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    LES COMMERES A LA BIBLIOTHEQUE     Suite...

    LES COMMERES REFONT L' HISTOIRE

     

    LES COMMERES REFONT L' HISTOIRE

     Garance (à gauche) est aussi futée et caustique
    Que  Léonie (à droite) est nigaude et naïve

     

    Garance : Dites voir, vous vous souv'nez vous où on en était restées l’aut’ jour ? Je parie qu’non évidemment !

    Léonie : Eh bien détrempez-vous Garance ! On était chez Mam’Marie de midi-six ! 

    Garance : Bon ! Donc sous Louis XIII.  Alors on va continuer avec son fils, Louis XIV. (Elle reprend le livre et l'ouvre à la page adéquate ) On va tout d’même pas éclipser le «Roi Soleil» qui régna soixante-douze ans et que ses parents ont eu tant de mal à concevoir. Ce serait inconcevable ! Vingt-trois ans après leur mariage qu’il est né le bébé Soleil, au point qui z' y croyaient plus les pauvres, enfin pauvres c’est pas l’mot juste pour un couple royal, mais tout de même: Vingt-trois ans ! Bref comme dirait Pépin, y z'avaient pus d’espoir, alors quant il est né, y z'ont ajouté au prénom de Louis, celui de Dieudonné ,car ils s’étaient tellement recommandés au Ciel.

    Léonie : Et pourquoi qu’ils ont eu du mal à l'concevoir ses parents ! 

    Garance : Parce qu’ils se sont mariés à quatorze ans  et qu'à l'époque, le jeune Louis XIII ben, savait pas trop comment s’y prendre pour consommer  !

    Léonie :  A quatorze ans savait pas comment consommer ? Il avait donc jamais vu faire ses parents le faire alors ?

    Garance : ( Les Yeux exorbités ) Vu faire ses parents ?

    Léonie : Ben oui ! Tout l'monde sait ben qu'on consomme avec un'cuillère  pardi. L' était pas dégourdi c'lui-ci  dites !

    Garance: (Excédée : L'hôpital qui s'fout d'la Charité) Léonie, dit'-moi que vous l’faites exprès, juste pour glisser une plaisanterie pour qu’on s’détende. Ou même que c'est pour me met’ en rogne ! Mais m’ dites surtout pas que vous parlez sérieusement là, hein ?

    Léonie : (Embarrassée) J’vois que vous êtes de mauvaise humeur , j’ai du dire un’ bêtise alors !

    Garance: Mais oui ! Elle parlait sérieus’ment !  Consommer "le mariage" …. 

    Léonie: Ah bon ! Vous voulez dire qui savait pas  comment  manger les gâteaux d’la pièce montée quoi !

    Garance: (Abasourdie) Pas les gâteaux Léonie !!  Y Savait pas comment: Copuler, s’accoupler, forniquer si vous préférez !

    Léonie :(OutréeOh... Oh ! Garance vous avez dit un vilain  gros mot. C’est  grossier  dans la bouche d’une dame et en plus vous précisez : Fort !

    Garance : Ouf Enfin ! Sur un malentendu vous avez malgré tout compris.

    Léonie : Ah ben oui alors qu' j’ai compris ! Mais après il a ben du apprendre tout d’même comment qu'il fallait faire pour  ….Enfin  !

    Garance : Pas après  dites ! L’ soir même  et en plus, z’étaient pas seul dans la chambre les conjoints. Plusieurs personnes étaient là en attendant que la « Chose » se fasse; car c’était obligatoire.  Au bout d’un certain temps, et pas sans mal, c'est bien l'cas d'le dire, pauv' gamin ! Elle s’est faite la "chose". Mais le petit Louis, il a subi un tel traumatisme et pas que moral si vous voyez c’que je veux dire ! Que pendant quatre ans il a pus voulu partager la couche d' sa femme. En pus, elle l'attirait pas alors ! Mais comme le protocole exigeait qu’il fasse son devoir d’époux, contraint et forcé il la visitait de temps en temps.

    Léonie : Garance si vous m'promettez, z'avez encore dit un gros mot là. Savez faut êt'e indulgente avec les jeunes dites; même s'ils étaient un peu C... ,comme vous dites, z' étaient tout d'même joints. Le pot d'colle l'était  intransitif hein ? J' parie qu'c’était Mam’ de midi-six ce pot d'colle! Je m'trompe ?

