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    ATELIER D' ECRITURE CHEZ  CHISLAINE N° 231

     

    L'ATELIER DE GHISLAINE N° 234lien)

     

    Sujet 6

     

    Ressenti sur cette image

     

    Atelier 234+ récap 233.

     

     

    L'ECRITURE

     

     

    Pour écrire une lettre, un poème, une nouvelle
    Il nous faut vingt-six lettres que l'on relie entre elles
    Après les avoir bien, c'est une obligation
    Parsemées du fin sel de l'imagination
    Que l'on écrive en vers ou en prose peu importe
    On les agence, les range, les ordonne de sorte
    Qu'elles puissent former avec les mots choisis
    Des phrases harmonieuses, châtiées ou fleuries
    Les séparant toujours en laissant des espaces
    Des virgules, des points ou qu'on les entrelace
    Pour faire naître ainsi, des mots dits composés
    Qu'un trait pourtant d'union s'en vient dissocier
    On peut également doubler certaines d'entre elles
    Si elles sont consonnes mais certes pas voyelles
    Pour obtenir les termes succincts ou accourcis
    Ou bien inversement embrouillés et bouffis
    Pour une précision quelle que soit l'hypothèse
    On place l'explication entre deux parenthèses
    En commençant une phrase, un chapitre une strophe
    Il faut une majuscule, où parfois l'apostrophe
    S'accole à celle-ci pour faire une élision
    Évitant un hiatus, c'est la seule solution
    Mais quel que soit l'écrit point ne faut oublier
    Les points d'exclamation, médian, les guillemets
    Les accents graves, aigus et autres circonflexes
    Ils sont très importants et il n'est point complexe
    D'accentuer des lettres dans une composition
    Avant que de signer, d'ajouter un paraphe
    Il faut évidemment contrôler l'orthographe
    Et si tout est correct, si rien n'est oublié
    L'on peut alors bien sûr poster ou publier

     

        © Dominique  


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    ATELIER D' ECRITURE CHEZ  CHISLAINE N° 231

     

    L'ATELIER DE GHISLAINE N° 233lien)

     

    Sujet 1  

    Mélancolie, attente, couleur, surprendre, craindre, voir.

    Sujet 2 

    Malice, fugace, musique, aube, charmant, fort.

    Sujet 3  

     un texte avec au moins 5 mots commençant par " E "

     Sujet 4

     Un texte avec au moins 5 mots finissants par "' one, onne ""

     

     

    Ma participation

     

      LES VACANCES  D' HERMIONE 

     

    Laube naissante, couvrait le ciel d'un voile en camaïeu couleur  orangée. Fugace, on pourrait bientôt la voir s’évanouir afin de laisser place à l’aurore. C’ Est dans l’attente de ce moment précis, où  l’ Exquise musique du chant des oiseaux se fait entendre, qu’Hermione, jeune berrichonne rêveuse, En une romantique mélancolie, aime aller déambuler dans le parc sans craindre de se laisser surprendre  au saut du lit En chemise de nuit légère, car elle est  dénuée de toute maliceElle actionne alors la crémone de la porte de son dortoir et sort. A proximité, dans celui des garçons, desquels l’hormone de la testostérone bouillonne, ce moment Est fort prisé  et tous, le nez collé aux carreaux, attendent avec impatience le  passage d' Hermione, charmant tableau.

     

     

    ©  Dominique


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    ATELIER D' ECRITURE CHEZ  CHISLAINE N° 231

    ATELIER DE GHISLAINE N° 232 ( lien)

     

    Sujet 1   Furieux, naufrage, carte, embûches, créateur, payer.

    Sujet 2   Pays, vagues, obstacles, déferlant, jalonner, rendre.

    Sujet 3    un texte avec au moins 5 mots commençant par " C "

       Sujet 4    Un texte avec au moins 5 mots finissants par "' que ""

    Sujet 5    Un texte avec au moins 5 couleurs dans le texte

     

    Ma participation

     

    Ah quelle expédition !

