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Par Dominica le 22 Novembre 2019 à 07:00
BONJOUR !
Bonjour !
Cette salutation facile à formuler
Deux petites syllabes, ce n’est pas compliqué
Elles sont la politesse la plus élémentaire
Qu’il serait malvenu, malséant de les taire
Et pourtant !Combien ce petit mot est souvent oublié
Pense-t-on de nos jours que l’on puisse s’en passer
Les usages se perdent et les bonnes manières
Paraissent à certains à ce point singulières
Qu’ils les dédaigneraient ?Ce salut convivial peut faire tant de bien
Lorsque avec un sourire on l’adresse à quelqu’un
L’altruisme, l’empathie sont bien belles valeurs
Nous avons tous besoin de ces élans du coeur
Si je peux me permettre sans aucune prétention
Que de faire à certains cette proposition
A ceux qui jugeraient cela bien superflu
Ce signe de déférence , soyez en convaincus
Est une civilité et, peut être qu’un jour
Cela vous comblera que l’on vous dise :
Bonjour !
© Dominique
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Par Dominica le 27 Septembre 2019 à 10:00
S O N N E T : Les Muses
Tableau d' Andrea Mantegna (1431-1506)
Nées d'une nuit d’amour de Zeus et Mnémosyne
Vous êtes le symbole, l’incarnation des arts
Égéries de l’auteur même le plus misogyne
Nul ne pourrait créer si vous n’ y preniez part
Quel que soit le domaine musique, art de la rime
Pour toute suggestion on fait appel à vous
Quand sous l’inspiration l’esprit alors s’anime
Le plaisir éprouvé devient tellement doux
Si vous abandonniez chacun de ces artistes
Vous verriez aussitôt que sa pensée s’attriste
Mais quelquefois espiègles, leur état vous amuse
Vous riez de l’humain et le trouvez bizarre
Vous vous raillez de lui quand son idée s’égare
Car celui-ci n’est rien lorsque le fuit sa Muse
© Dominique
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Par Dominica le 29 Juillet 2019 à 09:00
Les chevaliers disaient que leur " Epée" avait une âme
Imaginons dès lors, qu’elle fût également dotée de parole et qu’entre les plus célèbres d’entre elles, furent échangé ces propos :
Je me nomme JOYEUSEEt fus de Charlemagne la fidèle compagne
Toujours à son côté ou au creux de sa main, j’ai fait maintes campagnes
J’avais un tel éclat que les rangs ennemis en étaient aveuglés
Et dans mon pommeau d’or, mon Roi fit enchâsser
La pointe de la Lance, par laquelle Jésus eut le flanc transpercé
♦ ♦ ♦ ♦
Moi je suis DURANDAL
Au nom de Roland je reste attachée
Alors que Ganelon de sa mort fut la cause
Mon Maître, jeune paladin, avant de trépasser
Craignant qu’une main ennemie un jour sur moi se pose
Préféra me briser en frappant le rocher
Sous le coup asséné, ma lame résista
Et ce fut le rocher qui en deux se brisa
Grâce à l’aide divine je fus alors lancée
A des miles du lieu, de par les Pyrénées.
Et je vins me ficher en haut d’une muraille
Laquelle porte encore en ce siècle la faille
♦ ♦ ♦ ♦
Et moi EXCALIBUR
Epée du Roi Arthur
Que Merlin quand mon Maître était encore enfant
Eut plantée dans un roc duquel tous les puissants
S’évertuèrent en vain à tenter de m’ extraire
Car il était écrit que je ne serai brandie
Que par le souverain de ce puissant pays
Je le fus par l’enfant illégitime d’Uther
Qui par la prophétie succéda à son père
♦ ♦ ♦ ♦
Mon nom est TIZONA
L’épée de Don Rodrigue
Chevalier Castillan que l’on nomma : Le Cid
Ma poignée et ma garde sont en cuivre doré
Et ma puissante renommée
De tous les adversaires me faisait redouter
Il me suffisait d’apparaître
Pour qu’aussitôt naisse la crainte
♦ ♦ ♦ ♦
Je m'appelle ASCALON
Par la main de « Saint Georges » j'ai vaincu le Dragon
© Dominique
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Par Dominica le 5 Avril 2019 à 02:00
L’ Olivier
Vénérable vieillard plusieurs fois séculaire
Tu dresses dans les airs, tes branches tutélaires
Avec cette arrogance que confère les ans
Tu vois depuis des siècles s’écouler les saisons
Et la verte parure que font tes frondaisons
Abrites-en sa ramure, un flot de confidences
Ta tête est toute pleine des rires et des chants
Des belles de jadis en leurs atours de fête
Grimpant sur tes rameaux pour faire la cueillette
De tes fruits juteux et croquants
Quand souffle le Mistral en de grandes bourrasques
De la vallée des « Baux « jusques au « Garlaban »
Il libère dans son souffle, quelques rires, quelques chants
Et les emporte dans ses frasques
Que sont-ils devenus tous ces tendres amants
Qui ont au fil des siècles gravé avec leur dague
En même temps qu’au doigt ils se passaient la bague
Sur ton vieux tronc noueux, de si jolis serments
Tu veilles sur les songes de cet homme harassé
Goûtant sous ton ombrage, après un dur labeur
Le sommeil bienfaisant et si réparateur
Que le chant des cigales, a doucement bercé
Témoin irréfutable, toi seul pourrait décrire
Des époques passées, tout ce que tu as pu voir
Ces scènes de la vie, empreintes en ton regard
Si Dieu t’avait donné tous les mots pour le dire
De tous les temps, tu fus symbole de sagesse
Et par delà les âges, toujours fus vénéré
Et tant qu’on laissera la colombe voler
Elle tiendra dans son bec, un rameau d’Olivier© Dominique
C’est grâce à ce poème que j’obtins en juillet 2003
le titre d’ « Académicienne de Provence »
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Par Dominica le 4 Mars 2019 à 02:00
Image du Net
La Petite Cousette
L'aïeul était assis et il soliloquait:
Cruels trous de mémoire
Vous me faites souffrir
A causes de vous s'en vont
Mes plus beaux souvenirs !Ces mots paraissaient dits
A son corps défendant
Était-ce pour cela
Qu'il les disait souvent ?
C'est alors qu'il perçut
Que sa petite fille
De la boite à couture
Sortait fil et aiguillesMais que fais tu fillette ?
Il n'est pas de ton âge
Que de fouiller ainsi
Dans la boite à ouvrage
Tout ce qu'elle y contient
Pour un enfant n'est fait
Range vite cela
Tu vas te faire gronder !Je voudrais mon Papy
Mais il me faut trouver
Et coudre du tissu
Pour vous faire un bonnet
Que vous pourrez ainsi
Mettre sur votre tête
Afin que la mémoire
De vous blesser s'arrête
Votre crâne couvert
Ne pourront plus sortir
Par ses trous un à un
Vos plus beaux souvenirs !© Dominique
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