagande
Mais retenons de vous que ce qui nous importe
Il n’est point justifié de croire ce qu’on colporte
Vous fûtes mémorable comédien et auteur
Dans la Dramaturgie, dans le Tragi-comique
Composant libellés et œuvres satiriques
L’Avare, Amphitryon, Tartuffe ou l’Imposteur
Vous moquâtes en vos pièces les travers de la cour
Du Médecin malgré lui, du Misanthrope, Dandin
Des Précieuses ridicules aux Fourberies de Scapin
Vous les brocardâtes tous et chacun à leur tour
Le théâtre fut votre vie, il fut votre passion
Jusqu’au jour de l’ultime représentation
Où la vie vous quitta devant tout un parterre
Dans le fauteuil d'Argan, « Malade Imaginaire »
Pour votre œuvre, votre talent
Chapeau bas M'sieur MOLIERE !© Dominique
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Par Dominica le 4 Février 2024 à 02:00
Colosséum
Je ne fus achevé que vers l'an quatre vingt
Et fus édifié sur les cendres de Rome
A l'emplacement même, où se trouvait, de l'homme
Du fou, devrais- je dire, du parricide « Néron »
L'imposante statue nommée " Colosséum "
Qui me valut de fait, de par son nom latinCelui qui désormais, est devenu le mien
Comme j'aurais aimé, que mes pierres ne fissent
Émerger du néant, ce terrible édifice
On eût pu, avec elles, tout autant ériger
Un temple ou un forum, je l'aurais préféré
Des thermes, un aqueduc ou de belles villas
Mais pas ce lieu sinistre, qui ne vit que trépas
Qui n'entendit que cris, clameurs, rugissements
S'entrechoquer des armes, monter des hurlements
Ceux d' innocents, livrés à des bêtes féroces
Ceux d'hommes, s'affrontant en des luttes atroces
Combien de Sécutors, de Samnites, de Rétiaires
De Mirmillons, de Trhaces, de Scissors, de Belluaires
Le sort fît - il passer, de la vie au trépas
Et livrer dans l'arène, leur ultime combat
Après qu'ils eussent du peuple, sollicité leur grâce
Mais la horde acharnée, sans détourner la face
Sans aucune pitié, sans aucune clémence
Baissa alors le pouce et rendit sa sentence
Car cette foule avide, violente et sanguinaire
Ne fut jamais repue du sang de tous ses frères
Ne se priva jamais, d'un avilissement
Pour combler son besoin de divertissement
Vous ! qui un jour viendrez visiter mes vestiges
Dans cet amphithéâtre, qui donne le vertige
Ayez une pensée pour ceux qui sont tombés
Au cœur de cette arène, à jamais empourprée
Et, si entre mes pierres disjointes, vous entendez
Le bruissement du vent, je vous prie : Écoutez !
Il vous rapportera, venu du fond des âges
La formule prononcée avec tant de courage
Ces mots tant répétés et que toujours j'entends
Qui restent en moi, gravés en des lettres de sang :
AVE CESAR,MORITURI TE SALUTANT !
© Dominique
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Par Dominica le 3 Janvier 2024 à 13:00
LE SILENCE
Avez-vous donc un jour écouté le silence ?
Question bien saugrenue, direz-vous, il se peut !
Pourtant comme le bruit, il sait être nuisance
S’il se trouve être profond et même, cotonneux
J’ai constaté cela, un jour dans la montagne
Alors que regardant, la Mer et le Maquis
Pas un son, pas un bruit, naissait de la campagne
J’eus soudain l’impression d’avoir perdu l’ouïe
Le silence total, pas un vol dans l’éther
Pas une feuille, un brin d’herbe, ne bougeant au parterre
Si bien, qu’il me parût pendant un court instant
Que s’était suspendu, stoppé, le cours du temps
Et laissant librement ma pensée vagabonde
Au gré de ma rêverie s’enfiévrer, s’enflammer
Il me plut de pouvoir imaginer le monde
Subitement aussi, avoir été figé
Figés dans leur élan, leurs tâches coutumières
Les pécheurs, commerçants et autres ménagères
Boulangers et mitrons, pâtres et agriculteurs
Les aiguilles des horloges ne marquant plus les heures
L’espace d’un instant
Le temps volé au temps
Voilà ce que forgea ma rêverie intense
Avec tout simplement, un moment de silence
© Dominique
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