     

    Le bateau pirate « Black Pearl » rencontra, durant son expédition maints obstacles, et maintes embûches. L’océan était furieux et les vagues, en déferlant frappaient impétueuses, la Coque de la Frégate, empêchant, le Capitaine " Beastly " de Consulter dans le Carré, la carte marine dont il avait dû jalonner l’itinéraire afin de mettre le cap  sur les Caraïbes, ce Carrefour reliant les pays d’Afrique et d’Amérique dont certaines îles bordaient l’océan Atlantique. L’équipage avait mis à la Cape, (manœuvre pour affronter le gros temps). Les vents rugissants, avaient arraché la figure de proue : Un Triton grotesque, soufflant dans une Conque, le mat d’Artimon fut brisé et dans la Cale, la Cargaison de barriques de rhum s’était éventrée. Alorstous songèrent que le Créateur leur faisait payer la vie de violence, de rapine et de brigandage  qu’ils menaient ils pensèrent donc, qu'ils allaient rendre l'âme. Cependant le Ciel, dans sa mansuétude, leur épargna le naufrage.

     

    ©  Dominique


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    ATELIER D' ECRITURE CHEZ  CHISLAINE N° 231

    ATELIER DE GHISLAINE N° 231 ( lien)

     

    Sujet 1

    Grave, parfois, moment, grincer, automne, présent.

    Sujet 2

    Bout, plume, légère, haute, quand, heure.

    Sujet 3

    Un texte avec au moins 5 mots commençant par  B

     

    Ma participation

     

                                             LE POETE

    A présent, l’automne a laissé place à l’hiver. Quand le moment est propice et que sa muse l’inspire ; tantôt de façon désinvolte, mais parfois plus grave, le poète dans l’heure, sur une haute chaise s’assied la faisant de ce fait grincer et, trempant le bout de sa plume d’oie dans l’encrier, d’une main légère, il trace, sur une feuille de vélin , des vers en nonasyllabe:

     

    « Belle, Babylonienne bientôt, baderai, beat

    Sous votre balcon vos beautés et teint délicat »

     

    ©  Dominique

     


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    UCHRONIE  

     

    Une « Uchronie » est un récit imaginaire, qui a pour point de départ un Événement Historique dont on modifie à sa convenance et selon son imagination, l'évolution et l’issue.

         

      

                             

    CROQUEURS DE MOTS : Défi 235

    Luigi Pirandello : Votre Majesté bien que nous ne vécûmes pas dans le même siècle et que nous fûmes depuis des lustres, tous deux  partis "ad patres" *, des "ouï-dire", qui circulèrent dans ma famille de génération en génération, pour parvenir jusqu'à moi, voudraient que vous ne vous fûtes pas fait occire, le 14 mai de l'an de grâce 1610 rue de la Ferronnerie, par François Ravaillac ; comme prétendu. Il semblerait que sur les ordres de votre prévôt et cela à votre insu ; quelqu'un, auquel on eut fait miroiter maints avantages et  que l'on eût pris soin de grimer à votre image,  prit alors votre place et qu'il ait  donc péri  sous les coups portés au travers de la fenêtre de votre carrosse. Pourriez-vous Sire, cela ne pouvant plus tirer à conséquence, m'en dire davantage à ce sujet ?  

    HENRI IV : Monsieur, je ne saurais dire pourquoi, mais votre visage ne m'est point inconnu. Nous serions nous déjà croisés Vous et Moi ?

    Luigi Pirandello : Croisés ! Cela est fort probable, mais uniquement dans l'une des diverses acceptions de ce terme Sire, mais jamais de visu.  Cependant, je me rends compte que j'ai failli à la plus élémentaire bienséance en ne me présentant pas à Vous et  je vous prie de m'en excuser. Je me nomme, ou plutôt me nommait, lorsque je vivais encore en " Le bas monde" : Luigi Pirandello. Dramaturge italien, prix Nobel de littérature, auteur et notamment, d'une pièce que j'écrivis en 1921 et à laquelle je donnai comme titre : Henri IV.* Sire tout en parlant, je vous observe et vous me paraissez songeur ! Se pourrait-il, que j'aie éveillé chez vous une quelconque curiosité ?

