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Par Dominica le 27 Janvier 2022 à 11:48
Pourquoi ?
Pourquoi donc, êtres humains, nous appelez vous :
« Bêtes »
Le plus bête souvent, n'est pas celui qu'on croit
Et sans vous faire offense, je m'en vais de ce pas
Vous prouver à quel point, votre idée est surfaite
Quand vous venez au monde, il vous faut quelques mois
Avant que de pouvoir marcher avec aisance
Pour nous, les animaux, si petit que l'on soit
Nous marchons, dès notre naissance
Le créateur voulu vous doter de parole
Il avait ses raisons, pour nous la point donner
N'êtes vous pas surpris ? Moi je trouve ça drôle
Nous pouvons vous comprendre
Mais vous, ne le pouvez !
Nous flairons le danger, avant qu'il ne survienne
Vous n'en prenez conscience, qu'une fois qu'il est là
Je n'en fais pas grief, autant qu'il m'en souvienne
Votre constitution, n'y prédispose pas
Nous respectons la vie , Elle vous indiffère
Et si des prédateurs, se trouvent parmi nous
Leur instinct de survie, les oblige à le faire
Le plaisir de tuer, seul commande chez vous
Vous détruisez nos vies, sans la moindre vergogne
La vie d'un animal, qu'est ce donc, après tout ?
Mais vous arrêteriez , votre sale besogne
Si vous pouviez comprendre, qu'on souffre comme vous
Ma condition de chien, ne peut qu'abominer
La manière dont on traite, nombre de mes congénères
Si certains sont heureux, ont trouvé un foyer
D'autres bien moins chanceux, vivent dans la misère
Après avoir connu, adorables petits chiots
D'une famille unie, l'affection , la tendresse
Quand ils deviennent grands, et dérangent un peu trop
Ils sont abandonnés par une main traîtresse
Qui ne se soucie point, de ce qu'il adviendra
De celui qu' hier encor , elle serait dans ses bras
Sans l'ombre d'un remord, mais avec quelle bassesse.
Vous que l'on nomme humains, êtes capables de « Çà »
Jamais, vous ne verrez, un chien quitter son maître
Bonne est notre nature et sain est notre esprit
Même s'il nous traitait, aussi mal qu'on peut l'être
Pour lui , nous serions prêts, à sacrifier nos vies
Bien que n'ignorant pas, qu'il est de bonnes gens
Qui savent nous aimer, au sein de vos semblables
La réciprocité me paraît cependant, inconcevable
Voilà en quelques mots, la raison du pourquoi
Le plus bête souvent, n'est pas celui qu'on croit !
© Dominique
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Par Dominica le 15 Avril 2020 à 02:00" MES FABLES "
Le Cheval et l' Ane !
Un cheval vivait libre en pampa Argentine
Il n’avait en ses courses croisé nul être humain
Nul ne l’avait monté et sa robe opaline
Par quiconque ne fut effleurée de la main
Il était vif et prompt, empli de véhémence
Malheur à qui, de lui aurait eu l’imprudence
Sinon par le regard de vouloir s' approcher
Fier et récalcitrant, tel était l’équidé
Un jour durant ses courses sauvages et effrénées
Il vit sur la colline un petit âne bâté
Attaché à un pieu qui l’herbage broutait
Il s’approcha de lui toujours caracolant
Dans des bruits de galops et de hennissements
L’âne très occupé par son frugal repas
Ne leva pas la tête, ne le regarda pas
L’étalon outragé par une telle offense
S’adressa à l’ânon avec impertinence
-Tu es si petit ! dit-il Et bien grosse et ta tête
D’être ainsi attaché, tu me parais bien bête
Et tes longues oreilles traînant jusques à terre
Il n’y a pas à dire, je ne pourrais m’y faire !
L’âne placidement s’arrêta de brouter
Et en un long braiement dit au bel indompté
- Je n'suis pas très grand, par contre toi tu l’es
Tu galopes tout le jour, moi je suis attaché
Tu as beaucoup d’allure, je manque de prestance
Tu es libre comme l'air, moi je gagne ma pitance
En portant sur l’échine de très lourdes ânées
C’est pour cela vois-tu que mon dos est bâté
Et bien que nous n'ayons aucune ressemblance
Malgrè tes moqueries je loue mon ascendance
Car voilà deux milles ans un de mes congénères
Eut l’honneur de porter " L’ Enfant Dieu et sa Mère "
© Dominique
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Par Dominica le 7 Avril 2020 à 02:00
Un Renard pérorant, narquois et se targuant
© Dominique
D’avoir tout un cheptel de pigeons à sa botte
Petit chef, il s’était octroyé, le tyran
Le pouvoir fallacieux de les mettre à la porte
Chacun bien entendu voulant comme il se doit
Contre vents et marrées conserver son emploi
Exécutait les ordres, qui, il était notoire
Étaient toujours donnés de façon péremptoire
Les pigeons jeunes ou vieux œuvraient d’un même allant
Tandis que Le Renard, allait allègrement
Prétextant par le geste et avec force cris
Que les pauvres pigeons ne seraient rien sans lui
Après qu’il eut donné d’un ton bien peu civil
Beaucoup plus de besogne, qu’on n'eût pu en abattre
L’on voyait aussitôt, partir " Maître Goupil "
Avec canne et chapeau, vêtu comme un bellâtre
Ne revenant qu’au soir, pour voir où en était
Le travail dont les pauvres avaient du s’acquitter
Et tous les jours il en était ainsi…