    Garance:(Ignorant l’assertion) Donc,je disais, vingt-trois ans après leurs épousailles, Louis Dieudonné est né et deux ans plus tard, un second enfant !

    Léonie : Hiii..Hiii…Le pot d’colle, il a bien fait d’insister dites-voir ! Le deuxième enfant c’était quoi, une fille un un garçon ?

    Garance:  Pour l’Etat civil, c’était un garçon, qu'on appela Philippe, mais plus tard on l'appellera « Monsieur », parce que chez un roi, le frère qui nait juste après lui, l'est toujours appelé «Monsieur»! Celui-ci par contre l'aurait pu être appelé Madame,si vous voyez…enfin ?

    Léonie : Oh oui, j’vois ben allez, c’était  pour ainsi dire, tout pareil à Henri III  !

    Garance:(Interloquée) Dites-moi qu’ je rêve ou pincez-moi ! C’est-y possible que vous, vous vous  souveniez qu’Henri III   était un peu…. Henriette ?

     Léonie : Ben dites, moi j’écoute ben,  des fois que la p’tite jeunette me testasse !

    Garance:(Riant sous cape à cause du verbe mal conjugué ) Tant-mieux ! Que j' fasse pas tout ça pour rien hein ! Alors on continue ! A cinq ans Louis Dieudonné devint roi, sous la régence de sa mère, car son père venait d' mourir mais, son début de règne, est perturbé par la Fronde. 

    Léonie : A ben ça ? Et moi qui croyait que Thierry était un gentil avec ses p’tits collants bleus et son p'tit gilet d’cuir. Oh chui ben députée allez !

    Garance: Mais s’agit pas de Thierry la Fronde ! L’a même pas existé, Thierry la fronde Hé ! la Fronde, celle que je vous parle, c'était com' qui dirait une sorte de guerre, quand Louis XIV était ado.

    Léonie : Ah non ? L’a pas existé Thierry et moi qu’en étais amoureuse à c’t époque là, je me prenais un peu pour Isabelle dites. Me vl’a de nouveau députée !

    Garance: Ah un double mandat, vous êtes dans l' illégalité Léonie Hiii… Hiii... Bon trêve de plaisanterie ! Revenons à nos rois. A vingt-deux ans, Louis XIV épouse Marie Thérèse d’Autriche qui, comme son nom ne l'indique pas,  était espagnole et  par deux fois sa cousine germaine; puisque nièce de la mère et du père de Louis. Ca va ? Vous suivez toujours là ?

    Léonie : Oh ben...C'est à dire que ... Oui, mais c’est un peu compliqué  quoi !

    Garance :  Que vous êtes  gnangnan toutd'même !   Je résume : La femme de Louis XIV Marie Thérèse d'Autriche était la fille de la sœur de Louis XIII le père de Louis XIV et celle du frère d' Anne d’Autriche, sa mère. Sa double cousine germaine quoi ! C’est pourtant simple non ?

    Léonie:  Là j’ai ben compris ! A part que je pensais qu'elle s'appelait Marie-Thérèse et pas Germaine mais c'est pas grave. C'que vous expliquez bien Garance tout d'même ! 

    Garance : Pour sûr, j’ai l’ livre sous les yeux Hiiii…Hiii ! Enfin on va met’ le turbo sinon on avance plus. Louis XIV il a eu dix-huit enfants naturels et seulement six enfant légitimes mais eux, sont tous morts avant lui. Il enterra même ses trois petits fils dites-voir ! Quelle hécatombe ! Tandis qu’lui, l’Soleil, s’il s’couchait toujours, il s’éteignait jamais !

    Léonie : Oh là là… ! La dame dites : Dix-huit enfants qu'elle a eu ! C’est beaucoup.

    Garance: Mais l'a pas eu les dix-huit avec la même  vous alors ! Six avec La Vallière, huit avec La Montespan, et pi les autres,  avec d'autres voilà.  

    Léonie : Vous voulez dire que six, ils sont nés avec une Lavallière autour du cou ? Comme c'est bizarre et ça s'peut-y ça ?

    Garance: (Surprise )Parce que  vous, vous savez ce que c'est: une Lavallière  ?

    Léonie : Pour sûr! C'est une sorte de gros nœud qu'on porte autour du cou 

    GaranceEh bien c'est Madame de Lavallière qui l'a mis à la mode ce gros nœud,  voila pourquoi on l'appelle com'ça !

