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L'ATELIER DE GHISLAINE N° 234 ( lien)
Sujet 6
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L'ECRITURE
Pour écrire une lettre, un poème, une nouvelle
Il nous faut vingt-six lettres que l'on relie entre elles
Après les avoir bien, c'est une obligation
Parsemées du fin sel de l'imagination
Que l'on écrive en vers ou en prose peu importe
On les agence, les range, les ordonne de sorte
Qu'elles puissent former avec les mots choisis
Des phrases harmonieuses, châtiées ou fleuries
Les séparant toujours en laissant des espaces
Des virgules, des points ou qu'on les entrelace
Pour faire naître ainsi, des mots dits composés
Qu'un trait pourtant d'union s'en vient dissocier
On peut également doubler certaines d'entre elles
Si elles sont consonnes mais certes pas voyelles
Pour obtenir les termes succincts ou accourcis
Ou bien inversement embrouillés et bouffis
Pour une précision quelle que soit l'hypothèse
On place l'explication entre deux parenthèses
En commençant une phrase, un chapitre une strophe
Il faut une majuscule, où parfois l'apostrophe
S'accole à celle-ci pour faire une élision
Évitant un hiatus, c'est la seule solution
Mais quel que soit l'écrit point ne faut oublier
Les points d'exclamation, médian, les guillemets
Les accents graves, aigus et autres circonflexes
Ils sont très importants et il n'est point complexe
D'accentuer des lettres dans une composition
Avant que de signer, d'ajouter un paraphe
Il faut évidemment contrôler l'orthographe
Et si tout est correct, si rien n'est oublié
L'on peut alors bien sûr poster ou publier© Dominique
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Ma Destinée
J’ai si souvent pensé quand j’étais écolière
J’ai si souvent pensé à ce temps d’aujourd’hui
Où mes printemps, étés, s’en seraient tous enfuis
Ce me semblait alors à des années-lumière
Je faisais des projets, tirant sur la comète
Des plans bien romanesques, je l’ai compris plus tard
Ne m’en voulant remettre qu'en les mains du hasard
J’ai forgé mon destin un peu à l’aveuglette
J’ai joué le héron du Sieur De la Fontaine
Laissant toujours passer ce qui se présentait
Déclinant sentiments que j’ai pu inspirer
Trouvant toujours prétextes pour n’avoir pas de chaînes
Il me semblait alors que j’avais devant moi
Le temps de prendre époux et de devenir mère
La douceur du foyer m’était si nécessaire
Que je n’étais pas prête à vouloir d’autre toit
Et les saisons passèrent, avec elles les années
Pour revoir les plus belles, je regarde en arrière
Je ne fus pas épouse, je ne fus jamais mère
Cela était je crois, seulement ma destinée© Dominique
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J' Aurais Aimé ...
J' aurais aimé Jésus
Être l'un des Bergers
Qui suivirent l'Etoile, pour venir T'adorer
Être cet Agnelet, qui eut le privilège
De gambader vers Toi, au long de ce cortège
Ou le Bœuf , que Marie découvrit dans l'étable
Qui réchauffa Ton corps d'un souffle charitable
Etre ce Brin de paille, qui a touché Tes langes
Tandis que Ciel et Terre, entonnaient tes louanges
J' aurais aimé Jésus
Être l'un des Enfants
Qui accouraient vers Toi, tandis que doctement
Tu enseignais et, qu'eux, juchés sur Tes genoux
Jouaient avec Ta barbe, s'accrochaient à Ton cou
J 'aurais aimé Jésus
Être la Samaritaine
Qui s'en allait puiser de l'eau à la fontaine
Et à laquelle, alors que chacun l'ignorait
Tu demandas de l'eau, pour Te désaltérer
J 'aurais aimé Jésus
Être le « Saint Calice » ,
Bu avec Tes disciples, juste avant Ton supplice
Le Pain , de Ton partage avec les douze apôtres
Avant d'offrir Ta vie pour le rachat des nôtres
J' aurais aimé Jésus
Être le Mandylion
Empreint de Ton visage, au jour de Ta Passion
Avoir été choisie , tel Simon de Cyrène
Pour soutenir Ta croix et alléger Ta peine
Être la Coupe, dans laquelle, Joseph d'Arimathie
Vint recueillir Ton sang, quand Tu rendis l'Esprit
J' aurais aimé Jésus
Mais ne suis que poussière...