Tandis que sous l’effort pour une once de grains
Les pigeons produisaient un pénible travail
Le sacripant partait, prétextant entretiens
Retrouver des faquins pour aller faire ripaille
Cela eut pu durer, si Renard ne fut pris
Un jour à ce jeu là, par plus rusé que lui
En effet, fut nommé par la haute direction
Un Singe, qui devint le tout nouveau patron
Ce dernier, décela bien vite le manège
Et mit tout aussitôt, un terme aux privilèges
Non content de cela, n’y allant pas de main morte
Au sournois imposteur, il fit prendre la porte
C’en fut fait des festins, agapes et ripailles
Le perfide, le forban se trouva sur la paille
Après des privations que la faim exacerbe
Le prétentieux perdit bientôt de sa superbe
Il lui fallut dès lors, vivre de charité
Ses comparses d’alors n’eurent aucune pitié
Près de lui ils passaient, sans le moindre regard
Nul ne voulut en lui reconnaître le fêtard
Malgré les vexations pourtant indélébiles
Il n’eut que les pigeons pour remplir sa sébile
Remisant amertume, hostilité, rancœur
Ils furent compatissants, car ils avaient du cœur
Et tous, sans exception, donnèrent leur obole
S’il est une morale à cette parabole
C'est bien qu'Aide et Soutien, c'est un fait avéré
Ne viennent pas toujours, d’ où on les attendait14 commentaires
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Par Dominica le 4 Avril 2020 à 02:00
L’Aveugle et les Bougons
Sur un long banc de pierre un aveugle vint s’asseoir
Ignorant se trouver tout près d’un auditoire
D' hommes qui comme lui étaient venus chercher
Sur ce siège le repos après un long trajet
Le non voyant alors, s’adressant à son chien
Lui dit: Viens mon Médor, ici nous serons biens
Pour reprendre des forces et boire quelques gouttes
Avant que de reprendre le cours de notre route !
C’est alors que les hommes semblant ne point les voir
A refaire le monde se mirent en devoir
- Avez vous constaté dit l’un, ces constructions
Qui poussent de nos jours comme des champignons
Qui nous privent dit l'autre des îlots de verdure
Et de tout agrément qu’offre aux yeux la nature
Notre vie désormais est faite de béton
Les petits pavillons laissant places aux bâtisses
Il n’est tous alentours que de grands édifices
Ne pourrait-on cesser cette dégradation
Et je ne parle pas de l’inconscience humaine
Qui veut que, quel que soit l’endroit où l’on promène
Il se trouve toujours des décharges sauvages
Pour déplaire à la vue, gâcher le paysage
L’aveugle qui malgré lui entendit le dialogue
S’adressa en ces termes à ces fins " psychologues "
Excusez-moi Messieurs, pour mon inconvenance
D' enfreindre ici les règles de toute bienséance
En m’immisçant ainsi à la conversation
Sans en avoir de vous reçu l’invitation
Mais si vous permettez, souffrez alors que j’ose
Dire que j’aimerais voir, ce qui vous indispose
Le destin a voulu me priver de vision
Je n’ai vécu dès lors que d’imagination
Mon quotidien n’ayant que des formes factices
Je ne sais ce que sont béton ou édifices
Décharges, champignons pavillons et bâtisses,
Car je suis de naissance immergé dans le noir
Tout me semblerait beau si l'on m'offrait de voir
Ne fut-ce qu’un instant, voire quelques secondes
Pour me faire une idée de ce qu’est notre mondeSachons raison garder face au superficiel
Quant il est tant de gens privés de l’essentiel !© Dominique
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Par Dominica le 3 Octobre 2019 à 08:00
" MES FABLES "
Je demande excuses à
" Monsieur De La Fontaine "
de m'être permis d'imaginer à sa Fable
"La Cigale et la Fourmi"
Une suite .En quelque sorte ...
" La Réponse du berger à la bergère "
A savoir, ce qu' aurait pu répondre la Cigale
A cette provocation verbale.La Cigale A La Fourmi
Vous me commandez de danser
Serait-ce « Devant le Buffet » ?
Petite bestiole mesquine
Que tantôt je nommais voisine
Est-ce là tout votre bon cœur ?
De par le vœu du créateur
Je chante, égale à mon engeance
Et ne nie point cette évidence
Mais cela peut-il justifier
La façon dont vous me traitez
Sachez que mes stridulations
Quand revient la belle saison
Se font entendre à la ronde
Et satisfont beaucoup de monde
Peut-on de vous et vos semblables
Trouver action aussi louable ?
Que nenni ! Et dussè - je encore
Par quelques mots que j'édulcore
Accroitre votre acrimonie
Outre votre parcimonie
J'ajoute que votre existence
Et plus proche de la nuisance
Qu'elle peut l’être du profit
Car afin de faire vos réserves
L'on peut voir si l'on vous observe
Que vous vous déplacez en masse
Et que semblable à vos comparses
Vous envahissez les logis
Garde-manger, en colonies
Et pour de vous se délivrer
On se doit de pulvériser
Mais je suis cigale pacifiste
Et de surcroît je suis altruiste
Si bien qu’ayant peu de pitance
Si l’on me demande assistance
Je suis prête à tout partager
Point n'est besoin que d'être aisé
Pour faire oeuvre de charité !© Dominique
7 commentaires
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