    Léonie : Dites voir, si je suis bien tout ça, vu qu’ les enfants et les p'tits-enfants du "Roi Soleil" sont morts avant lui, l’a pas pu voir d'héritier et donc pas de dysenterie ? 

    Garance: La dysenterie ché pas, mais la "descendance", oui il en a eu une ! Son arrière petit-fils, Louis de France, Duc d'Anjou qui deviendra après lui, Louis XV " Le Bien Aimé" ! On l'saute lui ou pas ? Moi tous ces "BOURBON" ça  m' soule ! 

    Léonie : Et après les Bourbons qu'est-ce qui à ?

    Garance:  Attendez-voir ( Elle tourne les pages du livre… ) Y a Bonaparte, puis encore des BOURBONS, pouis les D'ORLEANS, puis encore BONAPARTE

    Léonie :Et quand il vient Louis XVI ?

    Garance:  Après Louis XV pardi ! Mais  vu que c'était aussi un BOURBON et que j'aime pas la révolution on va pas en parler ! 

     

    Suite

    © Dominique

     


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    LES COMMERES 

    FONT LEUR CINEMA

    LES COMMERES FONT LEUR CINEMA

    Garance (à gauche) est aussi entière et caustique
    Que  Léonie (à droite ) est effacée et naïve 

     

    Garance : J’irais bien voir «Mon Oncle» aujourd’hui, y passe au «Palace Royal»  dites-voir, voulez pas v’nir avec moi ?

    Léonie : Ben ché pas trop, c’est que j’le connais pas moi vôt'e  oncle !

    Garance : Mon oncle, de Tati; vous l’connaissez pas ? Ah ben çà alors ? 

    Léonie (Etonnée) Et comment que j’aurais pu l’connaître dites ?

    Garance : C’tte bonne blague comme moi tiens , en allant l'voir !

    Léonie :  Z' êtes drôle vous ! Vous  êtes sa neveuse, c’est normal que vous soyez allée l’voir !

    Garance ( Hilare ) Hiii…Hii. Haa..Haa !  Vla que chui sa neveuse à présent !

    Léonie (Vexée) Oh goussez-vous, goussez-vous, ça m’gêne pas allez ! Mais j’connais pas pus vôt’e oncle, que vôt’e tatie voilà ! J’peux pas connaît’ les oncles et les taties de tout l’monde tout d’même !  

    Garance : Z ‘avez jamais entendu parler de Tati ? TA..TI  -  TA..TI !

    Léonie:  Ah mais c'est ben sûr ! Que chui bête ! Y vendent des pantalons, des jupes, des jupons.

    Garance: (Moqueuse, sautillant en chantonnant ) …. Et des gilets d’flanelle…Ils vendent… Mais c’est de Mam‘zelle Angèle que vous parlez là ! Et de M’sieur Hulot, Z ‘avez jamais entendu parler non plus ? 

    Léonie: Pourquoi qu’je devrai, il est  connu ce M’sieur là ?

    Garance Parce que c’est lui Mon Oncle, c’est Ms’ieur Hulot !

    Léonie: Et le fait qui soit v’ôte oncle ça l’rend célèbe et ben, z’êtes ben venimeuse vous dites-voir !  Ou alors chui  palourde, car j’comprends rien à vot' Histoire !

    Garance (Enervée) Palourde, ché pas mais moule sûrement ! J’reprends du début : Aujourd’hui, au « Place Royal » y passe Mon Oncle, Ms’ieur Hulot vous v’nez le voir avec moi ou pas ?

    Léonie: Oui j’veux ben mais vous pensez pas qui sera étonné d’m’voir ? Surtout dans un Palace Royal !

    Garance : Etonné c’est vous qu’allez l’être croyez moi ! J’adore Mon Oncle, et chui sûre que vous allez l’aimer autant que moi.

    Léonie: J’vois pas pourquoi j’devrais aimer v’ôtre oncle ? C’est pas l’mien dites !

    Garance : Mais tout l’monde a apprécié « Mon Oncle » quand il est sorti en 1958 tout l'monde allait le voir.

    Léonie: Rassurez-moi : Il est sorti d’où v’ôtre oncle en 1958, pas d’prison tout d’même ?

    Garance: Z’êtes indécrottable vous décidément !

