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     Cher Maître !

      AVOCAT-H.-Daumier.jpg
            Oeuvre d'Honoré Daumier 

     

                                                                               *Maître Des Forges
                                                                                        Rue Georges Ohnet
                                                             
                                 ROMANS (Drôme)

                                                                                                      

                              Cher Maître ,

     

    Étant moi-même au barreau Maître
    Je me permets de vous transmettre
    Mon cher confrère cette lettre
    Il s'avère que je défends le maître
    L'instituteur, que veut démettre
    Votre client voulant le mettre
    Si j'ose ce mot me permettre
    Au banc des accusés et ester
    Contre celui-ci  en justice
    Car il trouva lourd préjudice
    Ainsi que preuve d'iniquité
    Que la personne sus nommée
    Un de ses fils ait sermonné
    Lequel s'était permis pourtant
    Dans sa classe de faire un Ban
    En incitant tous les auteurs
    A se mettre droits sur le leur
    Que dut-il faire à votre avis
    Ce formateur, ce pédagogue
    Engager obligeant dialogue ?
    Leur envoyer un préavis
    Ou avant toute réprimande
    Nous en adresser la demande ?
    Je trouve de grande importance
    Qu'un maître, mon cher Maître tance
    Des olibrius de la sorte
    Qui de toute une classe exhorte
    A de si  bas  agissements
     Il cria donc plus fort Maître qu'eux
    Sans cela, sachez reconnaître
    Que l'autorité périt Maître !
    Tout bon maître  se doit d'user
    De son bon droit de maîtriser
    Qui ourdit complot ou incite
    Par un acte  très illicite
    Que des élèves se rebellent
    Criant comme moutons qui bêlent
    Dans sa classe un maître est le maître
    Il doit agir de main de maître
    Et nul ne devrait compromettre
    De ce fait son autorité
    Étant maître dans le métier
    J'ai senti Maître, chez ce père
    Nonobstant sa fonction de Maire
    Que son autorité opère
    Et n'admet en aucune façon

    Une  quelconque dénégation
    Pense-t-il donc qu'être un édile
    Octroie droit sur la loi Civile ?
    Il se peut que mes termes Ô Maître
    Ne trouvent à vos yeux d'intérêt
    Ce dont je serais atterré
    Ayant l'écho  de vos valeurs
    Par nos confrères et consœurs
    Qu'outre vos qualités orales
    Vous  possédez celles morales
    Sans oublier celles de cœur
    Je doute fort qui vous puissiez
    Admettre de tels procédés
    Et par la même ainsi permettre
    Qu'une classe aille à Hue et Dia Maître
    Et même si vous désavouez
    Les bases de mon plaidoyer
    Connaissant votre profond respect
    Des normes et des libertés
    Je vous adresse ici les miens
    Bien que n'étant plus  avoué
    Je reste votre dévoué !   

     

     Maître Ise
    ωïζξ
    Avocat au barreau de LA CHAISE (Aube) 
     


     

    * les mots  écrits en bleu sont des homophones. Ils ont des sens différents mais se prononcent de la même manière. 

     

    © Dominique

     


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    ATELIER D' ECRITURE CHEZ  CHISLAINE N° 231

     

    L'ATELIER DE GHISLAINE N° 234lien)

     

    Sujet 6

     

    Ressenti sur cette image

     

    Atelier 234+ récap 233.

     

     

    L'ECRITURE

     

     

