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    TEMPS - PESTIF

      Nous propose ci-dessous :

    Composez, sur le thème de la cloche de Pâques, un quatrain (strophe de quatre vers)
    D'alexandrins (vers de 12 pieds) avec deux rimes alternées, abab
    Et au moins une rime batelée à l'hémistiche (moitié de l'alexandrin)
    Glissez-y où vous voulez l'expression "cloche fêlée"
    Et vous obtiendrez un petit poème que j'appellerais bien tout simplement une:
     "Cloche fêlée "

     

    Ma participation

    La cloche  Fêlée

     "Liberty Bell"
    Symbole  de l'indépendance Américaine (1776)
    ( Réellement Fêlée)

     

    Mes Propositions

     

    Cette année encore du clocher de Notre Dame
    La cloche fêlée à l’âme, jusqu’à son tréfonds
    Ne partira pas pour Rome et nul ne la blâme
    Elle n’en n'a pas le cœur, elle a le bourdon

     ♦

    Une cloche fêlée, mais pas pour autant bête
    Le jour de la grand-fête elle reviendra de Rome
    La panse emplie d'œufs mais pas pour l'omelette
    Bien ceux en chocolat qu'elle rapporte aux mômes

     ♦

    N'avez-vous donc pas peur qu'une cloche fêlée
    Au cours de l'envolée perde ses œufs de Pâques
    Nullement ! Celle-ci sera enrubannée
    Chassez cette obsession, ne soyez pas maniaque

     

    © Dominique

     


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     CROQUEURS DE MOTS DEFI N° 233

       proposé par 

     MARIE CHEVALIER

    Qui nous dit ceci : 

    Il nous est arrivé sans doute à toutes et tous d’être plongés dans un doux rêve et de nous réveiller  en sursaut. Comme  nous aurions aimé  poursuivre ce rêve inachevé !

     Décrivez-nous  ce que vous ressentez et surtout parlez-nous de ce rêve, dans un petit texte court. 

     

    Ma Participation

     

        CROQUEURS DE MOTS  Défi: 233

    CROQUEURS DE MOTS  Défi: 233

    Quel était cet objet bizarrement conçu, qu'on eût dit qu'une poule géante l'avait pondu mais à laquelle il eût manqué de la matière pour former la coquille ou qu'elle fût dentellière, car l'objet en question était tout ajouré à quoi pouvait servir cet ovoïde objet ? Ma curiosité dominant ma raison, j'entrais ex abrupto dans ce drôle de caisson quand mon étourderie et mon empressement, me firent trébucher et, son fonctionnement par ma chute impromptue sitôt fut déclenché. Dramatique bévue. Car dans sa frénésie, je fus téléportée et sans conjecturer sur l’inouï voyage, je voyais sans arrêt changer le siècle et l'âge. Je vis Napoléon dans sa grise redingote et le roi Dagobert rajuster sa culotte, Alexandre le Grand chevaucher Bucéphale, Cerbère ce redoutable monstre tricéphale. Mais l'étonnant engin sûrement déréglé, changea de trajectoire ; j'assistai enchantée, mais aussi médusée et, de façon aléatoire à ces événements qui créèrent l'Histoire. Je vis un dix-huit juin cet Appel de De Gaulle, à "Alésia" la fin de la guerre des Gaules, à "Vérone" Roméo et sa douce compagne, à "Rome" en l'an huit cent, couronner Charlemagne. Puis l'engin stoppa net près du château de Blois et j'eus le grand honneur de découvrir François ! Il importe je crois, qu'il faille que je précise, lorsque je dis François, qu'il n'y ait pas méprise, ce ne fut pas bien sûr, l'ancien maire de Tulle, celui que l’on tourna sans cesse en ridicule ah non ! Mais l'époux de la Reine Claude, (pas la prune évidemment) le père de Louis XIII, le roi dit Chevalier, le protecteur des Lettres, le grand François Ier. J'eus plaisir à vaguer au milieu de sa cour, parmi les gentilshommes et dames en beaux atours mais j’ouïs de l'objet monter des vibrations, celui-ci aussitôt subit une propulsion et je me retrouvai soudain toute ébaubie ; les cheveux en bataille, assise dans mon lit. Je fus très dépitée, plus de château de Blois, plus de cour, plus de Roi moi qui aime l'Histoire et espérais savoir ; je me retrouvais là, esseulée dans le noir. Ce rêve certes fut, des plus particuliers, mais j'aurais tant aimé pouvoir le prolonger

    © Dominique


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     CROQUEURS DE MOTS DEFI N° 232

       proposé par  

    Cabardouche ( Marie et François)

    Qui nous disent ceci : 

    Poésie du Jeudi 

     Composez une poésie  en utilisant des proverbes et des expressions connues

    À la Manière  de Sophie Barbaroux  

     