    Léonie: Ben j’me renseigne v’là tout ! 

    Garance: Il est sorti en 1958 sur l’écran

    Léonie: A l’était coiffeur  alors ? C’est vrai qu’les crans c’était la mode hein à c’tte époque-là, vous vous souv’nez ? Moi j’en avais des crans !

    Garance: Là voyez, 'et moi qui suis à cran. Vous êtes tel‘ment igname, j’parie que vous vous intéressez jamais à la culture !

    Léonie: Et où qu'je pourrais faire ça, sur mon p’tit balcon ?  Et pour planter quoi ?

    Garance : La culture de l’esprit, c’est d’celle-là que j’vous parle Léonie. Essayez donc d’vous culturer un peu quoi !

    Léonie: Ah ben oui, pourquoi pas et quèque vous me conseilleriez pour me culturer vous ?

    Garance: Littérature, musique,  cinéma…. Est-ce que j'sais moi ? Les arts quoi !  

    Léonie:  Lit, thé, j'aime ça ! Ratures et  musique, j’veux ben essayer, mais pas lézards, j’en ai ben trop peur. Savez-pas ? Quand j’étais p’tite, j’ai voulu en attraper un, m’est resté sa queue dans la main dites !  Alors d’puis, tout c’qua une queue ; c’est fini j’y touche pu !  

    Garance: (Railleuse) Ah vous m’en direz tant !  Et l’cinéma il a pas d’queue l'cinéma et pourtant vous y connaissez rien non plus !

    Léonie: Le cinéma l’a pas d’queue ? Ah ben vous ! Zavez jamais vu alors les « wikenges » toutes ces queues qu’attentent d’vant les entrées. Ah ben ça  m’dit rien du tout !

    Garance: J’ai ben vu allez ! Et c’est dommage, car si ça vous avait dit quèque chose, vous sauriez que Ms’ieur Hulot est le personnage du film « Mon Oncle» joué par l'acteur Jacques Tati et qui passe au « Palace Royal » aujourd’hui.  Alors pour la dernièr' fois  vous v’nez  ou vous v’nez pas ?

     

    © Dominique

     


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    LES COMMERES

    AU CHATEAU DE VERSAILLES

    LES  COMMERES AU MUSEE DU LOUVRE

    Garance (à gauche) est aussi entière et caustique
    Que  Léonie (à droite) est effacée et naïve

     

    Garance : Dites voir Léonie ! Ça vous  plait c'te visite du château d' Versailles ?

    Léonie : Ah ben voui alors ! Même si je sens pu mes pieds !

    Garance :(Murmurant : Elle a d' la chance moi j’les sens bien ses pieds). Avec vos chaussons vous devez sentir toutes les "pertubations" du sol pardi. Moi, c'est mes bottines neuves, qui m'brisent les arpions. J’aurais mieux fait d'les briser avant tiens. Les bottines hein, pas les arpions. C'est qu'avec vous, vaut mieux préciser ! Hihihi ...

    Léonie : Briser des bottines neuves tout d'même vous y pensez pas ? Moi je les trouve drôlement  belles. La furiosité  fait faire des bêtises. Y a un proverb' qui dit com'ça : "La colère est mauvaise cantinière"! Vous avez bien fait de pas l’ faire Garance. Les miennes vous savez c’est pas des chaussons hein, c’est des marcassins à glands ! Mais j’ me souviens pu, en quoi qu’elle ma dit qu’ils étaient faits la chausseuse !

    Garance : (Goguenarde) Ben voui, les  marcassins ça aiment ben les glands tiens ! Et si y ont des glands vos marcassins, doivent sûrement être en chêne pardi !   Hihihi ...

    Léonie : Ah bon ! Vous croyez ? C’est pourtant pas c’nom là qu’elle m’a dit Non... Mais c'est pas impotent !

    Garance :  ( Regardant éblouie ) C'est beau hein ?  Eh.. ! J'vous dis: C'est beau hein !!

    Léonie : Oh j'vous avait pas entendue, tel'ment capturée par tout ça ! Zavez-vu tous ces meubes, ces tableaux, ces lits à brodequins, ces linoléum ...

    Garance: (N'écoutant plus et fouillant dans son sac) Attendez-voir, y ont donné l'plan à l'entrée, on va ben voir où c'est qu'on est. Alors ici , on est au Cabinet du grand Conseil. Pour un cabinet ,c'est un cabinet.C'qu'il est grand, dites-voir !

