• Liste des prénoms du mercredi 

    CHEZ JILL BILL 

     

    F R E D E G O N D E

    " Le Garçon manqué" (1873)
    Peinture de John George Brown

    Frédégonde petite fille turbulente, véritable garçon manqué, ne perd jamais l'occasion d'avoir une punition. Ce matin-là, après avoir à grand peine agi sur le pêne du portillon du clapier, Frédégonde  le dégonde alors qu'il est peint  de frais. Mais celui-ci  dégondé, Frédégonde se fait gronder :

    - Frédégonde cria sa tante,ce portillon, ton tonton l'a peint, l'a placé  tôt ce matin  afin que ses lapins ne puissent s'échapper. Pourquoi donc l'as tu ôté alors qu'il est à peine peint. Tu es culottée !

    - Oh Tata j'ai un tonton lapin ?  S'écria  Frédégonde ravie ; alors il est retourné lui aussi dans le clapier. Dis montre le moi ! Et si tu dis que c'est ses lapins, ça veut dire que c'est ses enfants ! Alors tous ces petits lapins sont mes cousins  chic alors !

     Puis aussitôt la petite Frédégonde se mit à pleurer.

    - Pourquoi  pleures-tu  demanda sa tante !

    - Parce que je croyais que le portillon était à toi,Tata répondit Frédégonde.  Je savais pas qu'il était à Pènepain, il va me gronder  dis ce Monsieur là ? Et puis tu as dis aussi que je suis culottée. Eh ben. . . Ce matin,  j'ai pas encore mis ma culotte.

     

    ©  Dominique 

     


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     CROQUEURS DE MOTS DEFI N° 233

       proposé par 

     MARIE CHEVALIER 

    " Jeudi Poésie "  

     Pour rester dans le thème du Rêve 

     

    CROQUEURS DE MOTS : Défi  jeudi Poésie

    Le  Songe

    Quel est donc ce pays …
    Vers lequel nous partons lorsque tombe la nuit ?
    Quand nous avons chassé
    Une à une nos pensées
    Et que les yeux mi-clos
    Nous goûtons le repos
    On flotte dans l’inconscient
    Comme coupé du temps
     C’est là, l’instant précis
    Que « Morphée » a choisi
    Pour frôler notre peau
    De la fleur de Pavot
    Par ce geste, il nous plonge en un sommeil profond

    Qui engourdit l’esprit, ralentit la raison
    Alors, nous entourant de ses ailes couleurs nuit

    Au delà de l’Ether, nous emporte avec lui
    Entre ses bras puissants, nous traversons le temps

    Du passé au futur, du futur au présent
    Il nous fait retrouver ceux que l’on a aimé
    Nous pouvons leur parler, pouvons les embrasser
    Combien il nous est doux, de revoir leur visage

    Et à travers le songe, recevoir leur message
    Mais avant que l’Aurore de la nuit chasse les voiles

    Nous quittons ce pays, caché dans les étoiles
    Et nous nous éveillons, encor tout éblouis
    Par ce qu’on a vécu durant toute la nuit
    Le sentiment perçu est à ce point intense
    Il y a en cela, tellement de vraisemblance
    Que l’on a peine à croire, que ce dont nous rêvons
    Et purement le fruit de l’imagination
    Peut être que ce mystère, un jour sera percé
    Et que la clé des songes, sera enfin livrée
    Nous trouverons alors, aux pieds de notre lit
    Une petite plume, aux couleurs de la nuit

     

    * Ce poème étant l'un des tout premiers que j'ai écrit (1996)  

    © Dominique

     


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    TEMPS - PESTIF

      Nous propose ci-dessous :

    Composez, sur le thème de la cloche de Pâques, un quatrain (strophe de quatre vers)
    D'alexandrins (vers de 12 pieds) avec deux rimes alternées, abab
    Et au moins une rime batelée à l'hémistiche (moitié de l'alexandrin)
    Glissez-y où vous voulez l'expression "cloche fêlée"
    Et vous obtiendrez un petit poème que j'appellerais bien tout simplement une:
     "Cloche fêlée "

     

    Ma participation

    La cloche  Fêlée

     "Liberty Bell"
    Symbole  de l'indépendance Américaine (1776)
    ( Réellement Fêlée)

     

    Mes Propositions

     

    Cette année encore du clocher de Notre Dame
    La cloche fêlée à l’âme, jusqu’à son tréfonds
    Ne partira pas pour Rome et nul ne la blâme
    Elle n’en n'a pas le cœur, elle a le bourdon