Infime particule, dans Ton infinité
Mais lorsque viendra l'heure, de ma vie achevée
Tout comme le Bon Larron, je Te demanderai
De m'accorder une place
« Au Royaume du Père »
© Dominique
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LES COMMERES A LA BIBLIOTHEQUE
Garance et Léonie , sont deux septuagénaires (quasi octogénaires) vivant à VAUCRESSON, dans les Hauts-de-Seine et habitant le même immeuble. Lorsque ces deux Vaucressonnaises, exerçaient encore une activité professionnelle, elles se croisaient quelques fois dans l’ascenseur ou chez les commerçants et ne s’adressaient la parole, que pour les civilités d’usage. Cependant, dès qu’elles prirent leur retraite, les choses changèrent.
En effet, lors d’un loto organisé dans la salle des fêtes de la mairie ; elles se retrouvèrent un jour, assises côte à côte et au fil du temps et de leurs diverses rencontres, leurs langues se délièrent (surtout celle de Garance, laquelle parlerait à son reflet dans un miroir, s’il eût été possible que celui-ci lui réponde) et, depuis plusieurs années, elles ne se quittent pratiquement plus. Garance est divorcée, quant à Léonie, de deux ans sa cadette ; elle est toujours « demoiselle ». Ce qui ne l’interdit pas de regarder les beaux messieurs, voire les jeunes hommes, si les occasions s’offrent à elle. Car comme l’on dit : être au régime n’empêche pas de consulter le menu.
Garance est aussi futée et caustique, que Léonie est nigaude et naïve. Évidemment, Garance a pris l’ascendant sur Léonie et, l'initiative de toutes les sorties, quelles qu’elles puissent être.
AVANT - PROPOS
En raison du langage employé au cours de ces dialogues, qui est loin d’être conventionnel disons-le, mais surtout très « populaire » ; cela, afin d’en favoriser l’humour ; je demande aux personnes respectueuses de la langue française (dont je fais partie), de bien vouloir m’excuser d’avoir écorché cette si belle langue qui est la nôtre, langue que j’aime et pour laquelle j’éprouve un immense respect.
Garance (à gauche) est aussi futée et caustique
Que Léonie (à droite) est nigaude et naïveGarance : Qu’est-ce qui vous prend Léonie, d’vouloir apprendre l’Histoire des rois d’France à vot’ âge ; ça va vous servir à quoi ? Z ‘êtes plus sur l’départ que sur l’arrivée dites-voir !
Léonie: J’dois vous faire une confusion ! Voilà ; j’auberge depuis quèques jours chez moi, une p'tite jeun’ fille qui prépare...Comment qu'elle a dit déjà ? Ah oui, qui prépare une "matrice d’Histoire". Moi j'ai cru que c'était des histoires rigolotes et je lui ai préposé de lui en raconter quèques unes. Elle a bien ri. Mais non qu' elle m'a dit, c'est l'histoire des " Rois de France ". Alors com' le soir avant que j'me couche, elle m' fait la conversation, j’voudrais connaître un peu les rois, des fois què m’questionne pour savoir si j’sais !
Garance : Et vous lui demandez quoi en échange, vu que vous avez des oursins dans les poches ? Vous- faites pas ça pour ses beaux yeux hein ?
Léonie: Ben non vous m'connaissez ! J’la fait dormir su l’vieux canapé du salon, l’matin quand j'me lève, elle prépare le p’tit déjeuner, pi après quand elle fini ses cours , elle fait les courses, pi elle prépare le souper, elle fait la vaisselle, et le soir elle m’fait la conversation. Après, quand chui couchée, elle étudie.
Garance :( Ironique ) Eh ben dites-voir ! Et quand il lui reste un p 'tit peu d’temps, elle vous lave aussi le linge et elle le repasse ?
Léonie: Oh non ! Vous croyez qu' elle devrait ? j’voudrais pas abuser tout d’même !
Garance:( excédée ) Bon allez ! C’est pas tout ça. Si on est venues à la bibliothèque; c'est pour en savoir un peu plus sur les rois de France.(Choisissant un livre) Qu’est-ce qui nous dit ce livre-ci ? (Elle en tourne les pages) On va pas s'étendre sur Clovis et les Francs hein ?
Léonie: Oh ben non, d'autant que j'aime pas les coquillages alors ! Et pour les francs, c'est pus la peine vu qu'on est aux Euros.
Garance:( Feignant de ne pas entendre ) Pas plus qu'sur les rois fainéants hein ? Du reste, pour les rois fainéants, vous auriez pu encore leur en apprendre… On va directement à Charlemagne.... Alors à ce qui paraîtrait, Charlemagne était le petit fils de Charles Martel, et le fils de pépin le Bref.
