• Jeu de Lettres
     

    Chez Lady Marianne


     Qui nous dit ceci :

    Avec les lettres proposées,
    faire des mots de 5 lettres au moins et au moins 5 mots
     

    puis les inclure dans un texte sur un thème de votre choix
    ou pour corser faire le texte en rapport avec le mot trouvé.

     

    celles qui ne font pas de texte, trouver le plus de mots possible
    pas moins de 5 lettres-

    pensez --anagramme

    Je vous propose 13 LETTRES 

    voici les lettres

      A E I U U U U C F R R S T 

    LE MOT EST :

     USUFRUCTUAIRE

    nom    adjectif- neutre-
    qui ne donne que la faculté de jouir des fruits-
    ( droit )

    Le curateur, réactif sorti du casier les factures, dans sa fureur il éructa des jurons. Il ruserait pour trouver les fauteurs dont les cafteurs avaient fait état.Il ne ne tolérait pas de tels actes et refusait la cruauté de ces escrocs. Sa réputation n’étant pas surfaite tel un suricate, il épia, scruta les facteurs de la situation il userait de toutes ses compétences et surferait sur tous les sites s’il le fallait pour sauvegarder le droit usufructuaire de la fratrie mineure

     

    © Dominique


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  • Jeu de Lettres
     

    Chez Lady Marianne


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    Je vous propose 11 LETTRES 

    voici les lettres

    A E E I B D P P R S Y

    LE MOT EST :

    BRADYPEPSIE

    nom fém- terme de médecine
    digestion lente et difficile


    Durant la nuit elle désira satisfaire sa boulimie. Comme aspirée par le réfrigérateur elle espéra y trouver son bonheur. Bien qu’elle ne réside pas dans cette demeure, rien ne put la dépayser. Rapide elle se lève drapée dans un déshabillé diapré, une paire de mules aux pieds, pour s’y rendre. Ouvrant subrepticement la porte, elle jeta son dévolu sur une poularde bardée, du bœuf braisé, de la piperade, des carottes rappées, des radis et pour faire passer le tout, but deux bières. Elle déposa dans du papier les débris de ses agapes. Boulimique mais n’oubliant pas l’honnêteté apprise, elle laissa un billet pour les payer. Elle regagna ses draps et son seul désir fut, que la nuit vienne à bout de sa bradypepsie.

     

    © Dominique

     


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  •  Contes et Légendes de Corse 

     

    "L e  Fulletu "

     

    gifs lutins

    Gif: papillondavril.centerblog.net

     

    Le « Fulletu «  est  un petit Lutin  facétieux  il se dérobe volontiers aux regards des humains  et après qu’ il  ait fait une bonne farce, on l’ entend  rire  aux éclats et frapper dans ses mains  qui ont la particularité  d’être  pour l’une; en étoupe et pour l’autre en  plomb. Lorsqu’il  jette son dévolu sur une personne ou une habitation  à laquelle  il s’attache, il est très difficile à  chasser et il faut rivaliser de ruse  pour pouvoir s’en  défaire. Sans être réellement malveillantes, ses tracasseries  restent  pour le  moins irritantes. Voici  deux exemples,des farces qu’ il affectionne.


    U
    n jour une jeune bergère quittant le « Stazzu » (bergerie) pour aller à la ville vendre ses fromages et ses « brocci », disposa ceux-ci sur une planche qu’elle posa  sur sa  tête. Marchant avec aisance, elle sentit tout à coup s’appesantir sa charge tant et si bien, qu’elle finit par la jeter  à terre en s’écriant :

                   « On dirait que le diable est dedans ! »

    Elle  aperçut alors, au même instant  le « Fulletu »  qui joyeusement gambadait autour d’elle en riant  et tapant dans ses mains tout  heureux du bon tour qu’il venait de lui jouer.


     
    C 'est sur un brave meunier, qu’il jeta une autre fois son dévolu. Alors que celui-ci était en train de moudre son grain ,le « Fulletu » , car il avait  cette possibilité, pris l’apparence d’un  petit garçon, transi de froid et qui pleurait. Le meunier ému,  fit entrer  l’enfant dans sa demeure où , dans la cheminée  brûlait un bon feu, duquel l’enfant refusa  de s’approcher pour y réchauffer ses pieds, car pour se faire, il aurait du se déchausser  et  mettre à nus ses pieds fourchus. Le brave  homme, peu suspicieux,  s’ en retourna à ses  travaux lorsque soudain, la roue  du moulin s’arrêta. En effet il n’ y avait plus  le moindre  filet d’eau  pour la faire tourner . L’enfant alors  arriva en riant et  en  frappant dans ses mains

            « Ta journée est  finie meunier ! Tu  peux aller te coucher »  

    dit-il goguenard.

     

    Mais le « fulletu » a un point faible , son «Talon d’ Achille » pourrait-on dire. Il  a  une sainte horreur du désordre. Le paysan Corse lui, est rusé et un matin, il monta au grenier et mélangea  un sac de blé avec un sac d’avoine que le lutin, par sa nature, fut obligé de trier grain par grain. La besogne s’ annonçant si longue et si fastidieuse, qu il se découragea  bien vite  et dégoûté quitta la maison devenue  inhospitalière. De ce fait  celle-ci  recouvra  son calme



    Dominique

     

     


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  •  

    Jeu de Lettres
     

    Chez Lady Marianne


     Qui nous dit ceci :

    Avec les lettres proposées,
    faire des mots de 5 lettres au moins et au moins 5 mots
     

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    ou pour corser faire le texte en rapport avec le mot trouvé.

