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Par Dominica le 30 Avril 2020 à 02:00
CROQUEURS DE MOTS DEFI N° 236
Qui nous dit ceci :
Si vous voulez bien embarquer sur le navire, je vous propose pour le défi 236
Jeudi poésie pour le 30 avril
Thème : un calligramme ou libreJ'ai opté pour le Calligramme
LE BAS
ξ♦♦ξ♦♦ξ♦♦ξ♥ξ♦♦ξ♦♦ξ ξ♦♦ξ ♦♦ξ
je suis le bas celui qui habille
la jambe des dames et des
ξ♦♦ξ ξ♦♦ξ ξ ♦♦ξ♦♦ξ♦♦ξξ ♦♦ξ
jeunes filles en toutes les
circonstances que je sois
de nylon, résille ou soie
en dentelle, transparent
ou opaque,noir ou blanc
couleur chair, je suis le
bas qui de concert me
lie à la jarretière p'tit
accessoire si coquet
maintenant de jolie
façon sous l' jupon
cette lingerie fine
élégante qui est
l'apanage sédui
sant de la dame
dès ma création
je fus un symbole
de séduction et de
fantasmes car tous
les hommes aiment
que la femme porte
en toutes occasions
cette jolie note de
charme qui vient
savamment gainer
le galbe du mollet
et les agréables
contours d'une
très jolie jambe
la femme elle
lui préférant
le collant qui
lui ait bien
plus aisé à
porter lui
laisse de
l’aisance
dans le
geste et
si elle doit
choisir face
à ce dilemme
qu'elle adopte
alors dans ce
cas sans
aucun
regret
veste
et pan
talon
W
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Par Dominica le 29 Avril 2020 à 02:00
C A S T O R
CASTOR ! Quel surnom singulier que le vôtre Simone. Je me permets cette familiarité et vous en demande excuses. J’ai toujours pensé que ce sobriquet que vous donnait Jean Paul SARTRE, duquel vous partageâtes la vie (vie certes singulière, s'il en fut ; mais là n’est pas le propos), aurait pu être dû à ce que physiquement, vous eussiez-eu les incisives surdéveloppées de ces petits castoridés ; mais, j’eus beau voir Simone, et ce sur maintes photos de vous, il n’en fut rien. Fut-ce peut être alors parce qu’il était avec vous en symbiose ? Une sorte d'alter-ego, comme le furent les « Dioscures » fils jumeaux de Léda et en ce cas, si vous eussiez été CASTOR, il eût été Pollux. Or, j’ai vite oublié cette théorie, votre couple étant non-conformiste et des plus libres. J’ai enfin pensé , que vous eussiez pu avoir «deux dents» contre votre compagnon, entre philosophes n'est-ce pas ? Allez-donc savoir, un ego surdimensionné chez l’un ou l’autre, puisque vos visions de la philosophie bien que proches n'étaient pas identiques ; alors de là à penser…? Ou bien peut-être, que vous fûtes, par moments, disons quelques peu « incisive » envers vos contemporains ? Mais non pas du tout, je me méprenais sur toute la ligne, si je puis dire ; car ce surnom de CASTOR dont vous affubla votre compagnon toute sa vie, ne tire son origine d’aucune de mes quatre hypothèses. Ce surnom vous fut donné alors que vous aviez vingt et un an, par *René Gabriel Eugène Maheu, un étudiant rencontré dans une bibliothèque et qui vous fit entrer dans son groupe d’amis au sein duquel se trouvait Sartre. Il vous surnomma ainsi, en raison d’une ressemblance entre Beauvoir et « beaver » qui signifie CASTOR en anglais. C’était aussi simple que cela !
© Dominique
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Par Dominica le 22 Avril 2020 à 02:00
Y O L E N E
Yolène la petite tyrolienne Yodle à en perdre haleine ce n’est pas une cantilène qu’elle égraine mais des vocalises hétérogènes que l’on pourrait croire rengaines mais bien loin d’être anxiogènes. Ce n’est pas pour elle aubaine, dans sa jupette de laine tous les soirs de la semaine, elle se démène en apportant par centaines à des énergumènes la boisson qu’ils trouvent amène, mais aux effets thermogènes dont ils emplissent leur bedaine.