Léonie: Ca commenc' bien dites, que des Charles ! Comment que j’vais m'y retrouver moi ?
Garance: Pour ça, y a des moyens "Mémo... Mémotechnologiques" c'est ça ! Alors pour vous rapp'ler d'Charlemagne: Z’avez qu’à penser : Sa grand-mère, elle s’est mis Martel en tête, elle a croqué la pomme et elle a gardé l’ Pépin.Voilà !
Pour les CAROLINGIENS c’est fait ! Après ( tournant à nouveau les pages) Charles IX Saint Louis quoi, qui rendait la jutice sous un chêne, ça vous branche ? Non pas pus qu'ça ! Alors on va sauter les CAPETIENS, on peut pas tout voir hein ? Y-a-t-y des rois que vous préférez à d'autres hein ?
Léonie: J’les connais pas alors !
Garance: (tournant encore les pages) Alors... On va chez les VALOIS : Louis XI qui enfermait les prisonniers dans des fillettes, ça vous dit ?
Léonie: Enfermés dans des fillettes qu'ils étaient les prisonniers ? Mais comment donc qui f’saient dites ? Les fillettes elles devaient avoir très mal, pauv’ petites !
Garance: Z’avez jamais entendu parles des « fillettes » de Louis XI vous ? Vous faisiez quoi pendant les cours d’Histoire dites- voir ?
Léonie: Bof ! Ché pas trop, paraîtrait qu’j’étais dans les nuages et qu’je baillais aux corbeilles, j'me souviens pas de corbeilles! J’ai jamais bien compris !
Garance: (C'est toujours l' cas...) Les fillettes, c’était pas des p’tites filles non mais alors ! Doit vous manquer un temps d'cuisson à vous, c'est pas possible ! Les fillettes, c’étaient des cages en fer, minuscules dans lesquelles il enfermait ses prisonniers. Recroquevillés qu'ils étaient, durant des mois !
Léonie: Ah bon si c'est qu'ça, alors ça va !
Garance: Chui pas sûre que les prisonniers aient pensé com’ vous, voyez ! Fouillons encore chez les VALOIS : François Ier peut-être ?
Léonie: (Enthousiaste ) Oh oui ! Oui ! Lui j’me souviens bien par contre. Paraîtrait qu’il était bel homme dites ! L’était très grand, presqu’deux mèt' à c'qui paraîtrait et il aimait beaucoup les Dames. Hiii...Hiii…
Garance: Pour les aimer il les aimait oui ! Tout l’contraire de son p’tit fils Henri III , qui lui préférait les Messieurs ! Tout l'monde a pas les mêmes goûts hein ? Mais je vois que vous avez pas toujours bailler aux « Corbeilles » dites ! Quand il était question de beaux hommes, la bouche restait pt’être ouverte, mais les oreilles aussi pas vrai ? C’est qu’il en a eu beaucoup d’Maîtresses, François "First", il en même eu une, qui s’app’lait "Anne De Pisseleu" dites-voir, un nom pareil ça s’invente pas !Hiii...Hiii... Puis il a fini par épouser la Reine Claude !
Léonie: V’là que vous vous moquez encore de moi Garance, j’connais pas l’Histoire de France, mais ché bien tout d’même, qu’un roi, y peut pas épouser une prune ah çà non !
Garance: Une pomme non plus ! Vous auriez été tranquille d'ce côté là ! Hé bécasse, c’est justement pour la femme de François Ier, que la prune s’appelle com'ça ! Elle est bien bonne celle-là. Pas la prune hein !
Léonie : Ben dites, j’en apprends des choses aujourd’hui !
Garance: (Si c’était qu’aujourd’hui marmonne-t-elle en tournant les pages) Nous quittons les VALOIS et passons aux BOURBONS !
Léonie :( Offusquée ) Vous y pensez pas dites ! Du Bourbon à ct’ heure ? Et pi, vous croyez vous, qui z'en serve dans une biobiothèque de l’alcool ?
Garance: Quand je dis passons aux BOURBONS, c’est d’une branche gymnastique des " Rois de France ", pas le whisky américain ma pauvre Léonie. Bon et qu’est-ce que vous diriez du Vert Galant ?
Léonie: j'dirais que c'est c'lui qui s’promène la nuit dans la campagne et qu' il a le poster-rieur qui s'éclaire.