    HENRI IV : Pourriez-vous me faire part Monsieur Pirandello, de cette hypothèse que vos ascendants avaient fondée à mon endroit et qui s’est propagée jusqu'à vous ?

    Luigi Pirandello : Certes Sire, certes !  Il fut de tous temps prétendu, que la souche de notre famille était :  Votre Majesté !

    HENRI IV : Vous présumez donc, être l'un de mes descendants ? Je dois vous avouer que cela n'est pas impossible. Je ne sais comment votre parentèle est arrivée à cette conclusion, mais il est exact que je n'ai point perdu la vie ce jour de mai 1610, comme la grande Histoire le prétend. Au matin de ce funeste jour, où un homme innocent devait prendre ma place et, dont j’ignorais tout de la machination parbleu ! Il me fut interdit par mon Grand Prévôt : Joachim de Bellengreville,* en raison d'un rêve que d’aucuns prétendirent prémonitoire, de me rendre comme cela était prévu, à l’Arsenal, afin de m'entretenir avec le Duc de Sully, qu'une mauvaise grippe obligeait à garder le lit. Après mon prétendu assassinat, alors que mon bon peuple et mes proches pleurait ma mort, afin de corroborer mon trépas, on exigea de moi, que je fuie mon royaume en catimini, pour aller vers une destination dont on me laissa tout de même le choix ; mais avec pour seuls titre et nom, ceux de "Comte de Ravaner", l'anagramme de Navarre et cela pour y commencer une nouvelle vie. Mon choix se fixa sur l’île de Sicile et plus précisément dans la ville d'Agrigente, où vivait alors la dernière de mes soixante-dix-huit maîtresses: Charlotte de Montmorency*, princesse de Condé pour laquelle j’avais quelques mois auparavant, afin de pouvoir l'épouser, projeté de répudier Marie de Médicis. Charlotte avait à peine seize ans, elle était belle comme le jour. Je vécus là-bas auprès d’elle, un bonheur sans égal et, pour ma plus grande joie, moi qui déjà étais père de quatorze enfants, je le fus de nouveau, deux années plus tard alors que j’avais déjà atteint l’âge de cinquante-huit ans. En effet, Charlotte me donna deux fillettes Jeanne et Louise, prénoms de nos respectives mères. Des jumelles qui complétèrent mon bonheur. Je présume donc, que par cette filiation insulaire, vous fûtes l’un de mes descendants ?

    Luigi Pirandello : J'ose sincèrement le croire Sire !  Voilà pourquoi, lorsque vous avez pensé que nous nous étions peut-être croisés car mon visage ne vous était pas inconnu, j’ ai précisé dans une seule acception du terme. Je  parlais évidemment du croisement de nos gênes, par lesquels sont transmis les caractères héréditaires de l’individu, mais également la ressemblance. Mon visage ressemblant au votre, vous pensiez m’avoir déjà rencontré. Oserais-je, avant que nous nous quittions, vous demander Sire, en quelle année vous avez réellement quitté "le Bas monde" ? 

    HENRI IV : Osez ! Osez mon Ami ! Je l’ai quitté d’une façon tout à fait naturelle, à l’âge canonique de quatre-vingt-dix-sept-ans et ce, dans le mois de décembre de l’an de grâce 1650 quelques jours seulement,après avoir subi la perte cruelle de celle avec laquelle je vécus, quarante années d’un bonheur sans nuage et qui fut mon dernier grand amour. 

     

     © Dominique

     

    * ad patres : Partir chez ses ancêtre, dans l'Autre Monde.

    * Luigi Pirandello écrivit bien cette pièce Henri IV en 1921, mais celle-ci, fait référence à  Henri  IV du Saint Empire (1084-1105)

    * Joachim de Bellengreville, Grand Prévot de l'Hôtel du Roy chargé de la sécurité et de la police de la cour sous Henri IV.

    * Charlotte de Montmorency, princesse de Condé fut en effet le dernier grand amour  d'Henri IV (cependant platonique) qui avait 41 ans de plus qu'elle. Elle décéda réellement le 2 décembre 1650.

     


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