     ♦

    Une cloche fêlée, mais pas pour autant bête
    Le jour de la grand-fête elle reviendra de Rome
    La panse emplie d'œufs mais pas pour l'omelette
    Bien ceux en chocolat qu'elle rapporte aux mômes

     ♦

    N'avez-vous donc pas peur qu'une cloche fêlée
    Au cours de l'envolée perde ses œufs de Pâques
    Nullement ! Celle-ci sera enrubannée
    Chassez cette obsession, ne soyez pas maniaque

     

    © Dominique

     


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     CROQUEURS DE MOTS DEFI N° 233

       proposé par 

     MARIE CHEVALIER

    Qui nous dit ceci : 

    Il nous est arrivé sans doute à toutes et tous d’être plongés dans un doux rêve et de nous réveiller  en sursaut. Comme  nous aurions aimé  poursuivre ce rêve inachevé !

     Décrivez-nous  ce que vous ressentez et surtout parlez-nous de ce rêve, dans un petit texte court. 

     

    Ma Participation

     

        CROQUEURS DE MOTS  Défi: 233

    CROQUEURS DE MOTS  Défi: 233

    Quel était cet objet bizarrement conçu, qu'on eût dit qu'une poule géante l'avait pondu mais à laquelle il eût manqué de la matière pour former la coquille ou qu'elle fût dentellière, car l'objet en question était tout ajouré à quoi pouvait servir cet ovoïde objet ? Ma curiosité dominant ma raison, j'entrais ex abrupto dans ce drôle de caisson quand mon étourderie et mon empressement, me firent trébucher et, son fonctionnement par ma chute impromptue sitôt fut déclenché. Dramatique bévue. Car dans sa frénésie, je fus téléportée et sans conjecturer sur l’inouï voyage, je voyais sans arrêt changer le siècle et l'âge. Je vis Napoléon dans sa grise redingote et le roi Dagobert rajuster sa culotte, Alexandre le Grand chevaucher Bucéphale, Cerbère ce redoutable monstre tricéphale. Mais l'étonnant engin sûrement déréglé, changea de trajectoire ; j'assistai enchantée, mais aussi médusée et, de façon aléatoire à ces événements qui créèrent l'Histoire. Je vis un dix-huit juin cet Appel de De Gaulle, à "Alésia" la fin de la guerre des Gaules, à "Vérone" Roméo et sa douce compagne, à "Rome" en l'an huit cent, couronner Charlemagne. Puis l'engin stoppa net près du château de Blois et j'eus le grand honneur de découvrir François ! Il importe je crois, qu'il faille que je précise, lorsque je dis François, qu'il n'y ait pas méprise, ce ne fut pas bien sûr, l'ancien maire de Tulle, celui que l’on tourna sans cesse en ridicule ah non ! Mais l'époux de la Reine Claude, (pas la prune évidemment) le père de Louis XIII, le roi dit Chevalier, le protecteur des Lettres, le grand François Ier. J'eus plaisir à vaguer au milieu de sa cour, parmi les gentilshommes et dames en beaux atours mais j’ouïs de l'objet monter des vibrations, celui-ci aussitôt subit une propulsion et je me retrouvai soudain toute ébaubie ; les cheveux en bataille, assise dans mon lit. Je fus très dépitée, plus de château de Blois, plus de cour, plus de Roi moi qui aime l'Histoire et espérais savoir ; je me retrouvais là, esseulée dans le noir. Ce rêve certes fut, des plus particuliers, mais j'aurais tant aimé pouvoir le prolonger

    © Dominique


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     CROQUEURS DE MOTS DEFI N° 232

       proposé par  

    Cabardouche ( Marie et François)

    Qui nous disent ceci : 

    Poésie du Jeudi 

     Composez une poésie  en utilisant des proverbes et des expressions connues

    À la Manière  de Sophie Barbaroux  

     

    " A s’en mordre les doigts "

      

    Bavard comme une pie
    Lait comme un pou
    N’arrivant pas à joindre les deux bouts
    Pour avoir mené une vie de patachon
    Adieu, veau, vache, cochon
    Accoutumance est loi bien dure
    Ce n’est pas une sinécure
    On est souvent puni par où on a péché
    Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger
    Il n'est jamais trop tard pour bien faire
    Il n’est point de petites affaires
    Il n’y a de si long jour qui ne vienne à la nuit
    Si l’on n’est pas bouché à l’émeri
    Tout arrive à point à qui sait attendre
     

     

    © Dominique

     

     


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