Garance: Celui dont vous parlez, c’est le ver luisant Léonie ! Moi j’vous parle du Vert Galant. C’est le Roi Henri IV, qu’on appelait com’ça vu qu’il aimait le beau sexe si vous voyez c’que je veux dire. Pt' être qui s'promener la nuit dans la campagne lui aussi çà on l'dit pas, mais chui pas sûre voyez que son posté….Enfin j'me comprends !
Léonie: Ah mais j’le connais bien c’lui-ci aussi. C’est lui qui voulait met’ la poule au pot tous les dimanches !
Garance: Alors là ça m’en bouche un coin tiens ! Comment qu'vous savez ça vous ?
Léonie: Parce-ce que je m’suis toujours demandé, comment il faisait tous les dimanches pour attraper un’ poule et pour la faire tenir assise sul’ pot pardi !
Garance: ( Dubitative ) Oui….Oui ! J’me disais aussi …..
Léonie: A part met’ la poule au pot qu’est-ce qu’il a fait c’lui-ci ?
Garance: Beaucoup d’enfants à sa femme, mais aussi à ses maîtresses, dont trois à Gabrielle d'Estrée !
Léonie: D’extrait de quoi, on l'dit pas dans le livre ?
Garance: D' Estrée c'était son nom Léonie ! Si faut qu' je décortique tout, on n’ira pas loin, j'vous l'dit moi. Bon j'continue. Il avait une très mauvaise haleine, mais un très bon ministre: Sully…
Léonie: Su l' lit ? Vous voulez dire qu' Henri III et Henri IV c'était pour ainsi dire, tout pareil alors ? Pourtant vous avez dit qu'il aimait les dames !Remarquez bien, ça nous regard'pas après tout hein ?
Garance: M’interrompez pas toujours com’ça, en plus pour dires que des co… des âneries. A lui aussi, SULLY c’était son nom !! Voilà vous m’avez fait perdre le fil ! Enfin pour terminer… Il fut tué par Ravaillac en 1610.
Léonie: (Etonnée) Ah bon ? Pauv’ M'sieur Sully, c’est Henri IV qu’a dû souffrir alors ?
Garance: J'veux mon n'veu ! Compte tenu qu’c’est lui qu’a été tué par Ravaillac ! A sa mort c'est son fils aîné qui fut appelé à régner.
Léonie: Araignée ? Quel drôle de prénom tout d'même. Pas facile à porter en pus !
Garance: ( Au bord de la crise de nerfs ) Il fut appelé à devenir " R O I " si vous préférer ! Sous le nom de Louis XIII, mais come il avait pas encore dix ans à la mort d'son père, c'est sa mère qu'est devenue régente. Elle s'appelait : Marie de Médicis !
Léonie: Ah et quel jour qu' c'était ça ?
Garance: Vous faut connaître aussi le jour, mais quèque j'en sais moi ?
Léonie: Ben si vous connaissez l'heure; vous m'avez dit de midi six ,vous devez bien aussi connait' le jour non ?
Garance:( Excédée, referme vivement le livre et le replace ) Terminus, tout l'monde descend ! Fini pour aujourd'hui la suite à un prochain épisode !
© Dominique
26 commentaires -
L'ATELIER DE GHISLAINE N° 233 ( lien)
Sujet 1
Mélancolie, attente, couleur, surprendre, craindre, voir.
Sujet 2
Malice, fugace, musique, aube, charmant, fort.
Sujet 3
un texte avec au moins 5 mots commençant par " E "
Sujet 4
Un texte avec au moins 5 mots finissants par "' one, onne ""
Ma participation
LES VACANCES D' HERMIONE
L’aube naissante, couvrait le ciel d'un voile en camaïeu couleur orangée. Fugace, on pourrait bientôt la voir s’évanouir afin de laisser place à l’aurore. C’ Est dans l’attente de ce moment précis, où l’ Exquise musique du chant des oiseaux se fait entendre, qu’Hermione, jeune berrichonne rêveuse, En une romantique mélancolie, aime aller déambuler dans le parc sans craindre de se laisser surprendre au saut du lit En chemise de nuit légère, car elle est dénuée de toute malice. Elle actionne alors la crémone de la porte de son dortoir et sort. A proximité, dans celui des garçons, desquels l’hormone de la testostérone bouillonne, ce moment Est fort prisé et tous, le nez collé aux carreaux, attendent avec impatience le passage d' Hermione, charmant tableau.
© Dominique
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