    Léonie : Ce doit' ête  pour ça qu'on les appelait  les lieux d'aisance !

    Garance : (Riant )  Mais c'est pas les mêmes d'cabinets. Ah  ben-vous alors ! Hihihi ... Ce que  vous dites vous,  ces les WC, les latrines, ou les Water   closet com' disent les anglais.

    Léonie : Ah bon ? J'me disais aussi, pour quèques minutes qu'on y reste, il avait pas b'soin d'une salle comm' ça, l' Grand Conseil !

    Garance: Dites rev'nons à nos brebis : A coté y a l'salon de Mars , après c'lui d'Mercure, puis c'lui de Vénus...Mais c'est pu un château ça c'est un planétarium j'vous l'dit moi ! Allons jeter un œil dans le salon de Mars à ce qui paraîtrait y a un très beau tableau  "La famille de Darius" que Le Brun à peint

    Léonie: Oh moi la famille de M'sieur Darius, j'la connais pas alors ! Mais si vous, vous la connaissez allons y ! Vous m'dites que le brun la peint , lequel de brun, c'est que j'peux pas connaît'  tous les bruns savez ? Pouvez pas m'dire son nom au lieu de m'dire le brun.

    Garance: Charles Le Brun ! Ma pauv' Léonie vot'inculturisme m'effraie !

    Léonie: (piquée au vif ) Chui p'être inculturée, mais avouez que j'pouvais pas savoir que Charles il était brun non d'une pipe en bois !

    Garance:( Consultant encore son plan)  Comment qu'on peut s'y r'trouver la d'dans ? Faudrait un Gepese ! Savez c'qu'on va faire...On va couper par la Galerie des Glaces et on s'retrouvera directement dans les jardins !

    Léonie : Oh ben là alors, vous avez une rudement bonne idée. Couper par la galerie des glaces on va pouvoir en commander deux. C'est qu'elles doivent être bonnes ici ! Moi j'vai en prendre une à deux boules et vous ? 

    Garance: (Enervée) Moi ? A un'boule, mais à une gros' boule ,pour remplacer celle que vous êtes en train d'me faire perdre ! 

    Elles entrent dans la galerie des glaces laquelle stupéfie Léonie 

    Léonie : Oh...Oh com' c'est beau  ! Vous avez vu toutes ces glaces Combien qui doit y en avoir  dites ?

     Garance: ( Cherchant  sur le plan )   357 qui disent ! Eh vous m'écoutez ?

    Léonie: Oh pardon ! Je suis tel'ment en sorbet que j'vous avais pas entendue

     Garance: ( Ricanant) En sorbet dans la galerie des glaces rien d'étonnant  non ? Haa... Haa...

    Puis passant par une chambre toute rose que le plan indiquait comme étant celle du Dauphin et de la Dauphine

    Garance : Voyez Léonie, c'est là qu'dormait le Dauphin et la Dauphine !

    Léonie : Eh ben dites-voir z'avaient  de drôles d'aquariums à c'te époque et pui tel'ment beaux en pus !  

    Garance sans répondre, l'entraînait déjà vers les jardins 

    Garance: Et ça ! C'est -y pas beau ça Léonie  hein ? 

    Léonie: Oh j'pense ben qu' c'est beau ! Les jets d'eau, les bassins, les statues d'or et ces jardins ! Oh ces jardins !!! On s'demande ben quel jardinier peut faire ça ?

     Garance: C'est Le Notre pardi !

    Léonie: Dites donc pas d'sottises Garance, le notre c'est pas un jardinier ! Il arrose de temps en temps les quèques fleurs dans la cour M'sieur Bonnet, mais on peut pas dire qu'il est jardinier. Oh ! mais j'viens d'comprendre, vous voulez dire qu' M'sieur Bonnet entretient tout ça ! Alors là: Chapeau M'sieur Bonnet !

    Garance: V'nez donc un peu par là et admirer cette immense façade blanche avec tout' ces fenêtres qui donnent sur les jardins, c'est t-y pas  superbe ça dites ?  Merci M'sieur Le Vau !

    Léonie: Ecoutez-voir Garance, chui un peu perdue depuis un moment avec tout ça, alors pour cette merveille, si vous dites merci au veau vous devez remercier aussi sa maman qu'a dū un peu l'aider tout d'même ! Alors j' ajouterai qu'un mot:  Merci M'ame la vache !

