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    J' Aurais Aimé ... 

     

    J'aurais Aimé ...

     

     

    J' aurais aimé Jésus

    Être l'un  des Bergers
    Qui suivirent l'Etoile, pour venir T'adorer
    Être cet Agnelet, qui eut le privilège
    De gambader vers Toi, au long de ce cortège
    Ou le Bœuf , que Marie découvrit dans l'étable
    Qui réchauffa Ton corps d'un souffle charitable
    Etre ce Brin de paille, qui a touché Tes langes
    Tandis que Ciel et Terre, entonnaient tes louanges
     
    J' aurais aimé Jésus

    Être l'un des Enfants
    Qui accouraient vers Toi, tandis que doctement 
    Tu enseignais et, qu'eux, juchés sur Tes genoux
    Jouaient avec Ta barbe, s'accrochaient à Ton cou

    J 'aurais aimé Jésus

    Être la Samaritaine
    Qui s'en allait puiser de l'eau à la fontaine
    Et à laquelle, alors que chacun l'ignorait
    Tu demandas de l'eau, pour Te désaltérer

    J 'aurais aimé Jésus

    Être le  « Saint Calice » ,
    Bu avec Tes  disciples, juste avant Ton supplice
    Le Pain , de Ton partage avec les douze apôtres
    Avant d'offrir Ta vie pour le rachat des nôtres

     J' aurais aimé Jésus

    Être le Mandylion
    Empreint de Ton visage, au jour de Ta Passion
    Avoir  été choisie , tel Simon de Cyrène
    Pour soutenir Ta croix et alléger Ta peine
    Être la Coupe, dans laquelle, Joseph d'Arimathie
    Vint recueillir Ton sang, quand Tu rendis l'Esprit

    J' aurais aimé Jésus

    Mais ne suis que poussière...
    Infime particule, dans Ton infinité
    Mais lorsque viendra l'heure, de ma vie achevée
    Tout comme le Bon Larron, je Te demanderai
    De m'accorder une  place 
    « Au Royaume du Père »
                                 
           

    ©    Dominique      


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    IL Y A 351 ANS

    DECEDAIT  Jean-Baptiste POQUELIN 

    DIT  :  " MOLIERE "

     

      

    " Jean-Baptiste POQUELIN "

       

    MOLIERE
    ( 1622 -1673 )

     

    Que ne vous doit-on pas Jean-Baptiste Poquelin
    Plus connu il est vrai sous votre pseudonyme
    Celui-là même, qu’un prix aujourd’hui éponyme
    Récompense de votre art le meilleur comédien
    Bien qu’étant avocat vous quittâtes la toge
    Pour suivre la femme aimée jouant sur les tréteaux
    Oubliant par amour le droit et le barreau
    Vous déclamâtes ensemble tant les vers que la prose
    Ce fut votre "Madeleine", mais après quelques années
    C'est une autre «  Béjart » que vous épousassiez
    Votre belle-fille de fait, puisque fille d'Armande
    Cet hymen-là fit dire aux esprits malveillants
    Que la jeune épousée eût pu être votre enfant
    Et cela vous valut  mauvaise propagande
    Mais retenons de vous que ce qui nous importe
    Il n’est point justifié de croire ce qu’on colporte
    Vous fûtes  mémorable comédien et auteur 
    Dans la Dramaturgie, dans le Tragi-comique
    Composant libellés et œuvres satiriques
    L’Avare, Amphitryon, Tartuffe ou l’Imposteur
    Vous moquâtes en vos pièces les travers de la cour
    Du Médecin malgré lui, du Misanthrope, Dandin
    Des Précieuses ridicules  aux Fourberies de Scapin
    Vous les brocardâtes tous et chacun à leur tour
    Le théâtre fut votre vie, il fut votre passion
    Jusqu’au  jour de l’ultime représentation
    Où la vie vous quitta devant tout un parterre
    Dans le fauteuil d'Argan, « Malade Imaginaire »
    Pour votre œuvre, votre talent
    Chapeau bas M'sieur MOLIERE ! 