     

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    Je vous propose 11 LETTRES
    tiré du latin- masculin singulier
    celui qui attaque- qui assiège


    voici les lettres
    A E O U U G N P P R T

    Le mot à trouver était  :

      OPPUGNATEUR

     

    Un oppugnateur  trapu, à la trogne rouge, est  répugné par la puanteur de l’odeur qui se propage du village qu'ils viennent assiéger et ne voit pas cela de bon augure. Vient-elle du troupeau en pâture sur l'arpent de terre, du Rouget, du Tarpon du Pageot  ou bien, de la Poutargue, orange pendue à une poutre ? En outre, l’un de ses acolytes un géant en pagne lui en apporte,  le nargue, la goute et se targue de la trouver goutue.

    © Dominique

     


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  • LEGENDE : « La Sposata » ( L'Epousée )

     

    Au centre de la Corse, au-dessus de la région d'Orsino que l'on appelle la Cinarca, se dresse, à 1429 mètres au-dessus du niveau de la mer, une montagne rude et abrupte . La Sposata, (qui veut dire La Mariée : L’Epousée ). Lorsque sa cime est éclairée du côté de la plaine par les rayons du soleil couchant, elle présente très nettement à la vue de l'observateur, la silhouette d'une paysanne corse à cheval. Cette silhouette a, vous vous en doutiez, une histoire ou, du moins, elle a donné naissance à une légende et la voici :

    Il y avait jadis au petit village de Nessa, au pied des premiers contreforts de la montagne, une pauvre maison qui abritait Joanna Ambiegna et sa fille Maria. Les deux femmes avaient bien de la peine à vivre, étant des plus misérables parmi les plus misérables du hameau. Joanna, âgée, devenue impotente par suite de fièvres mal soignées, restait à la maison et faisait la cuisine. Maria gardait le troupeau de chèvres d'un propriétaire de la localité. Par ce travail, elle gagnait quelques sous, le plus clair des ressources de la mère et de la fille, car, du maigre héritage du père, il ne restait à peu près que la maison et un indigent mobilier. Joanna était douce et bonne et elle souffrait sans se plaindre de la dureté de sa fille qui jamais, pour elle, n'avait un mot affectueux, jamais une de ces caresses qui vont au coeur des mères.

    Maria restait dehors toute la journée avec ses bêtes. Lorsqu'elle les avait rentrées, elle mangeait la soupe préparée par sa mère, un morceau de broccio ( fromage de brebis) quand il y en avait, et elle allait se coucher. Bien souvent, solitaire, la vieille femme pleurait dans sa cuisine, qui servait aussi de salle à manger  et, où était dressé, son lit. Seulement, si Maria Ambiegna manquait de coeur, elle était d'une grande beauté. Aucune fille dans toute la région n'avait d'aussi grands yeux noirs, aucune un visage aussi régulier, un profil aussi pur, aucune des tresses plus noires, plus longues, de cheveux plus fins. Luciano de Tellano, seigneur de la Cinarca, un jeune et très riche gentilhomme, l'avait un jour aperçue, tandis qu'il chassait le mouflon sur les pentes de la montagne. A plusieurs reprises, il était revenu, il s'était même installé dans la maison qu'il possédait à Vico, alors que son château se trouvait à quelques lieues de là, à Orsino, afin de multiplier les occasions de rencontrer la jolie bergère. Lorsqu'il causait avec Maria, les mouflons pouvaient courir en paix, les perdrix s'envoler sous ses pieds, les lièvres débucher du maquis, cet enragé chasseur , ne s'en occupait plus. Un beau jour, Luciano de Tellano demanda à brûle-pourpoint à Maria Ambiegna :

    Veux-tu être dame de la Cinarca ?

    Maria,qui avait longtemps attendu ces mots, accepta.

    Ce fut dans toute la région, de Vico à Evisa, à Sagone et jusqu'à Ajaccio un cri d'étonnement. Jamais on n'eût supposé que le fier et beau seigneur, à qui étaient promises les plus riches héritières, les descendantes des plus nobles familles, put songer à donner son nom à la moins fortunée des bergères.

    Maria était heureuse, certes, mais son bonheur était mitigé par l'humiliation qu'elle éprouvait de n'apporter en dot à son époux que sa personne et les quelques misérables hardes qu'elle possédait.

    Joanna Ambiegna était fière du mariage de sa fille, mais bien triste aussi. Elle sentait qu'elle la perdait à jamais et que Maria, dans la splendeur, oublierait complètement sa pauvre mère. Loin de compatir à la peine de la vieille femme et de chercher à l'adoucir, la jeune fille passait ses derniers jours à la gourmander, l'accusant d'avoir mal géré son héritage, - si l'on peut appeler héritage deux chèvres, une cahute croulante et quatre meubles, - déclarant que le peu qui restait était à elle et qu'elle entendait l'emporter.

    Tout ce qui se trouvait dans la cahute, jusqu'aux ustensiles de ménage, jusqu'aux couvertures, jusqu'aux assiettes d'étain, tout fut entassé dans des paniers. Ce n'est pas que Maria pensât que cela put servir en aucune façon dans la riche demeure de son futur époux, dans ce château d' Orsino dont on vantait partout le luxe et les commodités, mais, comme elle le disait, elle ne voulait pas y entrer les mains vides.

     

       A suivre . . .

     


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