• BONJOUR ! 

     

    Mes Poèmes : Bonjour !

     

    Bonjour !

     

    Cette salutation facile à formuler
    Deux petites syllabes, ce n’est pas compliqué
    Elles sont la politesse la plus élémentaire
    Qu’il serait malvenu, malséant de les taire
    Et pourtant !

     

    Combien ce petit mot est souvent oublié
    Pense-t-on de nos jours que l’on puisse s’en passer
    Les usages se perdent et les bonnes manières
    Paraissent à certains à ce point singulières
    Qu’ils les dédaigneraient ?

     

    Ce salut convivial peut faire tant de bien
    Lorsque avec un sourire on l’adresse à quelqu’un
    L’altruisme, l’empathie sont bien belles valeurs
    Nous avons tous besoin de ces élans du coeur
    Si je peux me permettre sans aucune prétention
     Que de faire à certains cette proposition
    A ceux qui jugeraient cela bien superflu
    Ce signe de déférence , soyez en convaincus
    Est une civilité et, peut être qu’un jour
    Cela vous comblera que l’on vous dise :
     

    Bonjour !

     

    ©  Dominique

     

     

     


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    S O N N E T :  Les Muses

     

    SONNET : Les Muses

    Tableau d' Andrea Mantegna (1431-1506) 

     

    Nées d'une nuit d’amour de Zeus et Mnémosyne

    Vous êtes le symbole, l’incarnation  des arts

    Égéries de l’auteur  même le  plus misogyne   

    Nul ne pourrait créer si vous n’ y preniez part

     

    Quel que soit le domaine musique, art de la rime  

    Pour toute suggestion on fait  appel à vous

    Quand  sous l’inspiration l’esprit alors s’anime

    Le plaisir éprouvé devient tellement doux

     

    Si vous abandonniez chacun de ces artistes

    Vous verriez  aussitôt que sa pensée s’attriste

    Mais quelquefois espiègles, leur état vous amuse

     

    Vous riez de l’humain  et le trouvez bizarre

    Vous vous raillez de lui quand son idée s’égare  

    Car celui-ci  n’est rien lorsque le fuit sa Muse

     

    © Dominique

     

     


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    Les chevaliers disaient que leur " Epée" avait une âme

     

     

     
    Imaginons dès lors, qu’elle  fût  également dotée  de parole et qu’entre les  plus célèbres d’entre elles,  furent 
    échangé ces propos :

     



    Je me nomme
    JOYEUSE

     

    Et fus de Charlemagne la fidèle compagne

    Toujours à son côté ou au creux de sa main, j’ai fait maintes campagnes

    J’avais un tel éclat que les rangs ennemis en étaient aveuglés

    Et dans mon pommeau d’or, mon Roi fit enchâsser

    La pointe de la Lance, par laquelle Jésus  eut le flanc transpercé

     

    ♦ 

     

    Moi je suis DURANDAL

     

    Au nom de Roland je reste attachée

    Alors que Ganelon de sa mort fut la cause

    Mon Maître, jeune paladin, avant de trépasser

    Craignant qu’une   main   ennemie un jour sur moi se pose

    Préféra me briser en frappant le rocher

    Sous le coup asséné, ma lame résista

    Et ce fut le rocher qui en deux se brisa

            Grâce à l’aide divine je fus alors lancée

          A des miles du lieu, de par les Pyrénées.

            Et je vins me ficher en haut d’une muraille

              Laquelle porte encore en ce siècle la faille

     

    ♦   

     

    Et  moi  EXCALIBUR  

     

    Epée du Roi Arthur  

    Que Merlin quand mon Maître était encore enfant

    Eut  plantée dans un roc duquel tous les puissants

    S’évertuèrent en vain à tenter de m’ extraire

    Car il était écrit que je ne serai  brandie

    Que par le souverain de ce puissant pays

    Je le fus par l’enfant illégitime d’Uther

    Qui par la prophétie succéda à son père

     

     

    Mon nom est  TIZONA

     

    L’épée de Don Rodrigue

    Chevalier Castillan que l’on nomma : Le Cid

    Ma poignée et ma garde sont en cuivre doré 

    Et ma puissante renommée

    De tous les adversaires me faisait redouter

    Il me suffisait d’apparaître

    Pour qu’aussitôt naisse la crainte

     



     

    Je m'appelle  ASCALON

    Par la main  de « Saint Georges » j'ai vaincu le Dragon 

     

     

     

     

     

      © Dominique


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                         L’ Olivier                   

     

    Mes Poèmes : L'OLIVIER

    Vénérable vieillard plusieurs fois séculaire
    Tu dresses dans les airs, tes branches tutélaires
    Avec cette arrogance que confère les ans
    Tu vois depuis des siècles s’écouler les saisons
    Et la verte parure que font tes frondaisons
    Abrites-en sa ramure, un flot de confidences
    Ta tête est toute pleine des rires et des chants
    Des belles de jadis en leurs atours de fête
    Grimpant sur tes rameaux pour faire la cueillette
    De tes fruits juteux et croquants
    Quand souffle le Mistral en de grandes bourrasques
    De la vallée des « Baux « jusques au « Garlaban »
    Il libère dans son souffle, quelques rires, quelques chants
    Et les emporte dans ses frasques
    Que sont-ils devenus tous ces tendres amants
    Qui ont au fil des siècles gravé avec leur dague
    En même temps qu’au doigt ils se passaient la bague
    Sur ton vieux tronc noueux, de si jolis serments
    Tu veilles sur les songes de cet homme harassé
    Goûtant sous ton ombrage, après un dur labeur
    Le sommeil bienfaisant et si réparateur
    Que le chant des cigales, a doucement bercé
    Témoin irréfutable, toi seul pourrait décrire
    Des époques passées, tout ce que tu as pu voir
    Ces scènes de la vie, empreintes en ton regard
    Si Dieu t’avait donné tous les mots pour le dire
    De tous les temps, tu fus symbole de sagesse
    Et par delà les âges, toujours fus vénéré
    Et tant qu’on laissera la colombe voler
    Elle tiendra dans son bec, un rameau d’Olivier

     

    ©  Dominique 

     

     

    C’est grâce à ce poème que j’obtins en juillet 2003  

     le titre  d’  « Académicienne de Provence » 

     

     

     

     


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    Mes Poèmes:  L'Aïeul

     Image du Net

     

    La Petite Cousette 

     

    L'aïeul était assis et il soliloquait: 

    Cruels trous de mémoire
    Vous me faites souffrir
    A  causes de vous s'en vont
    Mes plus beaux souvenirs !

     

    Ces mots paraissaient dits
    A son corps défendant
    Était-ce pour cela
    Qu'il les disait souvent  ?
    C'est alors qu'il perçut
    Que sa petite fille
    De la boite à couture
     Sortait fil et aiguilles

    Mais que fais tu fillette ?
    Il n'est pas de ton âge
    Que de fouiller ainsi
    Dans la boite à ouvrage
    Tout ce qu'elle y contient
    Pour un enfant n'est fait
    Range vite cela
    Tu vas te faire gronder !

    Je voudrais mon Papy
    Mais il me faut trouver
    Et coudre du tissu
    Pour vous  faire un bonnet
    Que vous pourrez ainsi
    Mettre sur votre tête
    Afin que la mémoire
    De vous blesser s'arrête
    Votre crâne couvert
    Ne pourront plus sortir
    Par ses trous un à un
    Vos plus beaux souvenirs !

     

     © Dominique


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