    " A s’en mordre les doigts "

      

    Bavard comme une pie
    Lait comme un pou
    N’arrivant pas à joindre les deux bouts
    Pour avoir mené une vie de patachon
    Adieu, veau, vache, cochon
    Accoutumance est loi bien dure
    Ce n’est pas une sinécure
    On est souvent puni par où on a péché
    Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger
    Il n'est jamais trop tard pour bien faire
    Il n’est point de petites affaires
    Il n’y a de si long jour qui ne vienne à la nuit
    Si l’on n’est pas bouché à l’émeri
    Tout arrive à point à qui sait attendre
     

     

    © Dominique

     

     


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    CROQUEURS DE MOTS DEFI N° 232

       proposé par  

    Cabardouche ( Marie et François)

    Qui nous disent ceci : 

    Au pays de PADI-PADO on a supprimé tous les "i" et tous les "o".( c'est pour ça que le roi de là-bas s'appelle R ) . Racontez une visite au zoo de PADI-PADO sans jamais utiliser, ni la lettre "i" ni la lettre "o".
    Vous décrirez ainsi un ou plusieurs animaux.
     

     

     " AU  ZOO  DE PADI  PADO "

     

    Durant les vacances d'été dès l’aube, Clémence, enfant affectueuse et sage part, en Jeep avec ses parents vers le " Zoo de PADI-PADO ", ce surprenant pays dans lequel, les lettres I et O, absentes de l'alphabet et naturellement secrètes, restent un mystère. Le déplacement vers ce parc se passe remarquablement et au terme, séance tenante, l’enfant flanquée du papa et de la maman, déambule dans cette réserve, au caractère adapté à chacune des espèces la peuplant. L’espace représentant la savane avec ses hautes herbes, ses arbres et arbustes adéquats est réservé aux Alpagas, Lamas, Wallaby, Gazelles, Zèbres, Elands et  traversé à une allure effrénée par les Autruches. Empruntant une large allée dallée, fermée sur la gauche par une haute paroi de verre vers laquelle Clémence déjà se hâte et plaque son nez, contemplant, nageant allègrement, Cétacés, Squales, Barracudas, Murènes, Méduses, Calmars autant qu’ Eponges et autres espèces. Au débouché de ce passage émergent des hectares de terre aménagée en une vaste jungle hébergeant les fauves. S’y ébattent : Panthères, Jaguars, Guépards, Éléphants, Lynx, Buffles, Hyènes  s'adaptant remarquablement les uns aux autres. A quelques encablures, une étendue de sable à perte de vue, héberge des Addax venus du Sahara, des Bharals, une espèce de grande chèvre venant du Népal, des Kulans du Kazakhstan, des Chameaux ; gambadant dans ce désert de dunes. Des lacs çà et là, entourés de Papyrus et que desservent des passerelles sur lesquelles déambulent les badauds, pullulent de Spatules, de Canards, de Cygnes, de Grues cendrées et autres Flamants, auxquels les enfants jettent les restes de leurs quatre heures. Ce mélange des races représentant une excellente entente. Cependant, Clémence s’élance  vers une cage en fer agrémentée de branchages dans laquelle elle a aperçu " Le Panda Géant". La créature des plus célèbres, la star du Parc, pataude, attachante et tellement craquante; ressemblant tant à sa peluche préférée. Appuyé dans un angle de sa demeure et mâchant lentement, serrées entre ses pattes, les hampes de cette canne représentant ses seuls repas ; d'une espèce tellement réputée que cependant, je ne peux révéler céans, sans transgresser le règlement même, de cette gageure  à respecter. 

     

    © Dominique

     


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  •  CROQUEURS DE MOTS DEFI N° 232

       proposé par  

    Cabardouche ( Marie et François)

    Qui nous disent ceci : 

    Poésie du Jeudi

    Composez une poésie commençant par des "si" et se concluant par un conditionnel enchanteur

    À la Manière de Jean Luc Moreau  Clic

     

    SI . . . 

     

    Si en plein jour il faisait nuit
    Si le jeu devenait l’ennui
    Si l’on suait lorsqu’il fait froid
    Si l’iniquité faisait loi
    Si l’on avait les pieds aux mains
    Si  les géants devenaient nains
    Si les villes étaient en campagne

    Si l’Esquimau portait un pagne
    Si en été tombait la neige
    Si l’Arc-en-Ciel n’était que beige
    Si le lapin tuait le chasseur
    Si le courageux avait peur
    Si la terre n’était plus ronde
    Mais qu'il y ait la paix en ce monde
    Si toute guerre était bannie
    S'il n'y avait plus d'ennemis
    S'il n'existait plus d'oppresseurs
    Plus d’exploiteurs, de profiteurs
    Si chaque être vivait heureux
    Ce monde serait merveilleux

     

    ©  Dominique

     

     


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