    Pour écrire une lettre, un poème, une nouvelle
    Il nous faut vingt-six lettres que l'on relie entre elles
    Après les avoir bien, c'est une obligation
    Parsemées du fin sel de l'imagination
    Que l'on écrive en vers ou en prose peu importe
    On les agence, les range, les ordonne de sorte
    Qu'elles puissent former avec les mots choisis
    Des phrases harmonieuses, châtiées ou fleuries
    Les séparant toujours en laissant des espaces
    Des virgules, des points ou qu'on les entrelace
    Pour faire naître ainsi, des mots dits composés
    Qu'un trait pourtant d'union s'en vient dissocier
    On peut également doubler certaines d'entre elles
    Si elles sont consonnes mais certes pas voyelles
    Pour obtenir les termes succincts ou accourcis
    Ou bien inversement embrouillés et bouffis
    Pour une précision quelle que soit l'hypothèse
    On place l'explication entre deux parenthèses
    En commençant une phrase, un chapitre une strophe
    Il faut une majuscule, où parfois l'apostrophe
    S'accole à celle-ci pour faire une élision
    Évitant un hiatus, c'est la seule solution
    Mais quel que soit l'écrit point ne faut oublier
    Les points d'exclamation, médian, les guillemets
    Les accents graves, aigus et autres circonflexes
    Ils sont très importants et il n'est point complexe
    D'accentuer des lettres dans une composition
    Avant que de signer, d'ajouter un paraphe
    Il faut évidemment contrôler l'orthographe
    Et si tout est correct, si rien n'est oublié
    L'on peut alors bien sûr poster ou publier

     

        © Dominique  


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    Ma Destinée  

     

    J’ai si souvent pensé quand j’étais écolière
    J’ai si souvent pensé à ce temps d’aujourd’hui
    Où mes printemps, étés, s’en seraient tous enfuis
    Ce me semblait alors à des années-lumière 

    Je faisais des projets, tirant sur la comète
    Des plans bien romanesques, je l’ai compris plus tard
    Ne m’en voulant remettre qu'en les mains du hasard
    J’ai forgé mon destin un peu à l’aveuglette
      
    J’ai joué le héron du Sieur De la Fontaine
    Laissant toujours passer ce qui se présentait
    Déclinant sentiments que j’ai pu inspirer
    Trouvant toujours prétextes pour n’avoir pas de chaînes

    Il me semblait alors que j’avais devant moi
    Le temps de prendre époux et de devenir mère
    La douceur du foyer m’était si nécessaire
    Que je n’étais pas prête à vouloir d’autre toit

    Et les saisons passèrent, avec elles les années
    Pour revoir les plus belles, je regarde en arrière
    Je ne fus pas épouse, je ne fus jamais mère
     
    Cela était je crois, seulement ma destinée 

     

    © Dominique

     


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    J' Aurais Aimé ... 

     

    J'aurais Aimé ...

     

     

    J' aurais aimé Jésus

    Être l'un  des Bergers
    Qui suivirent l'Etoile, pour venir T'adorer
    Être cet Agnelet, qui eut le privilège
    De gambader vers Toi, au long de ce cortège
    Ou le Bœuf , que Marie découvrit dans l'étable
    Qui réchauffa Ton corps d'un souffle charitable
    Etre ce Brin de paille, qui a touché Tes langes
    Tandis que Ciel et Terre, entonnaient tes louanges
     
    J' aurais aimé Jésus

    Être l'un des Enfants
    Qui accouraient vers Toi, tandis que doctement 
    Tu enseignais et, qu'eux, juchés sur Tes genoux
    Jouaient avec Ta barbe, s'accrochaient à Ton cou

    J 'aurais aimé Jésus

    Être la Samaritaine
    Qui s'en allait puiser de l'eau à la fontaine
    Et à laquelle, alors que chacun l'ignorait
    Tu demandas de l'eau, pour Te désaltérer

    J 'aurais aimé Jésus

    Être le  « Saint Calice » ,
    Bu avec Tes  disciples, juste avant Ton supplice
    Le Pain , de Ton partage avec les douze apôtres
    Avant d'offrir Ta vie pour le rachat des nôtres

     J' aurais aimé Jésus

    Être le Mandylion
    Empreint de Ton visage, au jour de Ta Passion
    Avoir  été choisie , tel Simon de Cyrène
    Pour soutenir Ta croix et alléger Ta peine
    Être la Coupe, dans laquelle, Joseph d'Arimathie
    Vint recueillir Ton sang, quand Tu rendis l'Esprit

    J' aurais aimé Jésus

    Mais ne suis que poussière...
    Infime particule, dans Ton infinité
    Mais lorsque viendra l'heure, de ma vie achevée
    Tout comme le Bon Larron, je Te demanderai
    De m'accorder une  place 
    « Au Royaume du Père »
                                 
           

    ©    Dominique      


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    LES COMMERES A  LA  BIBLIOTHEQUE 

     

    Garance et Léonie , sont deux septuagénaires (quasi octogénaires) vivant à VAUCRESSON, dans les Hauts-de-Seine et habitant le même immeuble. Lorsque ces deux Vaucressonnaises, exerçaient encore une activité professionnelle, elles se croisaient quelques fois dans l’ascenseur ou chez les commerçants et ne s’adressaient la parole, que pour les civilités d’usage. Cependant, dès qu’elles prirent leur retraite, les choses changèrent. 