     

    © Dominique


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  • LES COMMERES 

    FONT LES SOLDES

     

    LES COMMERES FONT LES SOLDES !

    Garance (à gauche) est aussi entière et caustique
    Que  Léonie (à droite )est effacée et naïve 

     

    Garance : Eh ben tout d'même ! Vla qu’ils ouvrent  les portes c’est pas trop tôt dites voir, d’puis qu’on attend !

    Léonie : Ah c’est ben vrai ça ! Faut dire qu’on est arrivées drôlement tôt hein ?  Depuis quatre heures du matin qu’on fait l’ pied d’incongrue , je me sens toute gourde.

    Garance : (riant sous cape)  C’est pas qu’une impression allez !  Hihihi ...

    Léonie : Z'êtes pas gourde vous ? 

    Garance : Ben non ça alors, c'tte question ! (Et sautillant), je suis encore argile, fringale ! 

    Léonie : Ah pour sûr que voui je vois. Vous ressemblez à une chèvre !

    Garance : Non mais dites-donc ! Vous vous êtes pas r'gardée ?

    Léonie : Non, le prenez pas mal  Garance, vous faites une confession. Quand on vous voit, on voit pas une chèvre non !

    Garance : Encore heureux dites-voir ! 

    Léonie : J’voulais dire que vous sautiez comme elle, ou un p'tit cabriolet si vous préférez !

    Garance : Un cabriolet ah j’vous jure !  Si il était au lait l’cabri, j’peux vous dire qui sautait pu. Pauv’ bête !

    Léonie : Oh vous êtes trop pointilliste, vous argotez toujours !

    Garance : Bon c’est pas tout ça, mais si on bavarde sans arrêt c’était pas la peine de se lever si tôt hein. (Tirant Léonie par un bras)  Allez suivez-moi, on va aux « Dessous », c’est au - dessus.

    Léonie : Si vous savez que c‘est au-d’ssus pourquoi donc vous voulez qu’on aille au-dessous ?  Là j’vous suis plus, c'est à y perdre son lapin tiens .

    Garance : (Entraînant vivement Léonie ) Et comment qu’elle va m’suivre la p’tite dame ! Si j’vous dis qu’on va aux dessous, c’est que je veux m’acheter un boxer, ou un sloggi ou peut-être même un stringe, j’vais voir.

    Léonie : Le Boxer j’connais, le Sloughi aussi ; ma nièce en a un c’est un chasseur Berbère  il est beau à c’qui paraîtrait avec le poil doux et sa queue est retroussée ! Mais le Stringe j'connais pas cett' marque. Il est comment ? Grand, petit ? Et moi qui pensais qu’ vous aviez peur  des chiens. 

    Garance :Non mais ! Dites-voir , Les origines et caractéristiques scabreuses de votre  pseudo-neveu m'intéresse pas. Chasseur en plus !

    Garance : (Ca s’arrange pas la pauvre Vla qu'elle me parle de chiens! Et si elle avait la maladie d' Elseneur...On sait pas hein ?  ) C’tte question, ça dépend de vot’ taille pardi ! Vous qui êtes du genre haricot vert, ce serait un petit, moi qui suis pulpeuse, voluptueuse , ce serait…un normal. Mais je penche plutôt vers le boxer, ce doit être plus pratique, le stringe, j’ai peur que l’élastique me gêne "si vous voyez c'que je veux dire" !

    Léonie : Oh voui ! Parce qu’ils le vendent avec l’élastique le Stringe ? Remarquez c’est  pas ben grave, après tout vous pourrez toujours l' enlever et le remplacer par une laisse, y paraîtrait qu’ils en font même à enrouleur alors.

    Garance (Ah j’renonce !) Et vous, vous allez acheter quoi pendant ces soldes à moins 50 % ?

    Léonie : Oh moi j’suis venue que pour vous accompagner, j’ai besoin d’ rien ! Mais je veux bien tout d’même, profiter de la moitié du prix. 

    Garance : La moitié du prix de rien, ça fera pas bien lourd dites-voir ! Hihihi ... Et pourquoi que vous vous achèteriez pas de belles toilettes? Ca peut toujours vous servir de belles toilettes !

