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Mes Poèmes : La Flamme !
La Flamme
L’inspiration des mots, tarissait à sa source
Les yeux levés au Ciel, tournés vers la « Grande Ourse »
J’ai invoqué « PIERROT » doux ami des poètes
Qui sur son coin de Lune, garde sa plume prête
Et comme il faisait sombre dans mon petit logis
Tout comme il l’aurait fait, j’allumais une bougie
Et c’est de celle-ci, que jaillit l’étincelle
Ne vous y trompez pas, je ne parle pas de celle
Procurant la lumière, pourvoyant la clarté
Mais nourrissant l’esprit. Celle, qui me manquait
Et voyant osciller cette petite flamme
Je m’adressais à elle, ainsi qu’à une femme
Des êtres humains – lui dis-je - Tu as l’ambivalence
Tu peux être douceur, chaleur et bienveillance
Lorsque tu accompagnes un dîner d’amoureux
Où que l’on te voit luire, briller au fond des yeux
L’on peut te voir aussi, dès que l’hiver paraît
Te mouvoir avec grâce dans l’âtre des foyers
Être, l’ambassadrice des prières et des vœux
Brûler dans les églises, près des Saints et de Dieu
Mais lorsque tu te fâches, quand tu n’es que colère
Ta force destructrice, devient tentaculaire
Tout ce qui nous entoure succombe sous ta loi
Avec célérité tu fais de nous, tes proies
De la petite flamme, je crus alors entendre
S’élever une voix, afin de se défendre— Mais toi, qui donc es-tu ? Me dit-elle pour juger ?
Ton opinion n’est faite, que de vils préjugés
Tu me dis destructrice, ravageuse, incendiaire
Crois-tu que je m’allume, comme cela, par mystère ?
Dans le mal que je fais, se cache toujours l’humain
Qui bien contre mon gré, m'embrase de ses mains
Combien d’elles ont pris part, à ce dont tu m’accuses
Ces crimes faits en mon nom, je les dénie, les récuse
A chacun des Bûchers, Holocaustes, Incendies
Je ne fus qu’instrument de leur ignominie
Je dois aussi compter avec les éléments
La Pluie m‘est alliée, mais adversaire, le Vent
Car ne serais-je alors, qu’en l’état de brandon
Qu’il viendrait m’attiser ; d’où tes imputations
Car lorsque le vent souffle, qu’il rugit, qu’il fait rage
Il me fait croître afin qu’ailleurs je me propage
Et si ton jugement était plus équitable
Tu me verrais victime, mais certes pas coupableJe me sentis confuse après ce plaidoyer
Alors, timidement, pour me faire pardonner
Je n’ai l’ai point soufflée quand finit l’entretien
Mais en gage d’amitié, l’ai couverte de ma main© Dominique
Tags : bougie, flamme, poetes, ton
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Commentaires
il y a tant de vérité dans tes mots...
je pense aux incendiaires du portail de Saint Sulpice il y a qq jours !
bonne journée et bises Dominique
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Jeudi 21 Mars 2019 à 12:36
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Excellent ton poème , juste plaidoyer pour cette petite flamme . L'homme en effet est bien souvent responsable de sa transformation en bête féroce .
Bonne semaine
Bises
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Mercredi 3 Avril 2019 à 16:06
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La flamme c'est nous qui l'allumons, pour s'éclairer, se chauffer, cuire, mais quand elle devient incendie, je repense à Notre Dame, nos larmes unies n'ont rien pu faire, elle a brûlé comme d'autres simples demeures ou forêts... bises
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Jeudi 13 Mai 2021 à 08:04
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Magnifique !
Bon printemps Dominique,
Bisous♥
Bonjour Colette,
Je suis ravie qu' il te plaise. Merci !
Je te souhaite un très beau Printemps également.
Bisous
Dominique