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    V E N I S E  

    Eglise "Sta Maria della Salute"

    Huile sur Toile ( 38 x 55 )

        

            j'ai peint  ce tableau il y a 32 ans    ( 1992)     
                               


    © Dominique 
                                  

     

     

     


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    LE  SILENCE

     

    Avez-vous donc un jour écouté le silence ?
    Question bien saugrenue, direz-vous, il se peut !
    Pourtant comme le bruit, il sait être nuisance
    S’il se trouve être profond et même, cotonneux
    J’ai constaté cela, un jour dans la montagne
    Alors que regardant, la Mer et le Maquis
    Pas un son, pas un bruit, naissait de la campagne
    J’eus soudain l’impression d’avoir perdu l’ouïe
    Le silence total, pas un vol dans l’éther
    Pas une feuille, un brin d’herbe, ne bougeant au parterre
    Si bien, qu’il me parût pendant un court instant
    Que s’était suspendu, stoppé, le cours du temps
    Et laissant librement ma pensée vagabonde
    Au gré de ma rêverie s’enfiévrer, s’enflammer
     Il me plut de pouvoir imaginer le monde
    Subitement aussi, avoir été figé
    Figés dans leur élan, leurs tâches coutumières
    Les pécheurs, commerçants et autres ménagères
    Boulangers et mitrons, pâtres et agriculteurs
    Les aiguilles des horloges ne marquant plus les heures
    L’espace d’un instant 
     Le temps volé au temps
    Voilà ce que forgea  ma rêverie intense
    Avec tout simplement, un moment de silence


    ©  Dominique


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    JE VOUS SOUHAITE

    A TOUTES  ET  TOUS :

    "  UN  JOYEUX NOËL "

    et   DE  " BONNES  FÊTES  DE FIN D' ANNÉE  " 

     

     Noël - La natinité

     

    Dominique

     


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  •                                             LES     SANTONS                                             Mes Poèmes :  Les SantonsMes Poèmes :  Les Santons 

     

    Ils sont nés comme « Adam » d’une poignée d’argile 

     Modelés, façonnés par une main agile

     Celle du   Santonnier, artiste Provençal

     Au pays de Giono, de Daudet, de Mistral

     S’il ne put comme Dieu leur insuffler la vie

     La candeur de l’enfant qui dort encore en lui

     Lui fit offrir à tous, une part de son âme

     Et au font des ses yeux lui toujours une flamme

     Lorsque habiles, ses doigts façonnent avec amour

     Ces figurines fragiles, qu’il rehausse d’atours

     Et qui iront peupler, au premier jour d’Avent

     La crèche où à minuit sera posé l’Enfant

     L’Enfant Dieu, l’Enfant Roi, que chacun d’eux honore

     En apportant présents, Myrrhe, Encens et Or

     Et pour ceux d’entre vous qui ont malgré le temps

     Su, conserver un peu de leur âme d’enfant

     Dans la Nuit de Noël, levez-vous sans un bruit !

     Vous surprendrez peut-être, aux lueurs des bougies

     Tous ces petits Santons, s’éveillez à la vie

     Car l’Esprit de Noël, parfois fait des miracles.

                                      

    © Dominique


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     " LE BAISER "

     

    Le Baiser !

    Photo Internet 

     

    Lorsque ma maman, me lisait ces jolis contes peuplés de fées et d’Elfes, afin que je m’endorme, je sombrais dans le sommeil sourire aux lèvres, pensa Pierre car j’étais sûr que celui-ci m’emporterait vers ces fabuleux pays. Cela m'arrivait très souvent et je me souviens qu’au matin, j’étais heureux. Puis lorsque j’ai grandi, maman ne m’a plus raconté d’histoires, je m’endormais comme un grand bien sûr, mais hélas, je ne suis jamais plus retourné au pays des Fées et des Elfes et lorsque j’ai posé la question à maman, elle m’a répondu :

     - Mon Chéri, ce pays là, n’existe que pour les tout petits, tu n’y as plus accès à présent et tu ne peux plus voir, ni Fées ni Elfes comme autrefois ! 

     Je n’ai rien dis, mais j’eus beaucoup de peine, car dans les mots de ma maman, j’ai bien senti que l’on ne voit que ce à quoi l’on croit, et que seul les enfants croient aux contes de Fées. J’étais trop grand alors et ne faisais plus partie de leur monde.

     Pierre pensait à cela tout en se promenant dans ce bois, son lieu de prédilection ce bois qu’il aimant tant, dont il connaissait toutes les essences, toutes les senteurs. et jusqu'à la moindre sente. Soudain au détour d’un chemin il aperçut une fillette. Aussitôt qu’elle le vit, elle prit la fuite, mais comme le garçonnet connaissait ce bois comme le fond de sa poche, il n’eut aucun mal en contournant les fourrés à retrouver sans qu’elle puisse s’en rendre compte, la fillette. Sans ambages il lui dit alors :

     - Dis donc, comme t’es belle, je n’ai jamais vu de fillette aussi jolie ! 