    Léonie : Vous voulez dire  que ça m'sert tous les jours voui, et plusieurs fois par jour j’dirais même. Enfin, en ce qui me consterne en tous cas.

    Garance : Eh ben dites-donc, vous les toilettes alors c’est tous les jours ? Sauf aujourd’hui quoi  ! Hihihi ...

    Léonie : Aujourd’hui ben non ! On est parties ben trop tôt, j’ai pas pu voilà ! Mais comment vous l’savez ?

    Garance : Y a qu’à vous regarder tiens !

    Léonie :Parce que ça s’voit rien qu’en m’regardant ? Oh ça alors chui tout' confusionée !

    Garance : Mais pourquoi ? Z’étes pas pire que d’habitude allez !

    Léonie : Ah bon alors ça va ! Puis vous savez, d’mes toilettes j’en suis contente moi. Je les ai depuis qu' j’habite l’ immeube et j’ai jamais eu de problèmes avec. Y a que pour la chasse, quèque fois ça coince un peu.

    Garance : Des toilettes pour la chasse elle est bien bonne ? Mais dites-voir, vous aimez  la chasse vous ?

    Léonie : Ah non alors j'aime pas, quel gaspillage ! Mais c’est nécessaire.. Vous m' comprenez ?

    Garance : Nécessaire ? Les bras m’en tombent. Faire disparaître ces jolies créations d'la nature, qui ne demandent qu’à vivre.  Vous les tirez vous-même ?

    Léonie :Pour sûr que voui ! Vous voudriez tout d'même pas que quéqun le fasse pour moi dites !

    Garance : Barbare ! C'est que pour l'plaisir de tirer car chui sûre qu’en plus vous en avez jamais mangé hein ? 

    Léonie : En manger mais Garance ? ? ? ? ? ? Oh je comprends allez, vous me tapinez là !

     

    © Dominique


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  • LES COMMERES  

    AU THE DANSANT 

     

    "LES COMMERES AU MUSEE DU LOUVRE "  Suite...

    Garance est aussi entière et caustique
    Que  Léonie est effacée et naïve 

     

    Léonie : (Entrant chez Garance un panier à provisions à la main ) 

    –Tenez , v’la ce que vous m’avez demandé.Y a aussi vôt' journal !

    Garance :  Mettez donc l'tout sur la table  tiens !

    Léonie : Dites Garance, paraîtrait  que cet après-midi à quinze heure, à la maison du quartier y aurait bal. C’est affiché chez l'journaliste ! Voulez vous pas qu'on y aille ?

    Garance :A un  " Thé dansant".... ?

    Léonie : Ah z’ont pas dit si l’ thé était dansant, mais pt'être que pour ceux qu'aiment pas l’ thé com' vous, y z'auront surement prévu aussi l’café dansant et pt'être même l' chocolat dansant qui sait ?   

    Garance : Hé Léonie dites-voir, faut sortir un peu ! Savez donc pas qu’on dit plus « bal » d’nos jours mais " Thé dansant " l'après-midi ? N’êtes toujours pas branchée  vous hein Pfft... !

    Léonie : Ah ? Parce que vous êtes branchée vous Garance , Ah j'savais pas ! Et ça vous fait pas mal ?

    Garance : ( Goguenarde )  Et pourquoi qu'ça m'ferait mal cte blague ! Ca m' ferait mal tien ! 

    Léonie : J’ai jamais vu vôt' fil pourtant ! Et quand vous sortez, comment qu'vous faites pour la prise ?

    Garance : (Se retenant pour ne pas pouffer) Quand j'sors .... ? Ben j'mets des piles  pardi !

    Léonie: A bon ? C'est surement pour ça qu' j'étais pas au courant alors ! 

    Garance: (En riant)  Et comment que vous s'riez au courant puisque vous êtes pas branchée ? Hii...Hii  

    Léonie:  Voilà qu'vous  vous moquez encore de moi hein c'est ça ? Mais dites voirc'est pas tout  , on y va aux " boissons dansantes "  ou pas ? 

    Garance: J'sais pas trop, y a tel'ment longtemps qu' j'ai pas gambiller, puis mon cor m' fait mal aujourd'hui ! 

    Léonie: L'mien aussi m'fait mal aller et pas qu'aujourd'hui , on a pu vingt-ans dites !  C'est pour ça qu'la danse nous f'rait du bien, ça nous dérouil'rait,  un peu  comme le stylobic voui !