© Dominique
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Par Dominica le 16 Avril 2020 à 02:00
CROQUEURS DE MOTS DEFI N° 235
Jeudi Poésie
LE PORTE- PLUME
Je dors depuis longtemps dans un petit coffret
Tout au fond d’un tiroir auprès d’un encrier
Dont l’encre s’est séchée sur les parois de verre
Cette proximité ne date pas d’hier….
Souffrez que je retrace, le mot est bien choisi
Avant qu’on nous bannisse, ce que fut notre vie
Il y a bien longtemps, nous fûmes un jour offert
A un petit garçon, pour son anniversaire
L’enfant était studieux et le cadeau lui plut
Se saisissant de moi il ne me quitta plus
Je ressens sur mon corps, ses petits doigts crispés
Qui traçaient en tremblant les pleins, les déliés
Mais il prit peu à peu davantage d’assurance
Et il m' utilisa dès lors avec aisance
Sous mes lignes cursives naissaient dissertations
Exposés, analyses, théorèmes et versions
Puis avec les années, les mots se firent doux
Et de ces mots d’amour, j’en écrivis beaucoup
Plus tard il me posa au centre d’un bureau
Et tandis que des gosses écrivaient au tableau
A l’encre rouge, en marge, je notais leurs leçons
Et le soir avec lui, rentrais à la maison
Que de joies que de peines au fil de ces années
Je dus, bien malgré moi, à quelques-gens causer
Mon écriture se fit de jour en jour plus lente
La main qui me tenait redevenait tremblante
Et je vis très souvent mon sang se diluer
Au contact de ses larmes roulant sur le papier
Après m’avoir posé, dans le petit coffret
Un soir d'un pas très lent il alla se coucher
Et depuis se soir là, on ne le revis jamais
Nous fûmes un jour saisis par une main puissante
Qui vint nous projeter de façon malveillante
Tout au font d’un tiroir, auprès de l'encrier
Par un enfant, un jour, serons-nous réveiller ?© Dominique
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Par Dominica le 9 Avril 2020 à 02:00
CROQUEURS DE MOTS DEFI N° 235
Jeudi Poésie
A la manière de Giuseppe Arcimboldo qui créa de nombreux portraits, composés de Légumes, de fruits, de fleurs; je vous proposais d'écrire un poème ( en vers ou en prose ) composé aussi de légumes, de fruits, de fleurs, à votre convenance et selon votre envie.
Que j'avais appelé d'un mot-valise un " Arcimboème"ou
Un libre choix
Ma Participation
L' ARCIMBOEME
L’Avocat portait un chapeau Melon
Pardessus Marron, pantalon Kaki
Clémentine était son Fruit de la passion
Mais elle n’avait pas le moindre Radis
Bien loin d’être Mûre et plutôt jolie
Une peau de Pêche de grands yeux Noisette
Elle n’était Panais de la dernière pluie
En plus de cela bien loin d'être Bettes
Mais elle possédait un cœur d’Artichaut
Et avait trouvé cet homme plein d’Oseille
A la peau flétrie comme un vieux Pruneau
Qui la surnommait ma petite Groseille
Elle l’appelait mon gros Abricot
Il lui demandait mon Choux m’aimes-tu ?
Quelle Courge se dit-elle, quelle pantalonnade
Es-tu amoureuse ? Réponds-moi: Laitue... ?
Le sourire en Coing elle lui débita un tas de Salades
Mais songea: Des Nèfles ! Il ramène sa Fraise ?
Qu'il s'occupe donc un peu d'ses oignons
Il Mâche pas ses mots et me croit bien niaise
Ail ! Cette pauvre Pomme, ce vieux Cornichon
Je vais le presser tout comme un CitronA nanas ! Lorsque la cupidité de vous s'empare
Vous tenez les hommes pour de bonnes Poires© Dominique
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