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    Carnaval de Venise 

     

    Mes Aquarelles

     

    « Exquise Marquise »

    Aquarelle ( 18 x 26 ) 

     

       2005  

     © Dominique


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    IL Y A CENT ANS

     

    Il y a Cent Ans !

     

    A la mémoire de tous ces combattants qui dans toutes les communes de France entendirent  sonner  le tocsin  en ce jour du 2 Août 1914 leur signifiant la "Mobilisation Générale"

    Près de 4 millions d'hommes entre vingt et trente huit ans (dont mes deux grands-pères) furent appelés aux combats de cette "Grande Guerre".

    Paix à l'âme de tous ceux qui y sont tombés, à celle de tous ceux qui y ont survécu et qui  furent à jamais meurtris dans leur chair en dans leur cœur.

     

    Nous ne vous oublions pas !

     

     

    Dominique

     02 août 2014


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    Les vers " HOLORIMES " sont des vers 
    qui sont phonétiquement semblables

     ♦ ♦ ♦ 


    Oh dis c’est Lilia ado. Mère ? 

    Odyssée - L’ Iliade - Homère

    ♦ ♦ ♦ ♦ ♦

    La mercerie du Doubs

    L’amer se rit du doux

    ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ 


    Une  raie nette sur le nez  nu : Phare !

    Une reinette sur le nénuphar


    ♦ ♦ ♦ ♦ ♦
     

    Que le père ? Rit  Aude la romantique

    Quelle période  la  Rome antique  

    ♦ ♦

     

     23 mars 2009

    © Dominique

     


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     text

     
     
    La Vachère volage
    A l'orée des pacages
    Courait le guilledou
    Les mâles du village
    Ceux du voisinage
    Lui faisant les yeux doux
    Mais pour faire ses fromages
    Son beurre, ses laitages
    Qu'elle vendait partout
    Il fallait c'tait bête
    Parfois qu'elle arête
    Pour faire sa traite

    Moralité :

    Elle allait de mâles en pis !

     ♦

    Père de Pépin le Bref
    Grand père de Charlemagne
    Il livra moult combats
    Mena maintes campagnes
    Sur son blanc destrier
    En tête de ses armées
    Formant toujours un cartel
    C'est ainsi que l' aimaient
    Tous ces cavaliers
    Le grand Charles Martel

     

    Moralité :  

    Ils avaient Martel en tête !

     

    12 Juin 2012

    © Dominique

     

     


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  • Défi 128:  Quel sentiment ?

     CROQUEURS DE MOTS

     le-defi.jpg

     

    Défi proposé par   

    M’amzelle Jeanne  

    Qui nous dit ceci : 

     

    Par magie. ou en réalité 
    vous avez connu ou aimé   
    avez été le partenaire, le modèle..
    Avez vécu dans l'univers d'un homme (ou d'une femme)  connu du siècle dernier  ou de celui d'avant 
    Il  ou elle était  poète,philosophe,écrivain,cinéaste,acteur   peintre, politicien, ou...
    Vous étiez sa muse, sa femme, son ami, son médecin, son mécène...
    Nous serions  curieux de connaître les sentiments qui vous unissaient Amitié.. amour.. jalousie..... ou rancœur ?
     
     

      J'opte donc pour une fiction :

     

    Durant la décennie 1925-1935, je fus à Juan les Pins, la gouvernante d'un peintre dont le renom ne cessait de croître et qui devint mondialement connu. Je veux parler de Pablo Picasso. Ses périodes bleue et rose étaient déjà loin et il semblait chercher une nouvelle inspiration.

    Je me souviens tout particulièrement de cet été 1928, où le "Maître" eut la gentillesse de me proposer de faire venir auprès de moi, pour les vacances d'été, mon petit fils Victor que je n'avais pas vu depuis de longs mois. Ce fut une double joie et pour moi et pour l'enfant, qui allait en même temps découvrir la Méditerranée et la vaste demeure où vivait l'artiste. Monsieur Pablo, comme je l'appelais alors, était un homme que je tenais en grande estime et qui m'avait fait l'honneur de m'accorder la sienne. Il était généreux et bon, ce que semblaient démentir ses yeux noirs qui vous pénétraient jusqu'à  l'âme. Il se tenait volontiers éloigné du monde qui était le sien, du moins en cette période que nous partageâmes et préférait, au faste des réceptions, les longues promenades dans l'arrière pays avec sa compagne du moment où les baignades matinales dans la fraîcheur de l'onde. Il proposa un jour à Victor de lui faire visiter son atelier, chose qu'à ma connaissance, il ne proposait qu'à de très rares personnes et l'enfant en ressortit transformé. Il voulut après cela, lui aussi s'essayer à la peinture et, si comme tout enfant, il aimait dessiner, il n'avait jamais tenu un pinceau de sa jeune vie. Dès lors, il n'eut de cesse,  que je lui eusse acheté chez le marchand de couleurs, des godets de peinture et du papier dessin,  afin de laisser libre cours à son inventivité. Il passa ainsi chaque jour, de longues heures à dessiner et à peindre  et n'était pas peu fier, lorsqu'il voyait  le Maitre s'approcher de lui et porter attention à ses "œuvres". En effet, souvent, Monsieur Pablo le regardait faire avec beaucoup de bienveillance et de curiosité me semblait-il. A la fin de son séjour  chez-nous, Victor avait dessiné et peint de très nombreux portraits, naïfs certes, mais dont le Maître le félicita en lui demandant même, s'il voulait bien lui en offrir un. Victor fut si fier, qu'il le lui  laissa choisir  dans le nombre. Je me souviens que le grand peintre, jeta son dévolu sur le dessin d'une fillette avec des nattes blondes, assise à même le sol, une poupée  dans les bras. J'avais moi-même trouvé ce dessin très réussi pour un gamin de six ans, mais peut-être étais-je quelque peu partiale puisqu'étant sa grand-mère ? Ce fut non sans tristesse, qu'il me fallut  fin 1935, quitter ma charge et Monsieur Pablo, en raison du retour de celui-ci en Espagne. Quelle ne fut pas ma stupeur, lorsque trois années plus tard, en 1938, je vis dans la revue artistique et littéraire française: "Cahiers d'Art" l'une des  œuvres de Pablo Picasso intitulée "Maya à la poupée et au petit cheval de bois". Le maître s'était inspiré du dessin de Victor, pour peindre sa fille Maya, alors âgée de trois ans. Il avait seulement rajouté au dessin initial, un petit cheval de bois. Je   fus tout aussi surprise qu'heureuse que ce tableau tellement semblable au dessin de mon petit fils, soit passé à la postérité. Ce fut pour moi, absolument "Surréaliste" (si j'ose dire !). J'éprouvai alors envers le Maître, un sentiment de gratitude, de profonde reconnaissance . 

     

    24 Juillet  2014 

    © Dominique

     

    Cahiers d'Art, n ° 3 - 10 1938 Paris:. Christian Zervos. 120 pleine page plaques de Pablo Picasso.

    Images du Net

     Maya_poupee.jpg (235×320)

    * " Maya à la poupée  et au petit cheval de bois" 
    Tableau surréaliste
    De Pablo  PICASSO   ( Janvier 1938)
     

     

    * Pour la petite histoire, ce tableau très célèbre de Pablo Picasso  représentant Maya sa fille aînée, à l'âge de trois ans,  fut volé (ainsi qu'un  second tableau) chez la petite fille du peintre, en février 2007. Les deux furent retrouvé six mois plus tard et les auteurs du vol appréhendés.

     

     

     

     


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