    Garance: Le stylo Bic ? Qu'est 'ce qu'vous racontez ? Le stylobic ça fait bouger qu'les doigts d'la main  pfft... !

    Léonie: Mais non ! Le stylobic, J'vous dis ! Sui qu'on voyait à la télé avec  Dalida puis une aut' que j'me souviens plus d'son nom  ! Elles chantaient Toutoutyoutou  ! Toutouyoutou Vous vous rapp'lez donc pas ?

    Garance: Ah vous voulez parler de "Gin -Tonic" ! Mais c'était pas Dalida qui chantait !  C'était Davina   et l'aut'  qu' avait un nom de plante à fleurs bleues, comment qu'c'était déjà  !

    Léonie: Gentiane ?... Myosotis.... ?

    Garance: Et pourquoi pas Bourrache tant que vous y êtes ? (et cherchant désespérément...)  Ah ça y est j'lai retrouvé : Véronique qu'elle s'app' lait !

    Léonie: Oui mais ça m' dit pas si on y va danser ou si on y va pas ?

    Garance: Ah mais vous êtes opinacle vous hein tot d'même .Sapeur de pompette ! Vous lâchez rien. Un vrai piteboule. D'accord on y va !

     

    A l'heure dite, à la Maison du Quartier :

    Garance: Oh y a déjà pas mal d'monde dites-voir ! Allez vite nous trouver deux places à une table ! Mon cor m' fait souffrir.Tout ça à cause de ce p'tit  cycliste qui m'est passé d'ssus.

    Léonie: Ah bon un cyclyst' vous est passé su l'corps ? Oh ben dites ! Et vous l' connaissiez d'puis longtemps ce p'tit' cyclyst' ?

    Garance: Pensez-donc , on c'était just' croisés !

    Léonie: (ouvrant de grands yeux ) Ah bon ? Tout d'même ! R'marquez bien      v'ote vie privée  me regard' pas.

    Garance : Ma vie privée ? Mais c'est pas privé ça ! Y a plusieurs personnes qu'on vu dites donc  et même que sa maman l'a grondé en disant qu'elle lui confisquerait sont  engin la prochain' fois, si faisait pas plus attention !

    Léonie  (totalement déconcertée ),  après s'être faufilée et avoir trouvé les places, fait de grands signes à Garance afin qu'elle la rejoigne.

    Léonie: V'nez vite : Ici y a  des places lib' !

    Garance (un peu déçue) Ah oui vous m'en direz tant ! A part sur la scène, pouviez pas être plus près d 'l'orchestre dites-voir ! J'me disais aussi, si rapid'ment c'est bizarre .  Enfin asseyons-nous donc !

    Léonie ne tarde pas à se faire inviter par un  vieux Monsieur. Une invitation du reste qu'elle décline vivement. 

    Garance: clin d'oeil à Léonie )  Vous avez un tiket dites-voir !

    Léonie : Peut' être bien , j'vais vois au fond d' mon sac !

    Garance: Ah celle-ci  dis-donc !  Mais j'veux pas de' ticket Léonie, J'veux simplement  dire que vous avez fait une touche, que ce vieux Monsieur a été attiré quoi ! Faut dire qu'avec votre papeau à papi...llons vous  les attirez les Papis hi...hi... Mais pourquoi donc que vous l'avez rembarrer com' ça c' pauv' homme ?

     Léonie : Pourquoi ? Mais parce qu'il m'a manqué d' respect pardi. Il m'a dit com'ça : Après  la saoule, j' reviendrai vers vous pour l'amusette. Non mais dites-voir quel buffle alors !  Non seul'ment y m' traite de saoule, mais en pus il comptait s'amuser avec moi, mais j'mange pas d' ce pain là moi que j'ai répondu ?  Y m' prenait pour qui une cowgirl pt'ête ?  ( Evidemment Léonie voulant dire call-girl ) 

    Garance:  Remarquez, un buffle a qèque fois besoin de cowgirl hein ! Oh... Oh...Hii...Hii... Oh ma pauv' c'que vous êtes  palourde tout d'même ! Vous avez fait une belle contusion tiens.  La "Soul " c'est une music' moderne, quant à l'amusette, il voulait dire  " la Musette" . La Valse Musette  pardi !   Ah décidément vous n'êtes pas sortable tiens. Aller on rentre !

     

    © Dominique   


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