    En effet, lors d’un loto organisé dans la salle des fêtes de la mairie ; elles se retrouvèrent un jour, assises côte à côte et au fil du temps et de leurs diverses rencontres, leurs langues se délièrent (surtout celle de Garance, laquelle parlerait à son reflet dans un miroir, s’il eût été possible que celui-ci lui réponde) et, depuis plusieurs années, elles ne se quittent pratiquement plus.  Garance est divorcée, quant à Léonie, de deux ans sa cadette ; elle est toujours « demoiselle ». Ce qui ne l’interdit pas de regarder les beaux messieurs, voire les jeunes hommes, si les occasions s’offrent à elle. Car comme l’on dit : être au régime n’empêche pas de consulter le menu. yes  

    Garance est aussi futée et caustique, que Léonie est nigaude et naïve. Évidemment, Garance a pris l’ascendant sur Léonie et, l'initiative de toutes les sorties, quelles qu’elles puissent être.

     

    AVANT - PROPOS

    En raison du langage employé au cours de ces dialogues, qui est loin d’être conventionnel disons-le, mais surtout très « populaire » ; cela, afin d’en favoriser l’humour ; je demande aux personnes respectueuses de la langue française (dont je fais partie), de bien vouloir m’excuser d’avoir écorché cette si belle langue qui est la nôtre, langue que j’aime et pour laquelle j’éprouve un immense respect.

     

     

    LES COMMERES REFONT L' HISTOIRE

     

    LES COMMERES REFONT L' HISTOIRE

     Garance (à gauche) est aussi futée et caustique
    Que  Léonie (à droite) est nigaude et naïve

     

    Garance : Qu’est-ce qui vous prend Léonie, d’vouloir apprendre l’Histoire des rois d’France à vot’ âge ; ça va vous servir à quoi ?  Z ‘êtes plus sur l’départ que sur l’arrivée dites-voir !

    Léonie: J’dois vous faire une confusion ! Voilà ; j’auberge depuis quèques jours chez moi, une p'tite jeun’ fille qui prépare...Comment qu'elle a dit déjà ? Ah oui, qui prépare une "matrice d’Histoire". Moi j'ai cru que c'était des histoires rigolotes et je lui ai préposé de lui en raconter quèques unes. Elle a bien ri.  Mais non qu' elle m'a dit, c'est l'histoire des " Rois de France ". Alors com' le soir avant que j'me couche, elle m' fait la conversation, j’voudrais connaître un peu les rois, des fois què m’questionne pour savoir si j’sais !

    Garance : Et vous lui demandez quoi en échange, vu que vous avez des oursins dans les poches ? Vous- faites pas ça pour ses beaux yeux hein ?

    Léonie: Ben non vous m'connaissez ! J’la fait dormir su l’vieux canapé du salon, l’matin quand j'me lève,  elle prépare le p’tit déjeuner, pi après quand elle fini ses cours , elle fait les courses, pi elle prépare le souper, elle fait la vaisselle, et le soir elle m’fait la conversation. Après, quand chui couchée, elle étudie.

    Garance :( Ironique )  Eh ben dites-voir ! Et quand il lui reste un p 'tit  peu d’temps, elle vous lave aussi le linge et elle le repasse ?

    Léonie: Oh non ! Vous croyez qu' elle devrait ? j’voudrais pas abuser tout d’même !  

    Garance:( excédée ) Bon allez ! C’est pas tout ça. Si on est venues à la bibliothèque; c'est pour en savoir un peu plus sur les rois de France.(Choisissant un livre) Qu’est-ce qui nous dit ce livre-ci ? (Elle en tourne les pages) On va pas s'étendre sur Clovis et les Francs hein ?