     

    © Dominique 


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    Colosséum

     

     

    Colosséum

     

    Commencé à l'époque où régna Vespasien
    Je ne fus achevé que vers l'an quatre vingt
    Et fus édifié sur les cendres de Rome
    A l'emplacement même, où se trouvait, de l'homme
    Du fou, devrais- je dire, du  parricide « Néron »
    L'imposante statue nommée " Colosséum "
    Qui  me valut de fait, de par son nom latin
    Celui qui désormais, est devenu le mien
    Comme j'aurais aimé, que mes pierres ne fissent
    Émerger du néant, ce terrible édifice
    On eût pu, avec elles, tout autant ériger
    Un temple ou un forum, je l'aurais préféré
    Des thermes, un aqueduc ou de belles  villas
    Mais pas ce lieu sinistre, qui ne vit que trépas
    Qui n'entendit que cris, clameurs, rugissements
    S'entrechoquer des armes, monter des hurlements
    Ceux d' innocents, livrés à des bêtes féroces
    Ceux d'hommes, s'affrontant en des luttes atroces
    Combien de Sécutors, de Samnites, de Rétiaires
    De Mirmillons, de Trhaces, de Scissors, de Belluaires
    Le sort  fît - il passer, de la vie au trépas

    Et  livrer dans l'arène, leur ultime combat
    Après qu'ils eussent du peuple, sollicité leur grâce 
    Mais la horde acharnée, sans détourner la face
    Sans aucune pitié, sans aucune clémence
    Baissa  alors le pouce et rendit sa sentence
    Car cette foule avide, violente et sanguinaire
    Ne fut  jamais repue du sang de tous ses frères
    Ne se priva jamais, d'un avilissement
    Pour combler son besoin de divertissement
    Vous ! qui un jour viendrez visiter  mes  vestiges
    Dans cet amphithéâtre, qui donne le vertige
    Ayez une pensée pour ceux qui sont tombés
    Au cœur de cette arène, à  jamais empourprée
    Et, si entre mes pierres disjointes, vous entendez
    Le bruissement du vent, je vous prie : Écoutez !
    Il vous rapportera,  venu du fond des âges
    La  formule prononcée  avec tant de courage
    Ces mots tant répétés et que toujours j'entends
    Qui restent en  moi,  gravés en des lettres de sang :
                
    AVE CESAR, 

    MORITURI TE SALUTANT !
                                                                              

                                 

    ©  Dominique


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    LE  SILENCE

     

    Avez-vous donc un jour écouté le silence ?
    Question bien saugrenue, direz-vous, il se peut !
    Pourtant comme le bruit, il sait être nuisance
    S’il se trouve être profond et même, cotonneux
    J’ai constaté cela, un jour dans la montagne
    Alors que regardant, la Mer et le Maquis
    Pas un son, pas un bruit, naissait de la campagne
    J’eus soudain l’impression d’avoir perdu l’ouïe
    Le silence total, pas un vol dans l’éther
    Pas une feuille, un brin d’herbe, ne bougeant au parterre
    Si bien, qu’il me parût pendant un court instant
    Que s’était suspendu, stoppé, le cours du temps
    Et laissant librement ma pensée vagabonde
    Au gré de ma rêverie s’enfiévrer, s’enflammer
     Il me plut de pouvoir imaginer le monde
    Subitement aussi, avoir été figé
    Figés dans leur élan, leurs tâches coutumières
    Les pécheurs, commerçants et autres ménagères
    Boulangers et mitrons, pâtres et agriculteurs
    Les aiguilles des horloges ne marquant plus les heures
    L’espace d’un instant 
     Le temps volé au temps
    Voilà ce que forgea  ma rêverie intense
    Avec tout simplement, un moment de silence


    ©  Dominique


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  •                                             LES     SANTONS                                             Mes Poèmes :  Les SantonsMes Poèmes :  Les Santons 

     

    Ils sont nés comme « Adam » d’une poignée d’argile 

     Modelés, façonnés par une main agile

     Celle du   Santonnier, artiste Provençal

     Au pays de Giono, de Daudet, de Mistral

     S’il ne put comme Dieu leur insuffler la vie

     La candeur de l’enfant qui dort encore en lui

     Lui fit offrir à tous, une part de son âme

     Et au font des ses yeux lui toujours une flamme

     Lorsque habiles, ses doigts façonnent avec amour

     Ces figurines fragiles, qu’il rehausse d’atours

     Et qui iront peupler, au premier jour d’Avent

     La crèche où à minuit sera posé l’Enfant

     L’Enfant Dieu, l’Enfant Roi, que chacun d’eux honore

     En apportant présents, Myrrhe, Encens et Or

     Et pour ceux d’entre vous qui ont malgré le temps

     Su, conserver un peu de leur âme d’enfant

     Dans la Nuit de Noël, levez-vous sans un bruit !

     Vous surprendrez peut-être, aux lueurs des bougies

     Tous ces petits Santons, s’éveillez à la vie

     Car l’Esprit de Noël, parfois fait des miracles.

                                      

    © Dominique


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