     - C’est peut être parce que je ne suis pas une fillette tiens ! 

     - Ah tu veux dire que t’es un gars ? 

     Mais non que t’es bête, regarde-moi bien ! Rien ne te semble étrange en moi ou du moins surprenant ? 

     - Ta couronne de feuilles posée sur ta tête, mais c’est rudement joli tu sais ! 

     Ah les garçons tous les mêmes, Regarde mieux ! 

     - Oh tu as des ailes ! J'ai trouvé tu es déguisée et c’est pourquoi bien sûr tu me dis ne pas être une fille, tu es un Elfe ! 

     - Eh bien dis donc, tu en as mis du temps pour comprendre, seulement vois-tu, si je suis bien un Elfe, je ne suis pas pour autant déguisé ! 

     

    -Mais alors je ne comprends plus rien...    

     -Je suis Un Elfe ! Point barre.

     -Tu veux dire un Elfe ! .... Un vrai Elfe ? Mais ça n’existe pas ! Tous les grands savent bien ça !

     Et l’ Elfe, puisque c’était véritablement un Elfe, piqué au vif, se mit à voleter au dessus du garçonnet pour revenir se poser dans un bruissement d’ailes juste devant lui. Le petit garçon resta bouché bée, ne sachant que dire, mais dès qu’il fut revenu de sa surprise, il fouilla dans ses poches et dans tout ce qu’elles pouvaient contenir et il en sortit une petite pelote de ficelle. Promptement il se saisit du petit Génie et lui inséra les mains dans  un nœud coulant qu’il serra fort et dont il enroula l’autre extrémité autour de sa propre main. 

     - Mais que fais-tu ? Dis celui-ci

     - Ben je t’attache parbleu ! Je vais te ramener au village, pour que tout le monde voit comme moi, que les Elfes existent réellement.

     -Oh Non !  Je t’en supplie, surtout ne fais pas cela, je serais banni à jamais du royaume de la Reine Liliane et si je ne peux rejoindre mon peuple je mourrai !

     L’enfant perplexe soliloqua. 

     Si je l’emmène avec moi, je deviendrai célèbre, tout le monde me respectera, je deviendrai illustre même. Je serais celui qui a capturé un Elfe.  

     Mais d’un autre côté, cette jolie créature innocente sera à jamais perdue dans le monde des humains et de plus, elle mourra par ma faute.  

     Suis-je un si méchant garçon, pour faire le malheur d’un Elfe et y trouver satisfaction ? Ne sont-ce pas eux, qui ont peuplé mes rêves d’enfants et avec lesquels j’ai passé de si belles heures ? 

     Ce temps de réflexion parut une éternité au petit Génie prisonnier, bien que l’éternité pour un génie ne soit que très relative. 

     Le garçon tira sur la ficelle, le petit Elfe se retrouva tout contre lui, alors délicatement, il desserra le nœud, libéra les petites mains délicates et se confondit en excuses pour avoir osé faire une telle chose. 

     -Va petit Génie Va ! Lui dit Pierre. Continue à faire rêver des générations d’enfants ! 

     Le petit Elfe esquissa un sourire de remerciement et lui dit :

     - Pierre ! Tu as un grand cœur. Je te remercie d’avoir changé d’avis et de m'avoir libéré.    

     - Mais comment connais-tu mon nom ? Demanda Pierre surpris.  

     - Parce que je connais tout de toit Pierre ! Je sais que tu es un bon garçon ! Je suis navré de t’avoir joué ce tour, mais dès le début, je contrôlais la situation. Je savais à quel point les Fées et les Elfes ont marqué ton enfance et j’ai voulu savoir, si tu saurais résister à la tentation de pouvoir en capturer un. Je ne m’étais pas trompé sur ton compte, tu es vraiment un très bon garçon et je t’aime beaucoup. 

     Sur ses paroles, l ’Elfe le prit dans ses bras et déposa sur son menton le baiser de la réconciliation.

     - D’ailleurs ! lui dit-il. Avant que de m’envoler vers d’autres contrées, regarde entre nos visages, vois ! J'ai donné à une feuille de cet arbre, le forme d’un cœur et chaque année, au printemps, ce cœur reverdira pour toujours t’indiquer, si un jour il en était besoin, l’endroit où nous nous sommes rencontrés et pour te dire, que cette fois  là,tu n'avais pas rêvé. 

       

     © Dominique


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