    Léonie: Oh ben non, d'autant que j'aime pas les coquillages alors ! Et pour les francs, c'est  pus la peine vu qu'on  est aux Euros.

    Garance:( Feignant de ne pas entendre Pas plus qu'sur les rois fainéants hein ? Du reste, pour les rois fainéants, vous auriez pu encore leur en apprendre… On va directement à Charlemagne.... Alors à ce qui paraîtrait, Charlemagne était le petit fils de Charles Martel, et le fils de pépin le Bref.

    Léonie: Ca commenc' bien dites, que des Charles ! Comment que j’vais m'y retrouver moi ?

    Garance: Pour ça, y a des moyens "Mémo... Mémotechnologiques" c'est ça !  Alors pour vous  rapp'ler d'Charlemagne: Z’avez qu’à penser : Sa grand-mère, elle s’est mis Martel en tête, elle a croqué la pomme et elle a gardé l’ Pépin.Voilà ! 

    Pour les CAROLINGIENS c’est fait ! Après ( tournant à nouveau les pages) Charles IX Saint Louis quoi, qui rendait la jutice sous un chêne, ça vous branche ? Non pas pus qu'ça ! Alors on va sauter les CAPETIENS, on peut pas tout voir hein ? Y-a-t-y des rois que vous préférez à d'autres  hein ?

    Léonie: J’les connais pas alors !  

    Garance: (tournant encore les pages) Alors... On va chez les VALOIS : Louis XI qui enfermait les prisonniers dans des fillettes, ça vous dit ?

    Léonie Enfermés dans des fillettes qu'ils étaient les prisonniers ? Mais comment donc qui f’saient dites ? Les fillettes elles devaient avoir très mal, pauv’ petites !

    Garance: Z’avez jamais entendu parles des « fillettes » de Louis XI vous ? Vous faisiez quoi pendant les cours d’Histoire dites- voir ?  

    Léonie: Bof ! Ché pas trop, paraîtrait qu’j’étais dans les nuages et qu’je baillais aux corbeilles, j'me souviens pas de corbeilles! J’ai jamais  bien compris ! 

    Garance: (C'est toujours l' cas...) Les fillettes, c’était pas des p’tites filles non mais  alors ! Doit vous manquer un temps d'cuisson à vous, c'est pas possible ! Les fillettes, c’étaient des cages en fer, minuscules dans lesquelles il enfermait ses prisonniers. Recroquevillés qu'ils étaient, durant des mois !

    Léonie:  Ah bon si c'est qu'ça, alors ça va ! 

    Garance: Chui pas sûre que les prisonniers aient pensé com’ vous, voyez !  Fouillons encore chez les VALOIS : François Ier  peut-être ?

    Léonie: (Enthousiaste ) Oh oui ! Oui ! Lui  j’me souviens bien par contre. Paraîtrait qu’il était bel homme dites ! L’était très grand, presqu’deux mèt' à c'qui paraîtrait et il aimait beaucoup les Dames. Hiii...Hiii…

    Garance: Pour les aimer il les aimait oui ! Tout l’contraire de son p’tit fils Henri III , qui lui préférait les Messieurs ! Tout l'monde a pas les mêmes goûts hein ? Mais je vois que vous avez pas toujours bailler aux « Corbeilles » dites !  Quand il était question de beaux hommes, la bouche restait pt’être ouverte, mais les oreilles aussi pas vrai ? C’est qu’il en a eu beaucoup d’Maîtresses, François "First", il en même eu une, qui s’app’lait "Anne De Pisseleu" dites-voir, un nom pareil ça s’invente pas !Hiii...Hiii... Puis il a fini par épouser la Reine Claude ! 

    Léonie:  V’là que vous vous moquez encore de moi Garance, j’connais pas l’Histoire de France, mais ché bien tout d’même, qu’un roi, y peut pas épouser une prune ah çà non !

    Garance: Une pomme non plus ! Vous auriez été tranquille d'ce côté là ! Hé bécasse, c’est justement pour la femme de François Ier, que la prune s’appelle com'ça !  Elle est bien bonne celle-là. Pas la prune hein !

    Léonie : Ben dites, j’en apprends des choses aujourd’hui !

    Garance: (Si c’était qu’aujourd’hui marmonne-t-elle en tournant les pages) Nous quittons les VALOIS et passons aux BOURBONS !

    Léonie :( Offusquée ) Vous y pensez pas dites ! Du Bourbon à ct’ heure ? Et pi, vous croyez  vous, qui z'en serve dans une biobiothèque de l’alcool ?

    Garance: Quand je dis passons aux BOURBONS, c’est d’une branche gymnastique des " Rois de France ", pas le whisky américain ma pauvre Léonie. Bon et qu’est-ce que vous diriez du Vert Galant ?

    Léonie: j'dirais que c'est c'lui qui s’promène la nuit dans la campagne et qu' il a le poster-rieur qui s'éclaire. 

    Garance: Celui dont vous parlez, c’est le ver luisant Léonie ! Moi j’vous parle du Vert Galant. C’est le Roi Henri IV, qu’on appelait com’ça vu qu’il aimait le beau sexe si vous voyez c’que je veux dire. Pt' être qui s'promener la nuit dans la campagne lui aussi çà on l'dit pas, mais chui pas sûre voyez que son posté….Enfin j'me comprends ! 

    Léonie: Ah mais j’le connais bien c’lui-ci aussi. C’est lui qui voulait met’ la poule au pot tous les dimanches !

    Garance: Alors là ça m’en bouche un coin tiens ! Comment qu'vous savez ça vous ?

    Léonie: Parce-ce que je m’suis toujours demandé, comment il faisait tous les dimanches pour attraper un’ poule et pour la faire tenir assise sul’ pot pardi ! 

    Garance: ( Dubitative ) Oui….Oui ! J’me disais aussi …..

    Léonie: A part met’ la poule au pot qu’est-ce qu’il a fait c’lui-ci ?

    Garance: Beaucoup d’enfants à sa femme, mais aussi à ses maîtresses, dont trois à Gabrielle d'Estrée ! 

    Léonie: D’extrait de quoi, on l'dit pas dans le livre ?

    Garance: D' Estrée c'était son nom Léonie ! Si faut qu' je décortique tout, on n’ira pas loin, j'vous l'dit moi. Bon j'continue. Il avait une très mauvaise haleine, mais un très bon ministre: Sully…

    Léonie: Su l' lit ? Vous voulez dire qu' Henri III et Henri IV c'était pour ainsi dire, tout pareil alors ? Pourtant vous avez dit qu'il aimait les dames !Remarquez bien, ça nous regard'pas  après tout hein ? 

    Garance: M’interrompez pas toujours com’ça, en plus pour dires que des co… des âneries. A lui aussi, SULLY c’était son nom !! Voilà vous m’avez fait perdre le fil ! Enfin pour terminer… Il fut tué par Ravaillac en 1610.

    Léonie:  (Etonnée) Ah bon ? Pauv’ M'sieur Sully, c’est Henri IV qu’a dû souffrir alors ?

    Garance: J'veux mon n'veu ! Compte tenu qu’c’est lui qu’a été tué par Ravaillac ! A sa mort c'est son fils aîné qui fut appelé à régner.

    Léonie: Araignée ? Quel drôle de  prénom tout d'même. Pas facile à porter en pus !

    Garance: ( Au bord de la crise de nerfs ) Il fut appelé à devenir " R O I " si vous préférer ! Sous le nom de Louis XIII, mais come il avait pas encore dix ans à la mort d'son père, c'est sa mère qu'est devenue régente. Elle s'appelait : Marie de Médicis ! 

     Léonie: Ah et quel jour qu' c'était ça ?

     Garance: Vous faut connaître aussi le jour, mais quèque j'en sais moi ?

    Léonie: Ben si vous connaissez l'heure; vous m'avez dit  de midi six ,vous devez bien aussi connait'  le jour non ?

    Garance:( Excédée, referme vivement le livre et le replace ) Terminus, tout l'monde descend ! Fini pour aujourd'hui la suite à un prochain épisode !

     

    Suite

    © Dominique


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